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Access deniedCe chapitre couvre les problèmes d'administration de MySQL, comme la configuration des comptes et les sauvegardes.
      Le serveur MySQL, mysqld, est le programme
      principal qui effectue l'essentiel du travail. Le serveur est
      accompagné par différents scripts connexes qui effectuent des
      opérations de configuration lors de l'installation, ou
      fournissent de l'aide pour administrer le serveur.
    
Cette section fournit une introduction au serveur et ses utilitaires, et des informations sur les scripts de démarrage. Les informations sur la configuration du serveur lui-même sont données dans la section Section 5.2, « Configuration de MySQL ».
        Tous les programmes MySQL prennent des options différentes.
        Toutefois, tous les programmes MySQL disposent de l'option
        --help qui vous aidera à connaître la liste
        complète des différentes options. Par exemple, essayez
        mysql --help.
      
        Vous pouvez modifier toutes les valeurs par défaut des
        programmes en les pla¸ant dans le fichier de configuration.
        Section 4.3.2, « Fichier d'options my.cnf ».
      
Voici la liste des programmes coté serveur de MySQL :
Le démon SQL (c'est à dire, le serveur MySQL). Pour utiliser les programmes clients, ce programme doit fonctionner, car les clients viendront se connecter dessus. See Section 5.2, « Configuration de MySQL ».
            Une version du serveur qui inclut des fonctionnalités
            supplémentaires. See Section 5.1.2, « mysqld-max, la version étendue du serveur mysqld ».
          
            Un script de démarrage du serveur.
            mysqld_safe tente de démarrer
            mysqld-max s'il existe, et sinon
            mysqld. See
            Section 5.1.3, « safe_mysqld, le script père de mysqld ».
          
            Un script de démarrage du serveur. Ce script est utilisé
            sur les systèmes qui ont un dossier contenant des services
            système. Il invoque mysqld_safe pour
            démarrer le serveur MySQL. See
            Section 5.1.4, « Le script de démarrage mysql.server ».
          
            Un script de démarrage qui peut lancer ou arrêter
            différentes instances du serveur, installées sur le
            système. See Section 5.1.5, « mysqld_multi, un programme pour gérer plusieurs serveurs MySQL ».
          
Crée les tables de droits MySQL, avec les droits par défaut. Il est généralement exécuté une fois, lors de la première installation de
Ce script est utilisé après une mise à jour de MySQL, pour mettre à jour les tables de droits, et les adapter aux nouvelles versions de MySQL.
Il y a plusieurs autres utilitaires qui fonctionnent du coté du serveur :
            Un utilitaire pour décrire, vérifier, optimiser et
            réparer les tables MyISAM.
            myisamchk est décrit dans
            Section 5.7.3, « Utilisation de myisamchk pour la maintenance des tables et leur recouvrement ».
          
            Ce programme crée une version compilée de MySQL. Le
            résultat peut être envoyé par FTP à
            /pub/mysql/Incoming sur
            support.mysql.com pour aider les autres
            utilisateurs MySQL.
          
Le script de rapport de bogues de MySQL. Il peut être utilisé pour envoyer un rapport de bogues à MySQL. Vous pouvez aussi aller sur http://bugs.mysql.com/ pour remplir un formulaire en ligne.
        Le serveur MySQL-Max est une vesrion du
        serveur mysqld qui a été compilée avec des
        fonctionnalités supplémentaires.
      
La distribution à utiliser dépend de votre plate-forme :
            Sous Windows, les distributions binaires MySQL incluent le
            serveur standard (mysqld.exe) et le
            serveur MySQL-Max
            (mysqld-max.exe), alors il n'y a pas de
            téléchargement spécial à faire. Utilisez simplement la
            distribution Windows habituelle, disponible sur
            http://dev.mysql.com/downloads/mysql-4.0.html.
            See Section 2.2.1, « Installer MySQL sous Windows ».
          
            Sous Linux, si vous installez une distribution
            RPM, utilisez le RPM
            MySQL-server standard pour installer le
            serveur mysqld. Puis, utilisez le
            RPM MySQL-Max pour
            installer le serveur mysqld-max. Le
            RPM MySQL-Max suppose
            que vous avez déjà installé le serveur régulier
            RPM. Voyez Section 2.2.12, « Installer MySQL sous Linux »
            pour plus d'informations sur les paquets Linux
            RPM.
          
            Toutes les autres distributiosn de MySQL-Max contiennent un
            serveur unique, appelé mysqld mais qui
            inclut les fonctionnalités supplémentaires.
          
Vous pouvez trouver les distributions binaires sur le site web de MySQL AB, sur http://dev.mysql.com/downloads/mysql-4.0.html.
        MySQL AB compile le serveur MySQL-Max avec les options de
        configure suivantes :
      
            --with-server-suffix=-max
          
            Cette option ajoute le suffixe -max à la
            chaîne de version de mysqld.
          
            --with-innodb
          
            Cette option active le support du moteur
            InnoDB. MySQL-Max inclut toujours le
            support de InnoDB, mais cette option est
            nécessaire pour MySQL 3.23. Depuis MySQL 4,
            InnoDB est inclut par défaut dans les
            distributions binaires, alors il n'est pas nécessaire
            d'utiliser MySQL-Max pour ¸a.
          
            --with-bdb
          
            Cette option active le support du moteur de table Berkeley
            DB (BDB).
          
            CFLAGS=-DUSE_SYMDIR
          
Cette option active le support des liens symboliques sous Windows.
Les distributions binaires de MySQL-Max sont disponibles pour ceux qui souhaitent installer une version pré-compilée. Si vous voulez compiler MySQL-Max depuis les sources, vous pouvez le faire et choisir les fonctionnalités que vous souhaitez au moment de la compilation.
        Le serveur MySQL-Max inclut le moteur de stockage BerkeleyDB
        (BDB) lorsque c'est possible, mais toutes les
        plate-formes ne supportent pas BDB. La table
        suivante montre quelles plate-formes permettent à MySQL-Max
        d'inclure BDB :
      
| Système | BDB Support | 
| AIX 4.3 | N | 
| HP-UX 11.0 | N | 
| Linux-Alpha | N | 
| Linux-IA-64 | N | 
| Linux-Intel | Y | 
| Mac OS X | N | 
| NetWare | N | 
| SCO OSR5 | Y | 
| Solaris-Intel | N | 
| Solaris-SPARC | Y | 
| UnixWare | Y | 
| Windows/NT | Y | 
Pour connaître les moteurs de stockages que votre serveur supporte, utilisez la commande suivante :
mysql> SHOW ENGINES;
        Avant MySQL 4.1.2, SHOW ENGINES est
        indisponible. Utilisez la commande suivante et vérifiez la
        valeur de la variable pour le moteur de table qui vous
        intéresse :
      
mysql> SHOW VARIABLES LIKE 'have_%';
+------------------+----------+
| Variable_name    | Value    |
+------------------+----------+
| have_bdb         | NO       |
| have_crypt       | YES      |
| have_innodb      | YES      |
| have_isam        | NO       |
| have_raid        | NO       |
| have_symlink     | DISABLED |
| have_openssl     | NO       |
| have_query_cache | YES      |
+------------------+----------+
La signification des valeurs est :
| Valeur | Signification | 
YES | L'option est activatée et utilisable. | 
NO | L'option n'est pas supportée. | 
DISABLED | L'option est supportée mais désactivée. | 
        La valeur NO signifie que le serveur a été
        compilé sans le support, et que la fonctionnalité ne peut pas
        être activée durant l'exécution.
      
        La valeur de DISABLED apparait soit parce que
        le serveur a été lancé sans l'option qui active cette
        foncitonnalité, soit si toutes les options nécessaires ne sont
        pas dispoinbles. Dans ce dernier cas, le fichier d'erreurs
        host_name.err devrait contenir la raison
        indiquant pourquoi l'option a été désactivée.
      
        Une situation dans laquelle vous pouvez voir
        DISABLED survient en version MySQL 3.23,
        lorsque le moteurInnoDB est compilé. En
        MySQL 3.23, vous devez fournir au moins l'option
        innodb_data_file_path à l'exécution pour
        configurer l'espace de tables InnoDB. Sans
        cette option, InnoDB se désactive. See
        Section 15.3, « InnoDB avec MySQL version 3.23 ». Vous pouvez spécifier
        les options de configuration opur les tables
        BDB, mais BDB ne se
        désactivera pas de lui-même si vous les oubliez. See
        Section 14.4.3, « Options de démarrage BDB ».
      
        Vous pouvez aussi rencontrer la valeur de
        DISABLED pour InnoDB,
        BDB, ou ISAM si le serveur
        a été compilé pour les supporter, mais si les options de
        démarrage --skip-innodb,
        --skip-bdb ou --skip-isam à
        l'exécution.
      
        Depuis la version 3.23, tous les serveurs MySQL supportent les
        tables MyISAM, car le moteur
        MyISAM est le moteur par défaut.
      
        safe_mysqld est la méthode recommandée pour
        démarrer un démon mysqld sous Unix.
        safe_mysqld ajoute des fonctionnalités de
        sécurité telles que le redémarrage automatique lorsqu'une
        erreur survient et l'enregistrement d'informations d'exécution
        dans un fichier de log.
      
        Note: Avant MySQL 4.0,
        mysqld_safe s'appelait
        safe_mysqld. Pour préserver la
        compatibilité ascendante, la distribution binaire MySQL propose
        un lien symbolique de safe_mysqld vers
        mysqld_safe.
      
        Par défaut, mysqld_safe essaie de lancer
        l'exécutable appelé mysqld-max s'il existe,
        ou mysqld sinon. Cela a des implications :
      
            Sous Linux, le RPM
            MySQL-Max dépend de
            mysqld_safe. Le RPM
            installe un exécutable appelé
            mysqld-max, qui fait que
            mysqld_safe va automatiquement utiliser
            l'exécutable installé
          
            Si vous installez la distribution
            MySQL-Max qui incluent un serveur appelé
            mysqld-max, puis que vous le mettez à
            jour avec une version non-max,
            mysqld_safe va essayer d'utiliser
            l'ancien serveur mysqld-max. Si vous
            faites une telle mise à jour, supprimez manuellement
            l'ancien serveur mysqld-max pour vous
            assurer que mysqld_safe utilise le
            nouveau mysqld.
          
        Pour remplacer le comportement par défaut et spécifier
        explicitement le serveur que vous voulez utiliser, spécifiez
        l'option --mysqld ou
        --mysqld-version avec
        mysqld_safe.
      
        De nombreux options de mysqld_safe sont
        identiques aux options de mysqld. See
        Section 5.2.1, « Options de ligne de commande de mysqld ».
      
        Toutes les options spécifiées avec
        mysqld_safe en ligne de commande sont
        passées à mysqld. Si vous voulez utiliser
        des options qui sont spécifiques à
        mysqld_safe et que mysqld
        ne les supporte pas, ne les spécifiez pas en ligne de commande.
        Au lieu de cela, listez les dans le groupe
        [mysqld_safe] du fichier d'options. See
        Section 4.3.2, « Fichier d'options my.cnf ».
      
        mysqld_safe lit toutes les options des
        groupes [mysqld], [server]
        et [mysqld_safe] dans le fichier d'options.
        Pour assurer la compatibilité ascendante, il lit aussi le
        groupe [safe_mysqld]. Vous devriez renommer
        ces sections [mysqld_safe] lorsque vous
        passez à MySQL 4.0 ou plus récent.
      
        safe_mysqld supporte les options suivantes :
      
            --basedir=path
          
Le chemin jusqu'à l'installation de MySQL.
            --core-file-size=#
          
            Taille du fichier core que
            mysqld doit être capable de créer. Il
            est passé à ulimit -c.
          
            --datadir=path
          
Le chemin jusqu'au dossier de données.
            --defaults-extra-file=path
          
Le nom du fichier d'options à lire en plus des fichiers habituels.
            --defaults-file=path
          
Le nom d'un fichier d'options qui doit être lu à la place du fichier d'options habituel.
            --err-log=path
          
            L'ancienne option --log-error, à utiliser
            avant MySQL 4.0.
          
            --ledir=path
          
            Le chemin jusqu'au dossier contenant le dossier
            mysqld. Utilisez cette option pour
            indiquer explicitement le lieu du serveur.
          
            --log-error=path
          
Ecrit le fichier d'erreurs dans le fichier ci-dessus. See Section 5.9.1, « Le log d'erreurs ».
            --mysqld=prog_name
          
            Le nom du programme serveur (dans le dossier
            ledir) que vous voulez lancer. Cette
            option est nécessaire si vous utilisez une distribution
            binaire MySQL, mais que les données sont hors du dossier
            d'installation.
          
            --mysqld-version=suffix
          
            Cette option est similaire à l'option
            --mysqld, mais vous spécifiez uniquement
            le suffixe du nom du programme. Le nom de base sera alors
            mysqld. Par exemple, si vous utilisez
            --mysqld-version=max,
            mysqld_safe va lancer le programme
            mysqld-max dans le dossier
            ledir. Si l'argument de
            --mysqld-version est vide,
            mysqld_safe utilise
            mysqld dans le dossier
            ledir.
          
            --nice=priority
          
            Utilise le programme nice pour donner la
            priorité du serveur. Cette option a été ajoutée en MySQL
            4.0.14.
          
            --no-defaults
          
Ne lit aucun fichier d'options.
            --open-files-limit=count
          
            Le nombre de fichiers que mysqld ouvre au
            maximum. La valeur de l'option est passée à
            ulimit -n. Notez que vous devez lancer
            mysqld_safe en tant que
            root pour que cela fonctionne
            correctement.
          
            --pid-file=path
          
Le chemin jusqu'au fichier d'identifiant de processus.
            --port=port_num
          
Le numéro de port à utiliser pour attendre les connexion TCP/IP.
            --socket=path
          
Le fichier de socket Unix pour les connexions locales.
            --timezone=zone
          
            Configure la variable d'environnement TZ.
            Consultez votre documentation système pour connaître le
            format légal des fuseaux horaires.
          
            --user={user_name | user_id}
          
            Lance le serveur mysqld sous le nom
            d'utilisateur user_name ou avec
            l'utilisateur d'identifiant numérique ID
            user_id. (``Utilisateur'' dans ce
            contexte représente le compte système, et non pas les
            utilisateurs des tables de droits MySQL).
          
        Le script safe_mysqld a été écrit pour
        qu'il soit capable de démarrer le serveur qui a été installé
        à partir des sources ou de la version binaire, même si
        l'installation de MySQL est légèrement exotique. See
        Section 2.1.5, « Dispositions d'installation ».
        safe_mysqld suppose que les conditions
        suivantes sont remplies :
      
            Le serveur et les bases de données sont placées dans un
            dossier relativement au dossier d'où
            safe_mysqld est appelé.
            safe_mysqld cherche dans les sous
            dossiers bin et
            data (pour les distributions binaires)
            et, libexec et var
            (pour les distributions sources). Cette condition doit être
            remplie si vous exécutez safe_mysqld
            depuis votre dossier d'installation MySQL (par exemple,
            /usr/local/mysql pour une distribution
            binaire).
          
            Si le serveur et les bases de données ne peuvent être
            trouvées dans le dossier de travail,
            safe_mysqld essaie de les trouver en
            utilisant leurs chemins absolus. Les chemin typiquement
            étudiés sont /usr/local/libexec et
            /usr/local/var. Les chemins réels sont
            déterminés lorsque la distribution est compilée, et
            safe_mysqld a alors aussi été
            généré. Ils doivent être corrects si MySQL a été
            installé dans un dossier standard.
          
        Comme safe_mysqld essaie de trouver le
        serveur et les bases dans un dossier situé dans le dossier de
        travail, vous pouvez installer la version binaire de MySQL
        n'importe où, du moment que vous démarrez le script
        safe_mysqld dans le dossier d'installation de
        MySQL :
      
shell>cd mysql_installation_directoryshell>bin/safe_mysqld &
        Si safe_mysqld échoue, même si il est
        appelé depuis le dossier d'installation, vous pouvez le
        modifier pour qu'il reconnaisse le chemin que vous utilisez
        jusqu'à mysqld. Notez que si vous faites
        évoluer votre installation de MySQL, votre version de
        safe_mysqld sera écrasée, et vous devrez la
        rééditer.
      
        Normalement, vous ne devez pas éditer le script
        mysqld_safe. Au lieu de cela, configurez
        mysqld_safe en utilisant les options de ligne
        de commande, ou les options de la section
        [mysqld_safe] du fichier d'options
        my.cnf. Dans de rares cas, il sera peut
        être nécessaire d'éditer mysqld_safe pour
        faire fonctionner correctement le serveur. Cependant, si vous
        faites cela, mysqld_safe risque d'être
        écrasé lors de la prochaine mise à jour de MySQL : faîtes
        en une sauvegarde avant d'installer.
      
        Sous NetWare, mysqld_safe est un
        NetWare Loadable Module (NLM) qui est un port
        du script Unix original. Il fait ceci :
      
Effectue des vérifications système et des options.
            Lance la vérification des tables MyISAM
            et ISAM.
          
Affiche un écran de présence de MySQL.
            Lance mysqld, le surveille et le relance
            s'il s'arrête sur une erreur.
          
            Envoie les messages de mysqld dans le
            fichier host_name.err dans le dossier
            de données.
          
            Envoie les affichages de mysqld_safe dans
            le fichier host_name.safe dans le
            dossier de données.
          
        Les distributions MySQL sous Unix incluent un script appelé
        mysql.server. Il peut être utilisé pour
        lancer et arrêter les services. Il est aussi utilisé par le
        script de démarrage de Max OS X.
      
        mysql.server est placé dans le dossier
        support-files sous le dossier
        d'installation de MYSQL, ou dans le dossier de source.
      
        Si vous utilisez le paquet RPM pour Linux
        (MySQL-server-VERSION.rpm), le script
        mysql.server sera déjà installé dans le
        dossier /etc/init.d sous le nom de
        mysql. Vous n'avez pas besoin de
        l'installer manuellement. Voyez Section 2.2.12, « Installer MySQL sous Linux » pour
        plus d'informations sur les paquets MySQL RPM
        Linux.
      
        Certains éditeurs fournissent des paquets
        RPM qui installent un script de démarrage
        sous le nom de mysqld.
      
        Si vous installez MySQL depuis une distribution source, ou en
        utilisant une distribution binaire qui n'installe pas
        automatiquement le fichier mysql.server, vous
        pouvez l'installer manuellement. Les instructions sont fournies
        dans la section Section 2.5.2.2, « Lancer et arrêter MySQL automatiquement ».
      
        mysql.server lit les options dans les
        sections [mysql.server] et
        [mysqld] du fichier de configuration. Pour la
        compatibilité ascendante, il lit aussi la section
        [mysql_server], même si vous devrez la
        renommer en [mysql.server] lorsque vous
        commencerez à utiliser MySQL 4.0.
      
        mysqld_multi sert à gérer plusieurs
        serveurs mysqld qui utilisent différentes
        sockets Unix et ports TCP/IP.
      
        Le programme va rechercher les groupes nommés
        [mysqld#] dans le fichier
        my.cnf (ou le fichier appelé
        --config-file=...), où #
        peut être n'importe quel nombre positif, supérieur ou égal à
        1. Ce nombre est appelé le numéro de groupe d'options. Les
        numéros de groupe permettent de distinguer un groupe d'options
        d'un autre, et sont utilisés comme argument du script
        mysqld_multi pour spécifier quel serveur
        vous voulez démarrer, arrêter ou examiner. Les options
        listées dans ces groupes doivent être les mêmes que celle que
        vous utiliseriez dans une section dédiée au démon
        [mysqld]. Voyez, par exemple,
        Section 2.5.2.2, « Lancer et arrêter MySQL automatiquement ». Cependant, pour
        mysqld_multi, vous devez vous assurer que
        chaque groupe contient des valeurs pour les options telles que
        port, socket, etc., qui seront utilisées par chaque processus
        mysqld. Pour plus d'informations sur sur les
        options de chaque serveur dans un environnement à serveurs
        multiples, voyez la section Section 5.10, « Faire fonctionner plusieurs serveurs MySQL sur la même machine ».
      
        mysqld_multi est utilisé ave la syntaxe
        suivante :
      
shell> mysqld_multi [options] {start|stop|report} [GNR[,GNR]...]
        start, stop et
        report indique le type d'opération que vous
        voulez faire. Vous pouvez faire une opération sur un serveur
        unique ou plusieurs serveurs, en fonction de la liste
        GNR qui suit le nom de l'opération. S'il n'y
        a pas de liste, mysqld_multi effectue
        l'opération sur tous les serveurs du fichier d'options.
      
        Chaque GNR représente un numéro de groupe
        d'options. Vous pouvez démarrer, arrêter ou examiner n'importe
        quel numéro de groupe d'options, ou même plusieurs d'entre eux
        en même temps. Par exemple, le groupe GNR
        pour le groupe appelé [mysqld17] est
        17. Pour spécifier un intervalle de nombres,
        séparez le premier et le dernier numéro par un tiret. La
        valeur GNR 10-13
        représente les groupes de [mysqld10] à
        [mysqld13]. Les groupes multiples ou les
        intervalles de groupes peuvent être spécifiées en ligne de
        commande, séparés par virgules. Il ne doit pas y avoir
        d'espace blanc entre deux éléments de la liste : tout ce qui
        sera après un espace sera ignoré.
      
        Cette commande lance un serveur unique, avec le groupe d'options
        [mysqld17] :
      
shell> mysqld_multi start 17
        Cette commande arrête plusieurs serveurs, en utilisant les
        groupes d'options [mysql8] et
        [mysqld10] à
        [mysqld13] :
      
shell> mysqld_multi start 8,10-13
Pour afficher un exemple de configurations, utilisez cette commande :
shell> mysqld_multi --example
Les valeurs de numéro de groupe d'options peuvent être une liste de valeurs séparées par une virgule ou un tiret. Dans ce dernier cas, toutes les numéro de groupe d'options situés entre les deux numéros seront alors affectés. Sans numéro de groupe d'options spécifié, tous les numéros de groupes du fichier d'options sont affectés. Notez que vous ne devez pas avoir d'espace dans la liste des numéros de groupe d'options. Tout ce qui est placé au-delà de l'espace sera ignoré.
        mysqld_multi supporte les options
        suivantes :
      
            Un fichier de configuration alternatif. Note : cela ne va
            pas modifier les options de ce programme
            ([mysqld_multi]), mais uniquement les
            groupes [mysqld#]. Sans cette option,
            tout sera lu dans le fichier d'options traditionnel
            my.cnf. Cette option n'affecte pas la
            fa¸on avec laquelle mysqld_multi lit ses
            options, qui sont toujours prises dans le groupe
            [mysqld_multi] du fichier
            my.cnf habituel.
          
Affiche un exemple de fichier de configuration.
Affiche l'aide et quitte.
Fichier de log. Le chemin complet et le nom du fichier sont nécessaires.
            L'exécutable mysqladmin à utiliser lors
            de l'arrêt du serveur.
          
            L'exécutable mysqld à utiliser. Notez
            que vous pouvez donner cette option à
            safe_mysqld. Ces options sont passées à
            mysqld. Assurez-vous que vous avez bien
            mysqld dans votre variable
            d'environnement PATH ou corrigez
            safe_mysqld.
          
Affiche les données d'historique à l'écran plutôt que dans le fichier de log. Par défaut, le fichier de log est activé.
            Le mot de passe de l'utilisateur
            mysqladmin.
          
Connexion au serveur MySQL via le port TCP/IP au lieu de la socket Unix. Cela affecte l'arrêt et le rapport. Si le fichier de socket manque, le serveur peut continuer de tourner, mais il n'est plus accessible que par port TCP/IP. Par défaut, les connexions sont faites avec les sockets Unix.
            L'utilisateur MySQL pour mysqladmin.
          
Affiche le numéro de version et quitte.
        Quelques notes pour mysqld_multi :
      
            Assurez-vous que l'utilisateur MySQL, qui stoppe les
            services mysqld (e.g en utilisant la
            commande mysqladmin), a les mêmes nom
            d'utilisateur et mot de passe pour tous les dossiers de
            données utilisés. Et assurez-vous que cet utilisateur a
            bien les droits de SHUTDOWN! Si vous avez
            de nombreux dossiers de données et de nombreuses bases
            mysql avec différents mots de passe pour
            le serveur root MySQL, vous souhaiterez
            peut être créer un utilisateur commun
            multi_admin à chaque base, avec le même
            mot de passe (voir ci-dessous). Voici comment faire :
shell> mysql -u root -S /tmp/mysql.sock -proot_password -e
"GRANT SHUTDOWN ON *.* TO multi_admin@localhost IDENTIFIED BY 'multipass'"
            See Section 5.5.2, « Comment fonctionne le système de droits ». Vous devrez utiliser la
            même commande pour chaque serveur mysqld
            qui fonctionne : changez simplement la socket,
            -S=...).
          
            pid-file est très important, si vous
            utilisez safe_mysqld pour démarrer
            mysqld (e.g.,
            --mysqld=safe_mysqld). Chaque
            mysqld doit avoir son propre fichier
            pid-file. L'avantage d'utiliser
            safe_mysqld au lieu de
            mysqld est que
            safe_mysqld ``surveille'' tous les
            processus mysqld et les redémarrera si
            un processus mysqld s'arrête suite à la
            reception d'un signal kill -9, ou pour
            toute autre raison comme une erreur de segmentation (que
            MySQL ne devrait jamais faire, bien sûr !). Notez bien que
            le script safe_mysqld vous imposera peut
            être d'être démarré depuis un dossier spécial. Cela
            signifie que vous devrez probablement utiliser la commande
            shell cd jusqu'à un certain dossier
            avant de pouvoir exécuter mysqld_multi.
            Si vous avez des problèmes pour démarrer, voyez le script
            safe_mysqld. Vérifiez notamment ces
            lignes :
          
---------------------------------------------------------------- MY_PWD=`pwd` # Check if we are starting this relative (for the binary release) if test -d $MY_PWD/data/mysql -a -f ./share/mysql/english/errmsg.sys -a \ -x ./bin/mysqld ----------------------------------------------------------------
            See Section 5.1.3, « safe_mysqld, le script père de mysqld ». Le test ci-dessus devrait
            fonctionner, ou bien vous rencontrerez probablement des
            problèmes.
          
            Le fichier de socket et le port TCP/IP doivent être
            différents pour chaque mysqld.
          
            Vous pouvez utiliser l'option --user de
            mysqld, mais afin de faire cela, vous
            devez exécuter le script mysqld_multi en
            tant que root Unix. Placer cette option
            dans le fichier de configuration ne changera rien : vous
            obtiendrez une alerte, si vous n'êtes pas le super
            utilisateur, et les démons mysqld seront
            démarrés avec vos droits Unix.
          
            Important : assurez-vous
            bien que le fichier de données et le fichier de
            pid-file sont accessibles en lecture et
            écriture (et exécution pour le dernier) à l'utilisateur
            Unix qui lance les processus mysqld.
            N'utilisez pas le compte root Unix pour
            cela, à moins que vous ne sachiez ce
            que vous faîtes.
          
            Très important :
            assurez-vous de bien comprendre la signification des options
            que vous passez à mysqlds et
            pourquoi vous avez besoin de plusieurs
            processus mysqld. Méfiez vous des
            pièges des serveurs multiples mysqld
            dans le même dossier de données. Utilisez des dossiers de
            données à moins que vous ne sachiers
            ce que vous faîtes. Démarrer plusieurs serveurs
            mysqlds dans le même dossier
            ne vous donnera aucun gain de
            performance dans un système threadé. See
            Section 5.10, « Faire fonctionner plusieurs serveurs MySQL sur la même machine ».
          
        Voici un exemple de fichier de configuration fourni par
        mysqld_multi.
      
# This file should probably be in your home dir (~/.my.cnf) or /etc/my.cnf # Version 2.1 by Jani Tolonen [mysqld_multi] mysqld = /usr/local/bin/safe_mysqld mysqladmin = /usr/local/bin/mysqladmin user = multi_admin password = multipass [mysqld2] socket = /tmp/mysql.sock2 port = 3307 pid-file = /usr/local/mysql/var2/hostname.pid2 datadir = /usr/local/mysql/var2 language = /usr/local/share/mysql/english user = john [mysqld3] socket = /tmp/mysql.sock3 port = 3308 pid-file = /usr/local/mysql/var3/hostname.pid3 datadir = /usr/local/mysql/var3 language = /usr/local/share/mysql/swedish user = monty [mysqld4] socket = /tmp/mysql.sock4 port = 3309 pid-file = /usr/local/mysql/var4/hostname.pid4 datadir = /usr/local/mysql/var4 language = /usr/local/share/mysql/estonia user = tonu [mysqld6] socket = /tmp/mysql.sock6 port = 3311 pid-file = /usr/local/mysql/var6/hostname.pid6 datadir = /usr/local/mysql/var6 language = /usr/local/share/mysql/japanese user = jani
Cette section présente la configuration du serveur MySQL :
Options de démarrage que le serveur supporte
Comment utiliser le mode SQL du serveur
Les variables serveurs
Les variables de statut du serveur
        Lorsque vous démarrez le serveur mysqld,
        vous pouvez spécifier les options de programme en utilisant les
        méthodes décrites dans la section
        Section 4.3, « Spécifier des options aux programmes ». Les méthodes les plus
        courantes sont celles du fichier d'options et celle de la ligne
        de commande. Cependant, dans la plupart des cas, vous devrez
        vous assurer que le serveur utilise toujours les mêmes options
        à chaque redémarrage : il est recommandé de les mettre dans
        le fichier d'options. See Section 4.3.2, « Fichier d'options my.cnf ».
      
        mysqld et mysqld.server
        lisent les options des groupes mysqld et
        server. mysqld_safe lit
        les options des groupes mysqld,
        server, mysqld_safe et
        safe_mysqld. Un serveur MySQL intégré lit
        généralement les options dans les groupes
        server, embedded et
        xxxxx_SERVER, où xxxxx
        est le nom de l'application.
      
        mysqld accepte de nombreuses options de ligne
        de commande. Pour une liste complète, utilisez la commande
        mysqld --help. Avant MySQL 4.1.1,
        --help affiche un message d'aide complet.
        Depuis 4.1.1, il affiche un bref message. Pour voir la liste
        complète, utilisez mysqld --verbose --help.
      
La liste suivante montre les options de serveur les plus courantes. Les options supplémentaires sont détaillées ailleurs.
Options qui affectent la sécurité : voir Section 5.4.3, « Options de démarrage qui concernent la sécurité ».
Options liées à SSL : voir Section 5.6.7.5, « Options SSL en ligne de commande ».
Options de contrôle des logs binaires : voir Section 5.9.4, « Le log binaire ».
Options de réplication : voir Section 6.8, « Options de démarrage de la réplication ».
            Options spécifiques à un moteur de table particulier :
            voir Section 14.1.1, « Options de démarrage MyISAM »,
            Section 14.4.3, « Options de démarrage BDB », Section 15.5, « Options de démarrage InnoDB ».
          
Vous pouvez aussi modifier les valeurs des variables système en utilisant le nom de l'option comme variable système, tel que décrit ultérieurement.
            --help, -?
          
            Affiche l'aide courte et termine le programme. Avant MySQL
            4.1.1, --help affiche un message d'aide
            complet. Depuis 4.1.1, il affiche un bref message. Pour voir
            la liste complète, utilisez mysqld --verbose
            --help.
          
            --allow-suspicious-udfs
          
            Cette option contrôle le fait que les fonctions
            utilisateurs qui disposent d'un seul symbôle
            xxx puissent être chargées. Par
            défaut, cette option est désactivée, et seule les UDF qui
            ont au moins un symbole auxiliaire peuvent être chargées.
            Cela évite de charger des fonctions issues d'un objet
            partagé qui ne serait pas une fonction utilisateur
            légitime. Cette option a été ajoutée en MySQL 4.0.24,
            4.1.10a et 5.0.3. See Section 27.2.3.6, « Précautions à prendre avec les fonctions utilisateur ».
          
            --ansi
          
            Utilise la syntaxe ANSI SQL au lieu de la syntaxe MySQL. See
            Section 1.5.3, « Exécuter MySQL en mode ANSI ». Pour un contrôle plus précis
            sur le mode SQL serveur, utilisez l'option
            --sql-mode.
          
            --basedir=path, -b path
          
Chemin jusqu'au dossier d'installation. Tous les chemins sont généralement relatifs à celui-ci.
            --big-tables
          
            Autorise la sauvegarde de grands résultats dans des
            fichiers temporaires. Cela résout le problème des erreurs
            "table full", mais ralentit les requêtes
            alors que des tables en mémoire suffirait. Depuis la
            version version 3.23.2, MySQL est capable de résoudre
            automatiquement ce problème en utilisant de la mémoire
            pour toutes les tables temporaires de petite taille, et en
            passant sur le disque au besoin.
          
            --bind-address=IP
          
L'adresse IP à utiliser.
            --console
          
            Ecrit les messages d'erreurs du log d'erreur sur la sortie
            standard, même si --log-error est
            spécifiée. Sous Windows, mysqld ne
            ferme pas l'écran de console si cette option est utilisée.
          
            --character-sets-dir=path
          
Dossier contenant les jeux de caractères. See Section 5.8.1, « Le jeu de caractères utilisé pour les données et le stockage ».
            --chroot=path
          
            Met le démon mysqld en environnement
            chroot au démarrage. Recommandé pour la sécurité depuis
            MySQL 4.0. (MySQL 3.23 n'est pas capable de fournir un
            encadrement chroot() qui soit 100%
            étanche). Cela limite les commandes LOAD DATA
            INFILE et SELECT ... INTO
            OUTFILE.
          
            --core-file
          
            Ecrire le fichier core lorsque mysqld
            s'arrête inopinément. Pour certains fichiers, vous devez
            aussi spécifier --core-file-size à
            safe_mysqld. See
            Section 5.1.3, « safe_mysqld, le script père de mysqld ». Notez que sur certains
            systèmes, comme Solaris, vous n'aurez pas de fichier de
            core si vous avez aussi utilisé l'option
            --user.
          
            --datadir=path, -h path
          
Chemin jusqu'au dossier de données.
            --debug[=debug_options], -#
            [debug_options]
          
            Si MySQL est configuré avec --with-debug,
            vous pouvez utiliser cette option pour obtenir un fichier de
            trace de ce que mysqld fait. See
            Section D.1.2, « Créer un fichier de tra¸age ».
          
            --default-character-set=charset
          
Spécifie le jeu de caractères par défaut. See Section 5.8.1, « Le jeu de caractères utilisé pour les données et le stockage ».
            --default-collation=collation
          
            Spécifie la collation par défaut. Cette
            option est disponible depuis MySQL 4.1.1. See
            Section 5.8.1, « Le jeu de caractères utilisé pour les données et le stockage ».
          
            --default-storage-engine=type
          
            Cette option est un synonyme de
            --default-table-type. Cette option est
            disponible depuis MySQL 4.1.2.
          
            --default-table-type=type
          
Spécifie le type de table par défaut. See Chapitre 14, Moteurs de tables MySQL et types de table.
            --delay-key-write[= OFF | ON | ALL]
          
            Comment l'option DELAYED KEYS doit être
            utilisée. Les écritures différées font que les buffers
            de clés ne sont pas écrits entre deux écriture pour les
            tables MyISAM. OFF
            désactive les écritures différées. ON
            active les écritures différées pour les tables qui ont
            été créées avec l'option DELAYED
            KEYS. ALL active les écritures
            différées pour les tables MyISAM. Cette
            option est disponible depuis MySQL 4.0.3. See
            Section 7.5.2, « Réglage des paramètres du serveur ». See
            Section 14.1.1, « Options de démarrage MyISAM ».
          
            Note : Si vous avez donné
            la valeur de ALL à cette option, vous ne
            devez pas utiliser les tables MyISAM
            depuis un autre programme (comme
            myisamchk) lorsque la tables utilisée.
            En faisant cela, vous obtiendrez une corruption d'index.
          
            --delay-key-write-for-all-tables
          
            Ancienne forme de --delay-key-write=ALL à
            utiliser sur les versions antérieures à la version 4.0.3.
            Depuis la version 4.0.3, utilisez
            --delay-key-write.
          
            --des-key-file=file_name
          
            Lit les clés par défaut utilisées par
            DES_ENCRYPT() et
            DES_DECRYPT() dans ce fichier.
          
            --enable-named-pipe
          
            Active le support des pipes nommés (seulement sur
            NT/Win2000/XP). Cette option ne s'applique qu'aux systèmes
            Windows NT, 2000 et XP, et peut être utilisé avec les
            serveurs mysqld-nt et
            mysqld-max-nt qui supportent les pipes
            nommés.
          
            --exit-info, -T
          
            Cette option est la combinaison d'options que vous pouvez
            utiliser pour le débogage du serveur
            mysqld. Si vous ne savez pas ce que ca
            fait exactement, ne l'utilisez pas !
          
            --external-locking
          
            Active le verrouillage système. Notez que si vous utilisez
            cette option sur un système pour qui
            lockd ne fonctionne pas (comme Linux),
            vous allez bloquer rapidement mysqld avec
            les verrous. Anciennement appelée
            --enable-locking.
          
            Note : si vous utilisez
            cette option pour activer des modifications de tables
            MyISAM depuis plusieurs processus MySQL,
            vous devez vous assurer de trois conditions :
          
Vous n'utilisez pas de cache de requête pour les requêtes qui utilisent les tables sont modifiées par un autre processus.
                  Vous ne devez pas utiliser
                  --delay-key-write=ALL ou
                  DELAY_KEY_WRITE=1 sur des tables
                  partagées.
                
            Le plus simple pour s'assurer de cela est de toujours
            utiliser l'option --external-locking avec
            --delay-key-write=OFF
            --query-cache-size=0.
          
(Ceci n'est pas fait par défaut, car dans de nombreuses configurations, il est pratique de faire un mélange des options ci-dessus).
            --flush
          
Ecrit toutes les données sur le disque après chaque requête SQL. Normalement, MySQL fait des écritures sur le disque après chaque requête, et laisse le système d'exploitation assurer la synchronisation avec le disque. See Section A.4.2, « Que faire si MySQL plante constamment ? ».
            --init-file=file
          
Lit les commandes SQL dans ce fichier au démarrage. Chaque commande doit être sur une ligne, et ne pas utiliser de commentaires.
            --language=lang_name, -L lang_name
          
Spécifie la langue utilisée pour les messages d'erreur du client. Le chemin complet doit être utilisé. See Section 5.8.2, « Langue des messages d'erreurs ».
            --log[=file], -l [file]
          
            Enregistre les connexions et les requêtes dans ce fichier.
            See Section 5.9.2, « Le log général de requêtes ». Si vous ne le faites pas,
            MySQL va utiliser host_name.log comme nom
            de fichier.
          
            --log-bin=[file]
          
            Enregistre toutes les requêtes qui modifient des données
            dans un log. See Section 5.9.4, « Le log binaire ». Ce log est
            utilisé pour la sauvegarde et la réplication. Si vous ne
            le faites pas, MySQL va utiliser
            host_name-bin comme nom de fichier.
          
            --log-bin-index[=file]
          
            Fichier d'index pour les noms de fichiers de log binaire.
            See Section 5.9.4, « Le log binaire ». Si vous ne le faites pas,
            MySQL va utiliser host_name-bin.index
            comme nom de fichier.
          
            --log-error[=file]
          
            Enregistre les messages d'erreurs et les messages de
            démarrage dans ce fichier. See Section 5.9.1, « Le log d'erreurs ».
            Si vous ne le faites pas, MySQL va utiliser
            host_name.err comme nom de fichier.
          
            --log-isam[=file]
          
            Enregistre toutes les modifications des tables
            ISAM/MyISAM dans ce
            fichier (uniquement nécessaire pour déboguer
            ISAM/MyISAM).
          
            --log-long-format
          
            Enregistre des informations supplémentaires dans les
            fichiers de log (log de modifications, log binaire de
            modifications, log de requêtes lentes, n'importe quel log
            en fait). Par exemple, le nom d'utilisateur et un timestamp
            sont enregistrés avec la requête. Si vous utilisez
            --log-slow-queries et
            --log-long-format, alors les requêtes qui
            n'utilisent pas d'index seront aussi enregistrées. Notez
            que --log-long-format est obsolète depuis
            la version 4.1, où --log-short-format a
            été introduite (le format de log long est la configuration
            par défaut en version 4.1). Notez aussi que depuis la
            version MySQL 4.1 l'option
            --log-queries-not-using-indexes est
            disponible pour enregistre spécifiquement les requête qui
            n'utilisent pas d'index, dans le log de requêtes lentes.
          
            --log-queries-not-using-indexes
          
            Si vous utilisez cette option avec
            --log-slow-queries, alors les requêtes qui
            n'utilisent pas d'index seront aussi enregistrées dans le
            log de requêtes lentes. Cette option est disponible depuis
            MySQL 4.1. See Section 5.9.5, « Le log des requêtes lentes ».
          
            --log-short-format
          
Enregistre moins d'information dans les fichiers de log (log de modifications, log binaire de modifications, log de requêtes lentes, n'importe quel log en fait). Par exemple, les noms d'utilisateur et un timestamp ne seront pas enregistrés avec les requêtes. Cette option a été ajoutée en MySQL 4.1.
            --log-slow-queries[=file]
          
            Enregistre toutes les requêtes qui prennent plus de
            long_query_time secondes a s'exécuter.
            Notez que la quantité d'information enregistrée par
            défaut a changé en MySQL 4.1. Voyez les options
            --log-long-format et
            --log-long-format pour plus de détails.
            See Section 5.9.5, « Le log des requêtes lentes ».
          
            --log-update[=file]
          
            Enregistre les modifications de données dans le fichier
            file.# où # est un
            nombre unique, s'il n'est pas fourni. See
            Section 5.9.3, « Le log de modification ». Le log de modification est
            obsolète et supprimé en MySQL 5.0.0; vous devriez utiliser
            le log binaire à la place. (--log-bin).
            See Section 5.9.4, « Le log binaire ». Depuis la version 5.0.0,
            utilisez --log-update va simplement activer
            le log binaire. (see Section C.1.7, « Changements de la version 5.0.0 (22 décembre 2003 : Alpha) »).
          
            --log-warnings, -W
          
            Affiche les alertes comme Aborted
            connection... dans le fichier d'erreur
            .err. Activer cette option est
            recommandé, par exemple, si vous utilisez la
            réplication : vous obtiendrez plus d'informations sur ce
            qui se passe, comme les erreurs de connexion réseau, ou les
            reconnexions. Cette option est activée par défaut depuis
            MySQL 4.1.2; pour la désactiver, utilisez
            --skip-log-warnings. See
            Section A.2.10, « Erreurs de communication / Connexion annulée ».
          
            Cette option s'appelait --warnings avant
            MySQL 4.0.
          
            --low-priority-updates
          
            Les opérations de modifications de table
            (INSERT/DELETE/UPDATE)
            auront une priorité inférieure aux sélections. Cela peut
            être aussi fait via l'attribut {INSERT | REPLACE |
            UPDATE | DELETE} LOW_PRIORITY ... pour baisser la
            priorité d'une requête, ou avec SET
            LOW_PRIORITY_UPDATES=1 pour changer la priorité
            dans plus d'un thread. See Section 7.3.2, « Problème de verrouillage de tables ».
          
            --memlock
          
            Verrouille le processus mysqld en
            mémoire. Cela fonctionne si votre système support la
            fonction mlockall() (comme Solaris). Ceci
            peut être utile si vous avez des problèmes avec le
            système d'exploitation qui force mysqld
            à utiliser le swap sur le disque.
          
            --myisam-recover [=option[,option...]]]
          
            Cette option est la combinaison de
            DEFAULT, BACKUP,
            FORCE et QUICK. Vous
            pouvez aussi lui donner la valeur explicite de
            "" si vous voulez désactiver cette
            option. Si cette option est utilisée,
            mysqld va vérifier si la table est
            marquée comme corrompue à l'ouverture de chaque table
            (cette dernière option ne fonctionne que si vous utilisez
            l'option --skip-external-locking). Si c'est
            le cas, mysqld va essayer de vérifier la
            table. Si la table était corrompue,
            mysqld essaie alors de la réparer.
          
L'option suivante va affecter la manière avec la quelle la réparation s'effectue.
| Option | Description | 
DEFAULT | Identique à ne pas donner d'option à
                    --myisam-recover. | 
BACKUP | Si la table a été modifiée durant la réparation, sauver une copie du
                    fichier table_name.MYD, sous le
                    nom de table_name-datetime.BAK. | 
FORCE | Exécute une réparation même si nous allons perdre une ou plusieurs
                    lignes dans le fichier .MYD. | 
QUICK | Ne vérifie pas les lignes dans la table si il n'y a pas eu d'effacement. | 
            Avant que la table ne soit automatiquement réparée, MySQL
            va ajouter une note dans le fichier de log d'erreurs. Si
            vous voulez être capable de restaurer la plupart des
            erreurs sans intervention de l'utilisateur, il vaut utiliser
            les options BACKUP,FORCE. Cela va forcer
            la réparation de la table, même si quelques lignes sont
            effacées, et conserve le vieux fichier de données comme
            sauvegarde, pour examen ultérieur.
          
Cette option est disponible depuis MySQL 3.23.25.
            --new
          
            Depuis la version 4.0.12, l'option --new
            sert à dire au serveur d'adopter le comportement de la
            version 4.1 pour certains aspects, afin de simplifier la
            migration de 4.0 en 4.1 :
            
                  TIMESTAMP est retourné sous forme
                  de chaîne avec le format 'YYYY-MM-DD
                  HH:MM:SS'. See
                  Chapitre 11, Types de colonnes.
                
Cette option peut vous aider à voir comment vos applications vont se comporter en MySQL 4.1, sans réellement changer de version.
            --pid-file=path
          
            Le chemin jusqu'au fichier de PID
            utilisé par safe_mysqld.
          
            --port=port_num, -P port_num
          
Numéro de port utilisé pour attendre les connexion TCP/IP.
            --old-protocol, -o
          
Utilise le protocole 3.20, pour la compatibilité avec de très vieux clients. See Section 2.6.6, « Passer de la version 3.20 à la version 3.21 ».
            --one-thread
          
Utilise uniquement un thread (pour débogage sous Linux). Cette option est disponible uniquement si le serveur est compilé avec les options de débogage. See Section D.1, « Déboguer un serveur MySQL ».
            --open-files-limit=count
          
            Pour changer le nombre de pointeurs de fichiers disponibles
            pour mysqld. Si cette option n'est pas
            configurée, ou qu'elle vaut 0, alors
            mysqld va utiliser cette valeur pour
            réserver ce nombre de pointeurs de fichiers, à utiliser
            avec setrlimit(). Si la valeur est 0
            alors mysqld va réserver
            max_connections*5 ou
            max_connections + table_cache*2 (le plus
            grand des deux) pointeurs de fichiers. Il est recommandé
            d'augmenter cette valeur si mysqld émet
            des erreurs de type 'Too many open
            files'.
          
            --safe-mode
          
Ignore certains étapes d'optimisation.
            --safe-show-database
          
            Avec cette option, la commande SHOW
            DATABASES retourne uniquement les bases pour
            lesquelles l'utilisateur a des droits. Depuis la version
            4.0.2, cette option est abandonnée, et ne fait plus rien
            (l'option est activée par défaut) car nous avons
            désormais le droit de SHOW DATABASES.
            See Section 13.5.1.3, « Syntaxe de GRANT et REVOKE ».
          
            --safe-user-create
          
            Si cette option est activée, un utilisateur ne peut pas
            créer de nouveaux utilisateurs avec la commande GRANT si
            l'utilisateur n'a pas les droits de
            INSERT dans la table
            mysql.user ou dans aucune colonne de
            cette table.
          
            --secure-auth
          
Interdit l'identification des comptes qui ont des mots de passe ancien (avant la version 4.1). Cette option est disponible depuis MySQL 4.1.1.
            --skip-bdb
          
            Désactive l'utilisation des tables BDB.
            Cela va économiser de la mémoire et accélérer le serveur
            un peu. N'utilisez pas cette option si vous avez besoin des
            tables BDB.
          
            --skip-concurrent-insert
          
            Désactive la possibilité de sélectionner et insérer en
            même temps dans les tables MyISAM (cela
            n'est utile que si vous pensez que vous avez trouvé un bug
            dans cette fonctionnalité).
          
            --skip-delay-key-write
          
            Ignore l'option DELAY_KEY_WRITE de toutes
            les tables. Depuis MySQL 4.0.3, vous devez utiliser
            --delay-key-write=OFF à la place. See
            Section 7.5.2, « Réglage des paramètres du serveur ».
          
            --skip-external-locking
          
            Ne pas utiliser le verrouillage du système. Pour utiliser
            les utilitaires isamchk ou
            myisamchk vous devez alors éteindre le
            système. See Section 1.2.3, « Jusqu'à quel point MySQL est il stable ? ». Notez qu'en MySQL
            version 3.23 vous pouvez utiliser la commande
            REPAIR et CHECK pour
            réparer ou vérifier des tables MyISAM
            tables. Cette option s'appelait auparavant
            --skip-locking.
          
            --skip-grant-tables
          
            Cette option force le serveur à ne pas utiliser le système
            de privilège du tout. Cela donne à tous l'accès
            complet à toutes les bases de données ! Vous
            pouvez demander à un serveur en exécution d'utiliser à
            nouveau les tables de droits en exécutant la commande
            mysqladmin flush-privileges ou
            mysqladmin reload).
          
            --skip-host-cache
          
Ne pas utiliser le cache de nom de domaine pour une résolution des IP plus rapide, mais interroger le serveur DNS à chaque connexion. See Section 7.5.6, « Comment MySQL utilise le DNS ».
            --skip-innodb
          
            Désactive l'utilisation des tables
            InnoDB. Cela va économiser de la
            mémoire et accélérer le serveur un peu. N'utilisez pas
            cette option si vous avez besoin des tables
            InnoDB.
          
            --skip-isam
          
            Désactive l'utilisation des tables ISAM.
            Cela va économiser de la mémoire et accélérer le serveur
            un peu. Depuis MySQL 4.1, ISAM est
            désactivé par défaut, ce qui fait que cette option
            n'apparaît que si le serveur a été configuré avec le
            support N'utilisez pas cette option si vous avez besoin des
            tables ISAM.
          
            --skip-name-resolve
          
            Les noms d'hôtes ne sont pas résolus. Toutes les colonnes
            Host dans vos tables de droits doivent
            être des IP numériques ou le mot
            localhost. See Section 7.5.6, « Comment MySQL utilise le DNS ».
          
            --skip-networking
          
            Ne pas attendre les connexions TCP/IP du tout. Toutes les
            interactions du serveur mysqld seront
            faites avec les sockets Unix. Cette option est
            particulièrement recommandée pour les systèmes qui
            utilisent des requêtes locales. See Section 7.5.6, « Comment MySQL utilise le DNS ».
          
            --skip-new
          
Ne pas utiliser les nouvelles routines qui sont possiblement erronées.
            --skip-symlink
          
            C'est l'ancienne forme de
            --skip-symbolic-links, à utiliser avant
            MySQL 4.0.13.
          
            --symbolic-links, --skip-symbolic-links
          
Active ou désactive le support des liens symboliques. Cette option a différents effets sur Windows et sur Unix.
                  Sous Windows, activer les liens symboliques vous
                  permet d'établir un lien symbolique vers une base de
                  données, en créant un fichier
                  directory.sym qui contient le
                  chemin réel. See
                  Section 7.6.1.3, « Utiliser des liens symboliques pour les bases de données sous Windows ».
                
                  Sous Unix, activer les liens symboliques signifie que
                  vous pouvez mettre un fichier d'index
                  MyISAM ou un autre fichier de
                  données dans un autre dossier, avec les options
                  INDEX DIRECTORY ou DATA
                  DIRECTORY de la commande CREATE
                  TABLE. Si vous effacer ou renommez la table,
                  les fichiers qui sont des liens symboliques seront
                  aussi effacés ou renommés. See
                  Section 13.2.5, « Syntaxe de CREATE TABLE ».
                
Cette option est disponible depuis MySQL 4.0.13.
            --skip-show-database
          
            Si MySQL est configuré avec
            --with-debug=full, tous les programmes
            vérifieront la mémoire pour rechercher les écrasements de
            zone lors des allocations et libérations de mémoire. Comme
            ce test est lent, vous pouvez l'éviter, si vous n'avez pas
            besoin de tester la mémoire, en utilisant cette option.
          
            --skip-show-database
          
            Ne pas autoriser la commande SHOW
            DATABASES, a moins que l'utilisateur n'ait les
            droits de SHOW DATABASES. Depuis la
            version 4.0.2, vous n'avez plus besoin de cette option, car
            les droits pour ce faire sont distribués avec le droit de
            SHOW DATABASES.
          
            --skip-stack-trace
          
            Ne pas écrire les piles de traces. Cette option est
            pratique lorsque vous utilisez mysqld
            avec un débogueur. Sur certains systèmes, vous devez aussi
            utiliser cette option pour obtenir un fichier de core. See
            Section D.1, « Déboguer un serveur MySQL ».
          
            --skip-thread-priority
          
Désactive les priorités des threads pour améliorer la vitesse de réponse.
            --socket=path
          
            Sous Unix, le fichier de socket pour les connexions locales.
            (par défaut, /tmp/mysql.sock). Sous
            Windows, le nom du pipe à utiliser pour les connexions
            locales qui utilisent un pipe nommé (par défaut, MySQL).
          
            --sql-mode=value[,value[,value...]]
          
Spécifie le mode SQL. See Section 5.2.2, « Le mode SQL du serveur ». Cette option est disponible depuis 3.23.41.
            --temp-pool
          
En utilisant cette option, vous allez réduire le jeu de noms qui sont utilisés lors de la création de fichier temporaires, plutôt qu'un nom unique à chaque fois. Ceci est un palliatif au noyau Linux qui crée plusieurs fichiers nouveaux avec des noms différents. Avec l'ancien comportement, Linux semble "perdre de la mémoire", car ils sont alloués au cache d'entrées du dossier au lieu de celui du disque.
            --transaction-isolation=level
          
            Configure le niveau d'isolation des transactions. Le niveau
            peut être READ-UNCOMMITTED,
            READ-COMMITTED,
            REPEATABLE-READ ou
            SERIALIZABLE. See
            Section 13.4.6, « Syntaxe de SET TRANSACTION  ».
          
            --tmpdir=path, -t path
          
            Chemin vers les fichiers temporaires. Il peut s'avérer
            pratique si votre dossier par défaut
            /tmp réside dans une partition qui est
            trop petite pour absorber les tables temporaires. Depuis
            MySQL MySQL 4.1, cette option accepte différents chemins,
            qui sont utilisés en alternance. Les chemins doivent être
            séparés par des deux points
            (‘:’) sous Unix et des
            points-virgules (‘;’) sous
            Windows. Il est possible de dire à
            tmpdir de pointer sur un système de
            fichiers en mémoire, hormis si le serveur MySQL est un
            esclave. Si c'est un esclave, il faut un système de
            fichiers permanents (pour que la réplication des tables
            temporaires et des commandes LOAD DATA
            INFILE) survive a un redémarrage de la machine :
            un système de fichiers en mémoire
            tmpdir, qui est effacé au lancement de
            la machine n'est pas acceptable. Un disque est nécessaire
            pour tmpdir, dans ce contexte.
          
            --user={user_name | user_id}, -u {user_name |
            user_id}
          
            Exécute le démon mysqld avec
            l'utilisateur user_name ou
            userid (numérique). (``utilisateur''
            dans ce contexte fait référence à l'utilisateur du
            système d'exploitation, mais pas l'utilisateur MySQL,
            listé dans les tables de droits.)
          
            Cette option est obligatoire lorsque
            vous démarrez mysqld en tant que
            root. Le serveur va changer d'ID durant
            le lancement du serveur, pour utiliser un autre utilisateur
            que root. See Section 5.4, « Sécurité générale du serveur ».
          
            Depuis MySQL 3.23.56 et 4.0.12: Pour éviter des trous de
            sécurité si un utilisateur ajoute
            --user=root dans un fichier
            my.cnf (et donc, faisant que le serveur
            fonctionne en tant que utilisateur système
            root), mysqld utilise
            uniquement la première option --user
            spécifiée, et produit une alerte s'il rencontre d'autres
            options --user. Les options des fichiers
            /etc/my.cnf et
            datadir/my.cnf sont traités avant les
            options de ligne de commande, et il est recommandé que vous
            ajoutiez l'option --user dans le fichier
            /etc/my.cnf puis spécifiez une valeur
            autre que root. L'option de
            /etc/my.cnf peut être placée avant
            toute autre option --user, ce qui assure
            que le serveur fonctionnera avec l'utilisateur autre que
            root, et qu'une alerte apparaîtra si une
            autre option --user est découverte.
          
            --version, -V
          
Affiche les informations de version.
        Vous pouvez assigner une valeur à une variable système en
        utilisant une option de la forme
        --nom_de_variable=valeur. Par exemple,
        --key_buffer_size=32M donne à la variable
        key_buffer_size la valeur de 32 Mo.
      
Notez que lorsque vous donnez une valeur à une variable, MySQL peut corriger automatiquement la valeur pour qu'elle reste dans un intervalle donné, ou peut ajuster la valeur à la valeur possible la plus proche.
        Il est aussi possible de donner des valeurs aux variables avec
        la syntaxe --set-variable=var_name=value ou
        -O var_name=value. Notez que cette syntaxe
        est abandonnée depuis MySQL 4.0.
      
Vous pouvez trouver une description complète de toutes les variables dans la section Section 5.2.3, « Variables serveur système ». La section sur le paramétrage du serveur inclut des détails sur l'optimisation. See Section 7.5.2, « Réglage des paramètres du serveur ».
        Vous pouvez changer la valeur de la plupart des variables
        système sur un serveur en fonctionnement avec la commande
        SET. See Section 13.5.2.8, « Syntaxe de SET ».
      
        Si vous voulez limiter la valeur maximale qu'une option recevra
        avec la commande SET, vous pouvez la définir
        en utilisant l'option --maximum-nom_de_variable
        en ligne de commande.
      
Le serveur MySQL peut fonctionner avec différent modes SQL, et, depuis MySQL 4.1, il peut appliquer ces modes au niveau de la connexion du client. Cela permet aux applications d'adapter le comportement du serveur en fonction de leur attentes.
Le mode définit quelle syntaxe SQL MySQL doit supporter, et quels types de vérification il doit faire. Cela rend plus facile l'utilisation de MySQL dans différents environnement, et la connexion avec les autres serveurs de base de données.
        Vous pouvez donner un mode SQL par défaut au démarrage de
        mysqld avec l'option
        --sql-mode="modes". Lav aleur peut aussi être
        vide (--sql-mode="") si vous voulez la remettre
        à 0.
      
        Depuis MySQL 4.1, vous pouvez aussi changer le mode après le
        démarrage en modifiant la variable sql_mode
        avec la commande SET [SESSION|GLOBAL]
        sql_mode='modes'. Modifier la variable
        GLOBAL affecte les opérations de tous les
        clients qui se connecteront. En modifiant la variable
        SESSION, cela n'affectera que le client
        courant.
      
        modes est une liste de modes différents,
        séparés par des virgules (‘,’).
        Vous pouvez lire le mode courant avec la commande
        SELECT @@sql_mode. La valeur par défaut est
        vide (par de modes configurés).
      
Change la syntaxe et le comportement pour être plus compatible avec le standard SQL. (Nouveau en MySQL 4.1.1)
Si une valeur n'a pas pu être insérée dans une table transactionnelle sans modification, la commande est annulée. Pour une table non-transactionnelle, la commande est annulée si cela survient dans une ligne unique ou dans la première ligne d'une insertion multiple. Plus de détails sont donnés ultérieurement dans cette section. (Nouveau en MySQL 5.0.2)
            MySQL se comporte comme un système SQL ``traditionnel''.
            Une description simple est que ce mode ``émet une erreur et
            non pas une alerte'' lors de l'insertion d'une valeur
            incorrecte dans une colonne.
            Note : si vous utilisez un
            moteur de table non-transactionnel, les commandes
            INSERT/UPDATE
            s'arrêteront dès que l'erreur est repérée, ce qui n'est
            pas forcément ce que vous voudrez. (Nouveau en MySQL 5.0.2)
          
        Lorsque cette documentation fait référence au mode strict,
        cela signifie qu'au moins un des modes
        STRICT_TRANS_TABLES ou
        STRICT_ALL_TABLES est activé.
      
La liste suivante présente les différents modes supportés :
            N'autorise pas la vérification totale des dates. Vérifie
            simplement que le mois est dans l'intervalle de 1 à 12, et
            que le jour est dans l'intervalle de de 1 à 31. C'est très
            pratique pour les applications Web où la date est obtenue
            de 3 champs différents, et que vous voulez stocker
            exactement la date saisie sans validation. Ce mode
            s'applique aux colonnes de type DATE et
            DATETIME. Il ne s'applique pas aux
            colonnes TIMESTAMP, qui demandent
            toujours une date valide.
          
            Ce mode est nouveau en MySQL 5.0.2. Avant 5.0.2, c'était le
            mode par défaut de gestion des dates. Depuis 5.0.2, activer
            le mode strict impose au serveur de vérifier la validité
            des dates, et non pas seulement les intervalles. Par
            exemple, '2004-04-31' est valide sans le
            mode strict, mais ne l'est plus avec le mode strict. Pour
            permettre ces valeurs malgré le mode strict, utilisez le
            mode ALLOW_INVALID_DATES.
          
            Traite ‘"’ comme un
            délimiteur d'identifiant (comme le caractère MySQL
            ‘`’) et non comme un
            délimiteur de chaînes. Vous pouvez toujours utiliser
            ‘`’ pour délimiter les
            identifiants en mode ANSI. Avec
            ANSI_QUOTES activée, vous ne pouvez pas
            utiliser les guillemets doubles pour délimiter une chaîne
            de caractères, car ce sera uniquement interprété comme un
            identifiant. (Nouveau en MySQL 4.0.0.)
          
            Produit une erreur en mode strict et sinon une alerte,
            lorsque MySQL doit tenter une division par 0 ou un
            MOD(X,0)) durant une commande
            INSERT/ UPDATE. Si ce
            mode n'est pas activé, MySQL retourne simplement
            NULL pour les divisions par zéro. Si
            utilisé avec l'attribut IGNORE, MySQL
            génère une alerte pour les divisions par zéro, mais le
            résultat de l'opération sera NULL.
            (Nouveau en MySQL 5.0.2)
          
            Permet les espaces entre le nom de la fonction et le
            caractère ‘(’. Cela force
            les noms de fonctions a être traités comme des mots
            réservés. En conséquence, si vous voulez accéder aux
            bases, tables et colonnes dont le nom est un mot réservé,
            vous devez le mettre entre délimiteurs. Par exemple, comme
            la fonction USER() existe, le nom de la
            table user de la base
            mysql et la colonne
            User de cette table doivent être
            protégés :
          
SELECT "User" FROM mysql."user";
(Nouveau en MySQL 4.0.0.)
            NO_AUTO_VALUE_ON_ZERO affecte la gestion
            des colonnes de type AUTO_INCREMENT.
            Normalement, vous générez le prochain numéro de séquence
            dans la colonne en insérant soit NULL
            soit 0 dedans.
            NO_AUTO_VALUE_ON_ZERO supprime ce
            comportement pour 0 pour que seule la
            valeur NULL génère le prochain numéro
            de séquence. Ce mode est utile si vous avez stocké la
            valeur 0 dans la colonne
            AUTO_INCREMENT de la table. Ce n'est pas
            recommandé. Par exemple, si vous voulez exporter une table
            avec mysqldump et que vous la rechargez,
            normalement MySQL va générer de nouveaux identifiants pour
            les lignes avec la valeur 0, ce qui
            entraînera une différence avec la table originale. En
            activant NO_AUTO_VALUE_ON_ZERO avant de
            recharger le fichier exporter, vous éviter de problème.
            Depuis MySQL 4.1.1, mysqldump va
            automatiquement inclure les commandes nécessaires dans
            l'export, pour activer
            NO_AUTO_VALUE_ON_ZERO. (Nouveau en MySQL
            4.1.1.)
          
            Lors de la création d'une table, ignore les directives
            INDEX DIRECTORY et DATA
            DIRECTORY. Cette option est pratique sur un
            esclave de réplication. (Nouveau en MySQL 4.0.15.)
          
            N'affiche pas les options spécifiques à MySQL dans le
            résultat de SHOW CREATE TABLE. Ce mode
            est utilisé par mysqldump dans un souci
            de portabilité. (Nouveau en MySQL 4.1.1.)
          
            N'affiche pas les options spécifiques à MySQL dans le
            résultat de SHOW CREATE TABLE. Ce mode
            est utilisé par mysqldump dans un souci
            de portabilité. (Nouveau en MySQL 4.1.1.)
          
            N'affiche pas les options de tables spécifiques à MySQL
            (comme ENGINE) dans le résultat de
            SHOW CREATE TABLE. Ce mode est utilisé
            par mysqldump dans un souci de
            portabilité. (Nouveau en MySQL 4.1.1.)
          
            Ne permet pas l'utilisation de
            '0000-00-00' comme date valide. Vous
            pouvez toujours insérer des dates nulles avec l'option
            IGNORE. (Nouveau en MySQL 5.0.2)
          
            N'accepte pas les dates où le mois ou le jour vaut 0. Si
            utilisé avec L'option IGNORE, la date
            '0000-00-00' sera insérée pour chaque
            date invalide. (Nouveau en MySQL 5.0.2)
          
            Dans les opérations de soustraction, ne marque pas le
            résultat UNSIGNED si un des opérandes
            est non signé. Notez que cela fait que UNSIGNED
            BIGINT n'est plus totalement utilisable dans tous
            les contextes. See Section 12.7, « Fonctions de transtypage ».
            (Nouveau en MySQL 4.0.2.)
          
            N'autorise pas les requêtes dont la clause GROUP
            BY fait référence à une colonne qui n'est pas
            sélectionnée. (Nouveau en MySQL 4.0.0.)
          
            Traite || comme un opérateur de
            concaténation (identique à CONCAT()) au
            lieu d'être un synonyme de OR. (Nouveau
            en MySQL 4.0.0.)
          
            Traite le type REAL comme un synonyme
            FLOAT plutôt que comme un synonyme de
            DOUBLE. (Nouveau en MySQL 4.0.0.)
          
Active le mode strict pour tous les moteurs de stockage. Les valeurs invalides sont rejetées. Plus de détails suivent. (Nouveau en MySQL 5.0.2)
Active le mode strict pour tous les moteurs de stockage transactionnels. Les valeurs invalides sont rejetées. Plus de détails suivent. (Nouveau en MySQL 5.0.2)
        Lorsque le mode strict est activé, MySQL retourne une erreur si
        une valeur est invalide ou manquante (aucune valeur fournie pour
        la colonne, et la colonne n'a pas de valeru
        DEFAULT explicite dans sa définition). Pour
        les tables transactionnelles, cela arrive lorsque le mode
        STRICT_ALL_TABLES et
        STRICT_TRANS_TABLES est activé. La commande
        est alors annulée. Pour les tables non-transactionnelles, MySQL
        gère les valeurs invalides comme ceci :
      
si la commande insère ou modifie une seule ligne, l'erreur survient si la valeur est invalide ou manquante. La commande est annulée et la table reste intacte. Si la commande insère ou modifie plusieurs lignes, l'effet dépend de l'option stricte activée :
            Pour le mode STRICT_ALL_TABLES, si une
            valeur est invalide ou manquante dans la première ligne,
            MySQL retourne une erreur et aucune ligne n'est modifiée.
            Si une valeur est invalide ou manquante à partir de la
            seconde ligne, MySQL retourne une erreur et ignore le reste
            des lignes. Cependant, dans ce cas, les premières lignes
            restent modifiées ou insérées. Cela signifie que vous
            risquez d'obtenir une opération partielle, ce qui n'est pas
            forcément souhaitable. Pour éviter cela, il est alors
            recommandé d'utiliser des commandes uni-lignes.
          
            Pour le mode STRICT_TRANS_TABLES, si une
            valeur est invalide ou manquante pour la première ligne,
            MySQL retourne une erreur et aucune ligne n'est modifiée.
            Pour les lignes suivantes, si une valeur est invalide, MySQL
            insère la valeur valide la plus proche. Si une valeur
            manque, MySQL insère explicitement la valeur par défaut
            pour ce type de données. Dans ce cas, MySQL génère une
            alerte, et continue le traitement.
          
        Le mode strict interdit l'utilisation de dates invalides comme
        '2004-04-31'. Il n'interdit pas les dates
        avec des 0 comme 2004-04-00' ou encore les
        dates ``zéro''. Pour les interdire, il faut activer les modes
        NO_ZERO_IN_DATE et
        NO_ZERO_DATE.
      
        Si vous n'utilisez pas de mode strict, c'est à dire ni
        STRICT_TRANS_TABLES ni
        STRICT_ALL_TABLES, MySQL génère une alerte
        pour toutes les valeurs qui sont adaptées pour être
        insérées. See Section 13.5.3.19, « SHOW WARNINGS | ERRORS ».
      
        Les modes suivants sont fournis comme raccourcis pour
        différentes combinaisons des valeurs précédentes. Tous les
        raccourcis sont disponibles depuis MySQL 4.1.1,
        hormisTRADITIONAL (5.0.2).
      
            Equivalent à REAL_AS_FLOAT,
            PIPES_AS_CONCAT,
            ANSI_QUOTES,
            IGNORE_SPACE,
            ONLY_FULL_GROUP_BY. See
            Section 1.5.3, « Exécuter MySQL en mode ANSI ».
          
            Equivalent à PIPES_AS_CONCAT,
            ANSI_QUOTES,
            IGNORE_SPACE,
            NO_KEY_OPTIONS,
            NO_TABLE_OPTIONS,
            NO_FIELD_OPTIONS.
          
            Equivalent à PIPES_AS_CONCAT,
            ANSI_QUOTES,
            IGNORE_SPACE,
            NO_KEY_OPTIONS,
            NO_TABLE_OPTIONS,
            NO_FIELD_OPTIONS.
          
            Equivalent à PIPES_AS_CONCAT,
            ANSI_QUOTES,
            IGNORE_SPACE,
            NO_KEY_OPTIONS,
            NO_TABLE_OPTIONS,
            NO_FIELD_OPTIONS.
          
            Equivalent à NO_FIELD_OPTIONS.
          
            Equivalent à NO_FIELD_OPTIONS.
          
            Equivalent à PIPES_AS_CONCAT,
            ANSI_QUOTES,
            IGNORE_SPACE,
            NO_KEY_OPTIONS,
            NO_TABLE_OPTIONS,
            NO_FIELD_OPTIONS.
          
            Equivalent à PIPES_AS_CONCAT,
            ANSI_QUOTES,
            IGNORE_SPACE,
            NO_KEY_OPTIONS,
            NO_TABLE_OPTIONS,
            NO_FIELD_OPTIONS.
          
            Equivalent à STRICT_TRANS_TABLES,
            STRICT_ALL_TABLES,
            NO_ZERO_IN_DATE,
            NO_ZERO_DATE,
            ERROR_FOR_DIVISION_BY_ZERO.
          
        Le serveur entretient de nombreuses variables système qui
        indiquent comment il est configuré. Toutes les variables ont
        des valeurs par défaut. Elles peuvent être configuré au
        lancement du serveur, avec les options de ligne de commande, ou
        bien durant l'exécution, avec la commande
        SET.
      
        Depuis MySQL version 4.0.3, le serveur mysqld
        entretient deux types de variables. Les variables globales, qui
        affectent les opérations générales du serveur. Et les
        variables de session qui affectent les comportements individuels
        des connexions.
      
        Lorsque mysqld démarre, toutes les variables
        globales sont initialisées à partir des arguments passés en
        ligne de commande et des fichiers de configuration. Vous pouvez
        changer ces valeurs avec la commande SET
        GLOBAL. Lorsqu'un nouveau thread est créé, les
        variables spécifiques aux threads sont initialisées à partir
        des variables globales et ne changeront pas même si vous
        utilisez la commande SET GLOBAL var_name.
        Pour changer une variable globale, vous devez avoir les droits
        de SUPER.
      
        Le serveur entretient aussi un jeu de variables de session pour
        chaque client qui se connecte. Les variables de session du
        serveur sont initialisées au moment de la connexion, en
        utilisant les valeurs correspondantes des variables globales.
        Pour les variables de session qui sont dynamiques, le client
        peut les changer avec la commande SET SESSION
        var_name. Modifier une variable de session ne requiert
        aucun droit spécifique, mais le client ne modifiera le
        comportement du serveur que pour sa connexion, et non pour les
        connexions des autres.
      
        Une modification de variable globale est visible par tous les
        clients qui accèdent aux variables globales. Cependant, elle
        n'affectera les connexions des clients que pour les nouvelles
        connexions. Les variables de sessions déjà en court
        continueront à fonctionner avec la même configuration,
        jusqu'à leur déconnexion. Même le client qui a émis la
        commande SET GLOBAL ne verra aucun
        changement.
      
        Lorsque vous modifiez une variable avec une option de
        démarrage, les valeurs de variables peuvent être spécifiées
        avec le suffixe K, M ou
        G, pour indiquer des kilo-octets, des
        megaoctets ou des gigaoctets. Par exemple, pour lancer le
        serveur avec une taille de buffer de clé de 16 Mo, vous pouvez
        utiliser :
      
mysqld --key_buffer_size=16M
Avant MySQL 4.0, vous deviez utiliser la syntaxe suivante :
mysqld --set-variable=key_buffer_size=16M
        La lettre de suffixe peut être en majuscule ou en minuscule :
        16M et 16m sont
        équivalents.
      
        Durant l'exécution, utilisez la commande SET
        pour donner de nouvelles valeurs aux variables système. Dans ce
        contexte, les lettres de suffixes ne pourront pas être
        utilisées. Leur valeur peut être calculée avec l'expression
        suivante :
      
mysql> SET sort_buffer_size = 10 * 1024 * 1024;
        Pour spécifier explicitement si vous voulez modifier une
        variable globale ou une variable de session, utilisez les
        options GLOBAL et
        SESSION :
      
mysql>SET GLOBAL sort_buffer_size = 10 * 1024 * 1024;mysql>SET SESSION sort_buffer_size = 10 * 1024 * 1024;
Si cette option est omise, la variable de session sera modifiée.
Les variables qui peuvent être modifiées durant l'exécution sont listées dans la section Section 5.2.3.1, « Variables système dynamiques ».
        Si vous voulez restreindre le maximum possible d'une variable
        système, modifiée avec SET, vous pouvez
        spécifier ce maximum avec les options de la forme
        --maximum-var_name au lancement du serveur. Par
        exemple, pour éviter que la valeur de
        query_cache_size dépasse 32 Mo, utilisez
        l'option --maximum-query_cache_size=32M. Cette
        fonctionnalité est disponible depuis MySQL 4.0.2.
      
        Vous pouvez découvrir les variables système et leur valeur
        avec la commande SHOW VARIABLES. Voyez
        Section 9.4, « Variables système » pour plus d'informations.
      
mysql> SHOW VARIABLES;
+---------------------------------+------------------------------+
| Variable_name                   | Value                        |
+---------------------------------+------------------------------|
| back_log                        | 50                           |
| basedir                         | /usr/local/mysql             |
| bdb_cache_size                  | 8388572                      |
| bdb_home                        | /usr/local/mysql             |
| bdb_log_buffer_size             | 32768                        |
| bdb_logdir                      |                              |
| bdb_max_lock                    | 10000                        |
| bdb_shared_data                 | OFF                          |
| bdb_tmpdir                      | /tmp/                        |
| bdb_version                     | Sleepycat Software: ...      |
| binlog_cache_size               | 32768                        |
| bulk_insert_buffer_size         | 8388608                      |
| character_set                   | latin1                       |
| character_sets                  | latin1 big5 czech euc_kr     |
| concurrent_insert               | ON                           |
| connect_timeout                 | 5                            |
| convert_character_set           |                              |
| datadir                         | /usr/local/mysql/data/       |
| default_week_format             | 0                            |
| delay_key_write                 | ON                           |
| delayed_insert_limit            | 100                          |
| delayed_insert_timeout          | 300                          |
| delayed_queue_size              | 1000                         |
| flush                           | OFF                          |
| flush_time                      | 0                            |
| ft_boolean_syntax               | + -><()~*:""&|               |
| ft_max_word_len                 | 84                           |
| ft_min_word_len                 | 4                            |
| ft_query_expansion_limit        | 20                           |
| ft_stopword_file                | (built-in)                   |
| have_bdb                        | YES                          |
| have_innodb                     | YES                          |
| have_isam                       | YES                          |
| have_openssl                    | YES                          |
| have_query_cache                | YES                          |
| have_raid                       | NO                           |
| have_symlink                    | DISABLED                     |
| init_file                       |                              |
| innodb_additional_mem_pool_size | 1048576                      |
| innodb_buffer_pool_size         | 8388608                      |
| innodb_data_file_path           | ibdata1:10M:autoextend       |
| innodb_data_home_dir            |                              |
| innodb_fast_shutdown            | ON                           |
| innodb_file_io_threads          | 4                            |
| innodb_flush_log_at_trx_commit  | 1                            |
| innodb_flush_method             |                              |
| innodb_force_recovery           | 0                            |
| innodb_lock_wait_timeout        | 50                           |
| innodb_log_arch_dir             |                              |
| innodb_log_archive              | OFF                          |
| innodb_log_buffer_size          | 1048576                      |
| innodb_log_file_size            | 5242880                      |
| innodb_log_files_in_group       | 2                            |
| innodb_log_group_home_dir       | ./                           |
| innodb_mirrored_log_groups      | 1                            |
| innodb_thread_concurrency       | 8                            |
| interactive_timeout             | 28800                        |
| join_buffer_size                | 131072                       |
| key_buffer_size                 | 16773120                     |
| key_cache_age_threshold         | 300                          |
| key_cache_block_size            | 1024                         |
| key_cache_division_limit        | 100                          |
| language                        | /usr/local/mysql/share/...   |
| large_files_support             | ON                           |
| local_infile                    | ON                           |
| locked_in_memory                | OFF                          |
| log                             | OFF                          |
| log_bin                         | OFF                          |
| log_slave_updates               | OFF                          |
| log_slow_queries                | OFF                          |
| log_update                      | OFF                          |
| log_warnings                    | OFF                          |
| long_query_time                 | 10                           |
| low_priority_updates            | OFF                          |
| lower_case_table_names          | 0                            |
| max_allowed_packet              | 1047552                      |
| max_binlog_cache_size           | 4294967295                   |
| max_binlog_size                 | 1073741824                   |
| max_connect_errors              | 10                           |
| max_connections                 | 100                          |
| max_delayed_threads             | 20                           |
| max_error_count                 | 64                           |
| max_heap_table_size             | 16777216                     |
| max_join_size                   | 4294967295                   |
| max_relay_log_size              | 0                            |
| max_sort_length                 | 1024                         |
| max_tmp_tables                  | 32                           |
| max_user_connections            | 0                            |
| max_write_lock_count            | 4294967295                   |
| myisam_max_extra_sort_file_size | 268435456                    |
| myisam_max_sort_file_size       | 2147483647                   |
| myisam_recover_options          | force                        |
| myisam_repair_threads           | 1                            |
| myisam_sort_buffer_size         | 8388608                      |
| net_buffer_length               | 16384                        |
| net_read_timeout                | 30                           |
| net_retry_count                 | 10                           |
| net_write_timeout               | 60                           |
| open_files_limit                | 1024                         |
| pid_file                        | /usr/local/mysql/name.pid    |
| port                            | 3306                         |
| protocol_version                | 10                           |
| query_cache_limit               | 1048576                      |
| query_cache_size                | 0                            |
| query_cache_type                | ON                           |
| read_buffer_size                | 131072                       |
| read_rnd_buffer_size            | 262144                       |
| rpl_recovery_rank               | 0                            |
| server_id                       | 0                            |
| skip_external_locking           | ON                           |
| skip_networking                 | OFF                          |
| skip_show_database              | OFF                          |
| slave_net_timeout               | 3600                         |
| slow_launch_time                | 2                            |
| socket                          | /tmp/mysql.sock              |
| sort_buffer_size                | 2097116                      |
| sql_mode                        |                              |
| table_cache                     | 64                           |
| table_type                      | MYISAM                       |
| thread_cache_size               | 3                            |
| thread_stack                    | 131072                       |
| timezone                        | EEST                         |
| tmp_table_size                  | 33554432                     |
| tmpdir                          | /tmp/:/mnt/hd2/tmp/          |
| tx_isolation                    | READ-COMMITTED               |
| version                         | 4.0.4-beta                   |
| wait_timeout                    | 28800                        |
+---------------------------------+------------------------------+
        La plupart des variables système sont présentées ici. Les
        variables sans version sont présente depuis MySQL 3.22. Les
        variables système InnoDB sont listées dans
        Section 15.5, « Options de démarrage InnoDB ».
      
Les valeurs pour les tailles de buffer, longueur et taille de pile sont données en octets, à moins que cela ne soit spécifié autrement.
Les informations sur le choix des valeurs de ces paramètres est disponible dans Section 7.5.2, « Réglage des paramètres du serveur ».
            ansi_mode
          
            Vaut ON si mysqld a
            été démarré en mode --ansi. See
            Section 1.5.3, « Exécuter MySQL en mode ANSI ». Cette variable a été ajoutée
            en MySQL 3.23.6 et supprimée en 3.23.41. Voyez la
            description de sql_mode.
          
            back_log
          
            Le nombre de connexions sortantes que MySQL peut supporter.
            Cette valeur entre en jeu lorsque le thread principal MySQL
            re¸oit de très nombreuses requêtes de connexions en très
            peu de temps. MySQL prend un peu de temps (même si c'est
            très peu de temps), pour vérifier la connexion et
            démarrer un nouveau thread. La valeur de
            back_log indique combien de requête
            seront mises en attente durant ce temps. Vous devrez
            augmenter ce nombre si vous voulez mettre en attente plus de
            requêtes durant une courte période de temps.
          
            En d'autres termes, cette valeur est la taille de la queue
            d'attente pour les connexions TCP/IP entrantes. Votre
            système d'exploitation a ses propres limites pour ce type
            de queue. La page du manuel Unix
            listen(2) doit contenir plus de détails.
            Vérifiez la documentation de votre OS pour connaître la
            valeur maximale de votre système. Si vous donne une valeur
            à back_log qui est plus grande que celle
            que votre système supporte, cela restera sans effet.
          
            basedir
          
            Le dossier d'installation de MySQL. La valeur de l'option
            --basedir.
          
            bdb_cache_size
          
            Le buffer qui est alloué pour mettre en cache des lignes et
            des index pour les tables BDB. Si vous
            n'utilisez pas la tables BDB, vous
            devriez démarrer mysqld avec l'option
            --skip-bdb pour ne pas gaspiller de
            mémoire. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.14.
          
            bdb_home
          
            Le dossier de base des tables BDB. Cette
            valeur doit être la même que celle de la variable
            datadir. Cette variable a été ajoutée
            en MySQL 3.23.14.
          
            bdb_log_buffer_size
          
            Le buffer qui est alloué pour mettre en cache des lignes et
            des index pour les tables BDB. Si vous
            n'utilisez pas la tables BDB, vous
            devriez démarrer mysqld avec l'option
            --skip-bdb pour ne pas gaspiller de
            mémoire. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.31.
          
            bdb_logdir
          
            Le dossier où le moteur BDB écrit les
            fichiers de log. C'est la valeur de l'option
            --bdb-logdir. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.14.
          
            bdb_max_lock
          
            Le nombre maximum de verrous (par défaut 10 000) que vous
            pouvez activer simultanément dans une table
            BDB. Vous devriez augmenter cette valeur
            si vous obtenez des erreurs du type bdb: Lock table
            is out of available locks ou Got error 12
            from ... lorsque vous avez de longues transactions
            ou que mysqld doit examiner de nombreuses
            lignes pour calculer la requête.
          
bdb: Lock table is out of available locks Got error 12 from ...
Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.29.
            bdb_shared_data
          
            Vaut ON si vous utilisez l'option
            --bdb-shared-data. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.29.
          
            bdb_tmpdir
          
            La valeur de l'option --bdb-tmpdir. Cette
            variable a été ajoutée en MySQL 3.23.14.
          
            bdb_version
          
            La version du moteur BDB. Cette variable
            a été ajoutée en MySQL 3.23.31.
          
            binlog_cache_size
          
            La taille du cache qui contient les requêtes SQL destinées
            au log binaire, durant une transaction. Un cache binaire est
            alloué à chaque client si le serveur supporte les moteurs
            transactionnel, et depuis MySQL 4.1.2, si le serveur a un
            log binaire activé (option --log-bin). Si
            vous utilisez souvent de grandes transactions
            multi-requêtes, vous devez augmenter cette valeur pour
            améliorer les performances. Les variables
            Binlog_cache_use et
            Binlog_cache_disk_use sont aussi utiles
            pour optimiser la taille de cette variable. Cette variable a
            été ajoutée en MySQL 3.23.29. See
            Section 5.9.4, « Le log binaire ».
          
            bulk_insert_buffer_size
          
            MyISAM utilise une cache hiérarchisé
            pour les insertions de masses (c'est à dire INSERT
            ... SELECT, INSERT ... VALUES (...),
            (...), ..., et LOAD DATA
            INFILE). Cette variable limite la taille du cache
            en octets, par threads. Utiliser la valeur de 0 va
            désactiver cette optimisation.
            Note : ce cache est
            uniquement utilisé lorsque vous ajoutez des données dans
            une table non-vide. Par défaut, cette option vaut 8 Mo.
            Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.3. Cette
            variable s'appelait
            myisam_bulk_insert_tree_size.
          
            character_set
          
            Le jeu de caractères par défaut. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.3, puis retirée en MySQL 4.1.1 et
            remplacées par différentes variables
            character_set_xxx.
          
            character_set_client
          
Le jeu de caractères pour les commandes du client. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.1.
            character_set_connection
          
Le jeu de caractères utilisé pour les littéraux qui n'ont pas d'indication de jeu de caractères, pour certaines fonctions et pour les conversions de nombres vers une chaîne. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.1.
            character_set_database
          
            Le jeu de caractères par défaut pour les bases de
            données. Le serveur modifie cette variable à chaque fois
            que la base de données par défaut change. S'il n'y a pas
            de base de données par défaut, cette variable prend la
            valeur de character_set_server. Cette
            variable a été ajoutée en MySQL 4.1.1.
          
            character_set_results
          
Le jeu de caractères utilisé pour retourner des résultats au client. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.1.
            character_set_server
          
Le jeu de caractères par défaut pour le serveur. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.1.
            character_set_system
          
            Le jeu de caractères utilisé par le serveur pour stocker
            des identifiants. Cette valeur est toujours
            utf8. Cette variable a été ajoutée en
            MySQL 4.1.1.
          
            character_sets
          
Les jeux de caractères supportés. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.15.
            collation_connection
          
Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.1.
            collation_database
          
            La collation utilisée par la base de données par défaut.
            Le serveur modifie cette variable à chaque fois que la base
            de données par défaut change. S'il n'y a pas de base de
            données par défaut, cette variable prend la valeur de
            collation_server. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 4.1.1.
          
            collation_server
          
La collation par défaut du serveur. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.1.
            concurrent_insert
          
            Si cette option vaut ON, MySQL va vous
            permettre de réaliser des commandes
            INSERT sur les tables
            MyISAM en même temps que d'autres
            commandes SELECT seront exécutées. Vous
            pouvez désactiver cette option en démarrant
            mysqld avec l'option
            --safe or --skip-new.
            Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.7.
          
            Le nombre de secondes d'attente d'un paquet de connexion
            avant de conclure avec une erreur Bad
            handshake.
          
            datadir
          
            Le dossier de données de MySQL. C'est la valeur de l'option
            --datadir.
          
            default_week_format
          
            Le mode par défaut pour la fonction
            WEEK(). Cette variable a été ajoutée
            en MySQL 4.0.14.
          
            delay_key_write
          
            Les options pour les tables MyISAM. Elles
            peuvent prendre l'une des valeurs suivantes :
          
| Option | Description | 
OFF | DELAYED_KEY_WRITE est ignoré. | 
ON | (Par défaut) MySQL va honorer l'option
                    DELAY_KEY_WRITE de
                    CREATE TABLE. | 
ALL | Toutes les nouvelles tables ouvertes sont traitées comme si elles
                    étaient créées avec l'option
                    DELAY_KEY_WRITE. | 
            Si DELAY_KEY_WRITE est activé, cela
            signifie que le buffer de clé des tables ayant cette option
            ne seront pas écrit sur le disque dès la fin de la
            modification de la table, mais attendrons que la table soit
            écrite. Cela accélère notablement les écritures des
            modifications, mais il faut penser à ajouter une
            vérification automatique des tables au démarrage avec
            --myisam-recover=BACKUP,FORCE. Voir aussi
            Section 5.2.1, « Options de ligne de commande de mysqld » et
            Section 14.1.1, « Options de démarrage MyISAM ».
          
            Notez que --external-locking n'offre aucune
            protection contre les corruptions d'index pour les tables
            qui utilisent les écritures retardées de clés.
          
Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.8.
            delayed_insert_limit
          
            Après avoir inséré
            delayed_insert_limit lignes, le
            gestionnaire de INSERT DELAYED va
            vérifiez si il n'y a pas de commande
            SELECT en attente. Si c'est le cas, il va
            autoriser ces commandes avant de continuer.
          
            delayed_insert_timeout
          
            Combien de temps le thread INSERT DELAYED
            doit attendre les commandes INSERT avant
            de s'achever.
          
            delayed_queue_size
          
            Quelle taille de file (en lignes) doit être allouée pour
            gérer les commandes INSERT DELAYED. Si
            la file se remplit, tous les clients qui émettent des
            commandes INSERT DELAYED devront attendre
            un peu de place avant de pouvoir continuer.
          
            flush
          
            Cette option vaut ON si vous avez
            démarré MySQL avec l'option --flush.
            Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.22.9.
          
            flush_time
          
            Si cette option a une valeur non nulle, toutes les
            flush_time secondes, toutes les tables
            seront fermées (pour libérez des ressources et
            synchroniser les index sur le disque). Nous ne recommandons
            cette option que sur les systèmes Windows 9x/Me, ou les
            systèmes qui ont très peu de ressources. Cette variable a
            été ajoutée en MySQL 3.22.18.
          
            ft_boolean_syntax
          
            Liste des opérateurs supportés par IN BOOLEAN
            MODE. Cette variable a été ajoutée en MySQL
            4.0.1. See Section 12.6.1, « Booléens de recherches en texte intégral ».
          
            La valeur par défaut de cette variable est '+
            -><()~*:""&|'. Les règles pour modifier
            cette valeur sont les suivantes :
          
La fonction de l'opérateur est déterminée par sa position dans la chaîne.
La chaîne de remplacement doit faire 14 caractères.
Chaque caractère doit être ASCII, non-alphanumérique.
Le premier ou le deuxième caractère doit être un espace.
Aucun doublon n'est autorisé, hormis les opérateurs guillemets aux positions 11 et 12. Ceux deux caractères ne sont pas obligatoirement les mêmes, mais ils sont les deux qui peuvent l'être.
                  Les positions 10, 13 et 14 (qui sont par défaut
                  ‘:’,
                  ‘&’ et
                  ‘|’) sont réservées
                  pour une utilisation ultérieure.
                
            ft_max_word_len
          
            La taille maximale d'un mot à inclure dans un index
            FULLTEXT. Cette variable a été ajoutée
            en MySQL 4.0.0.
          
            Note  : les index
            FULLTEXT doivent être reconstruits
            après chaque modification de cette variable. Utilisez
            REPAIR TABLE tbl_name QUICK.
          
            ft_min_word_len
          
            La taille minimale d'un mot à inclure dans un index
            FULLTEXT. Cette variable a été ajoutée
            en MySQL 4.0.0.
          
            Note  : les index
            FULLTEXT doivent être reconstruits
            après chaque modification de cette variable. Utilisez
            REPAIR TABLE tbl_name QUICK.
          
            ft_query_expansion_limit
          
            Le nombre de solutions générales à utiliser pour les
            extensions de recherche avec WITH QUERY
            EXPANSION. Cette variable a été ajoutée en
            MySQL 4.1.1.
          
            ft_stopword_file
          
            Une fichier dans lequel lire une liste de mots interdits
            pour les recherches en texte plein. Tous les mots du fichier
            seront utilisés : les commentaires ne sont
            pas respectés. Par défaut, des listes de mots
            interdits internes sont utilisés, tels que définis dans
            myisam/ft_static.c). En donnant à
            cette option la valeur d'une chaîne vide
            "", vous désactivez le filtre de mots
            interdits.
          
            Note  : les index
            FULLTEXT doivent être reconstruits
            après chaque modification de cette variable. Utilisez la
            commande REPAIR TABLE tbl_name QUICK.
            Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.0.
          
            group_concat_max_len
          
            La taille maximale de la chaîne résultat de
            GROUP_CONCAT(). Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 4.1.0.
          
            have_bdb
          
            YES si mysqld supporte
            les tables BDB.
            DISABLED si --skip-bdb a
            été utilisé. Cette variable a été ajoutée en MySQL
            3.23.30.
          
            have_innodb
          
            YES si mysqld supporte
            les tables InnoDB.
            DISABLED si
            --skip-innodb a été utilisé. Cette
            variable a été ajoutée en MySQL 3.23.37.
          
            have_isam
          
            YES si mysqld supporte
            les tables ISAM.
            DISABLED si --skip-isam
            a été utilisé. Cette variable a été ajoutée en MySQL
            3.23.30.
          
            have_raid
          
            YES si mysqld supporte
            les tables RAID. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.30.
          
            have_openssl
          
            YES si mysqld supporte
            le chiffrement SSL avec le protocole de communication client
            / serveur. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.43.
          
            init_connect
          
Une chaîne a exécuter sur le serveur lors de chaque connexion. La chaîne est constituée d'une ou plusieurs commandes SQL. Pour spécifier une commande multiple, séparez les requêtes individuelles par des points-virgules. Cette variable a été ajoutée en MySQL version 4.1.2.
            Par exemple, chaque client commence par défaut avec le mode
            d'auto-validation activé. Il n'y a pas de variable globale
            à spécifier pour désactiver l'auto-validation, et
            init_connect peut servir à ¸a :
          
SET GLOBAL init_connect='SET AUTOCOMMIT=0';
Cette variable peut aussi être configurée en ligne de commande ou dans un fichier d'options. Pour assigner la variable comme montré dans le fichier d'options, ajoutez ces lignes là :
[mysqld] init_connect='SET AUTOCOMMIT=0'
Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.2.
            init_file
          
            Le nom du fichier spécifié avec l'option
            --init-file lorsque vous démarrez le
            serveur. C'est un fichier qui contient les requêtes SQL que
            vous voulez voir exécutées dès le démarrage. Chaque
            commande doit être sur une seule ligne, et ne doit pas
            inclure de commentaires. Cette variable a été ajoutée en
            MySQL 3.23.2.
          
            init_slave
          
            Cette variable est similaire à
            init_connect, mais la chaîne doit être
            exécutée par l'esclave, à chaque démarrage du thread
            SQL. Le format de la chaîne est le même que pour la
            variable init_connect. Cette variable a
            été ajoutée en MySQL 4.1.2.
          
            innodb_xxx
          
            Les variables système de InnoDB sont
            listées dans Section 15.5, « Options de démarrage InnoDB ».
          
            interactive_timeout
          
            Le nombre de secondes durant lequel le serveur attend une
            activité de la part de la connexion avant de la fermée. Un
            client interactif est un client qui utilise l'option
            CLIENT_INTERACTIVE avec
            mysql_real_connect(). Voir aussi
            wait_timeout.
          
            join_buffer_size
          
La taille du buffer qui est utilisée pour les jointures complètes (les jointures qui n'utilisent pas d'index). Ce buffer est alloué une fois pour chaque jointure entre deux tables. Augmentez cette valeur si vous voulez obtenir des jointures plus rapides, lorsque l'ajout d'index n'est pas possible. Normalement, le mieux est d'ajouter de bons index.
            Les blocs d'index des tables MyISAM et
            ISAM sont mis en buffer et partagés par
            tous les threads. key_buffer_size est la
            taille du buffer utilisé. Le buffer de clé est aussi
            appelé le cache de clé.
          
Augmentez cette valeur pour obtenir une meilleure gestion des index (pour les lectures et écritures multiples), autant que vous le pouvez : 64 Mo sur une machine de 256 Mo est une valeur répandue. Toutefois, si vous utilisez une valeur trop grande (par exemple, plus de 50% de votre mémoire totale), votre système risque de commencer à utiliser sa mémoire swap, et devenir très lent. N'oubliez pas que MySQL ne met pas en cache les données lues, et il faut laisser le système d'exploitation respirer.
            Pour obtenir encore plus de vitesse lors de l'écriture de
            plusieurs lignes en même temps, utilisez LOCK
            TABLES. See Section 13.4.5, « Syntaxe de LOCK TABLES/UNLOCK TABLES ».
          
            Vous pouvez vérifier les performances du buffer de clés
            avec la commande SHOW STATUS et en
            examinant les variables
            Key_read_requests,
            Key_reads,
            Key_write_requests et
            Key_writes. See Section 13.5.3, « Syntaxe de SHOW ».
          
            Le ratio Key_reads/Key_read_requests doit
            normalement être inférieur à 0.01. Le ratio
            Key_writes/Key_write_requests est
            généralement près de 1 si vous utilisez essentiellement
            des modifications et des effacements mais il peut être plus
            petit si vous avez des modifications qui changent plusieurs
            lignes en même temps, ou si vous utilisez l'option
            DELAY_KEY_WRITE.
          
            La fraction du buffer de clé utilisée est déterminée
            avec la variable key_buffer_size en
            conjonction avec la variable
            Key_blocks_used et la taille de bloc de
            buffer. Depuis MySQL 4.1.1, la taille de bloc de buffer est
            disponible dans la variable serveur
            key_cache_block_size. La fraction
            utilisée du buffer est :
          
(Key_blocks_used * key_cache_block_size) / key_buffer_size
Avant MySQL 4.1.1, les blocs du cache de clé étaient de 1024 octets, ce qui fait que la fraction utilisée était :
(Key_blocks_used * 1024) / key_buffer_size
            key_cache_age_threshold
          
            Cette valeur contrôle le transit des buffers d'une
            sous-chaîne de cache de clé vers une autre, moins
            prioritaire. Les valeurs les plus basses accroissent la
            vitesse de transit. La valeur minimale est de 100. La valeur
            par défaut est 300. Cette variable a été ajoutée en
            MySQL 4.1.1. See Section 7.4.6, « Le  cache de clé des tables MyISAM ».
          
            key_cache_block_size
          
            La taille du bloc de cache de clé, en octets. La valeur par
            défaut est 1024. Cette variable a été ajoutée en MySQL
            4.1.1. See Section 7.4.6, « Le  cache de clé des tables MyISAM ».
          
            key_cache_division_limit
          
            Le point de division entre la sous-chaîne prioritaire et la
            seconde sous-chaîne. Cette valeur est le pourcentage du
            buffer à utiliser pour la sous-chaîne secondaire. Les
            valeurs possibles vont de 1 à 100. La valeur par défaut
            est 100. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.1. See
            Section 7.4.6, « Le  cache de clé des tables MyISAM ».
          
            language
          
La langue utilisée pour les message d'erreurs.
            large_file_support
          
            Si mysqld a été compilé avec le
            support des grands fichiers. Cette variable a été ajoutée
            en MySQL 3.23.28.
          
            local_infile
          
            Si mysqld a été configuré avec le
            support de LOCAL pour les commandes
            LOAD DATA INFILE. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 4.0.3.
          
            locked_in_memory
          
            Si mysqld a été verrouillé en mémoire
            avec --memlock Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.25.
          
            log
          
Si le log de toutes les requêtes est activé. See Section 5.9.2, « Le log général de requêtes ».
            log_bin
          
Si le log binaire est activé. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.14. See Section 5.9.4, « Le log binaire ».
            log_slave_updates
          
Si les modifications des esclaves doivent être enregistrées. Le log binaire doit être activé pour que cette option fonctionne. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.17. See Section 6.8, « Options de démarrage de la réplication ».
            log_slow_queries
          
            Indique si les requêtes lentes doivent être enregistrées.
            ``Lente'' est déterminé par la valeur de
            long_query_time. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 4.0.2. See
            Section 5.9.5, « Le log des requêtes lentes ».
          
            log_update
          
Si le log de modification est activé. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.22.18. Notez que le log binaire est préférable au log de modifications, qui n'est plus disponible en MySQL 5.0. See Section 5.9.3, « Le log de modification ».
            long_query_time
          
            Si une requête prend plus de
            long_query_time secondes, le compteur de
            requêtes lentes Slow_queries sera
            incrémenté. Si vous utilisez l'option
            --log-slow-queries, ces requêtes seront
            enregistrées dans un historique de requêtes lentes. Cette
            durée est mesurée en temps réel, et non pas en temps
            processus, ce qui fait que les requêtes qui seraient juste
            sous la limite avec un système légèrement chargé,
            pourrait être au dessus avec le même système, mais
            chargé. See Section 5.9.5, « Le log des requêtes lentes ».
          
            low_priority_updates
          
            Si cette option vaut 1, toutes les
            requêtes INSERT,
            UPDATE, DELETE et
            LOCK TABLE WRITE attendent qu'il n'y ait
            plus de SELECT ou de LOCK TABLE
            READ en attente pour cette table. Cette variable
            s'appelait avant
            sql_low_priority_updates. Cette variable
            a été ajoutée en MySQL 3.22.5.
          
            lower_case_table_names
          
Si cette option vaut 1, les noms de tables sont stockées en minuscules sur le disque, et les comparaisons de nom de tables seront insensibles à la casse. Depuis la version 4.0.2, cette option s'applique aussi aux noms de bases. Depuis la version 4.1.1 cette option s'applique aussi aux alias de table. See Section 9.2.2, « Sensibilité à la casse pour les noms ».
            Vous ne devez pas mettre cette variable
            à 0 si vous utilisez MySQL sur un serveur qui n'a pas de
            sensibilité à la casse au niveau du système de fichiers
            (comme Windows ou Mac OS X). Nouveau en 4.0.18 : si cette
            variable vaut 0 est que le système de fichier n'est pas
            sensible à la casse, MySQL va automatiquement donner la
            valeur de 2 à lower_case_table_names.
          
            max_allowed_packet
          
La taille maximale d'un paquet.
            Le buffer de message est initialisé avec
            net_buffer_length octets, mais peut
            grandir jusqu'à max_allowed_packet
            octets lorsque nécessaire. Cette valeur est par défaut
            petit, pour intercepter les gros paquets, probablement
            erronés.
          
            Vous devez augmenter cette valeur si vous utilisez de
            grandes colonnes BLOB. Cette valeur doit
            être aussi grande que le plus grand BLOB
            que vous utiliserez. Le protocole limite actuellement
            max_allowed_packet à 16 Mo en MySQL 3.23
            et 1 Go en MySQL 4.0.
          
            max_binlog_cache_size
          
            Si une transaction multi-requête requiert plus que cette
            quantité de mémoire, vous obtiendrez une erreur
            "Multi-statement transaction required more than
            'max_binlog_cache_size' bytes of storage". Cette
            variable a été ajoutée en MySQL 3.23.29.
          
            max_binlog_size
          
            Disponible depuis la version 3.23.33. Si vous écrivez dans
            le log binaire (de réplication) et que cela dépasse la
            taille de max_binlog_size, une erreur
            sera indiquée. Vous ne pouvez pas donner à
            max_binlog_size une valeur inférieure à
            1024 octets, ou plus grande que 1 Go. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.33.
          
            Notez bien si vous utilisez les transactions : une
            transaction est écrite en une seule fois dans le log
            binaire, et elle ne peut pas être répartie en plusieurs
            fichiers. Par conséquent, si vous avez de grandes
            transactions, vous verrez peut être des fichiers de log
            plus grand que max_binlog_size.
          
            Si max_relay_log_size vaut 0, la valeur
            de max_binlog_size s'applique aussi aux
            logs de relais. max_relay_log_size a
            été ajoutée en MySQL 4.0.14.
          
            max_connect_errors
          
            S'il y a plus que max_connect_errors
            connexion interrompues depuis un même hôte, cet hôte sera
            bloqué dans ses prochaines tentatives de connexions. Vous
            pouvez débloquer un hôte avec la commande FLUSH
            HOSTS.
          
            max_connections
          
            Le nombre maximal de clients simultanés accepté. En
            augmentant cette valeur, vous augmentez le nombre de
            pointeur de fichier que requiert mysqld.
            Voyez la section Section 7.4.8, « Quand MySQL ouvre et ferme les tables » pour des
            commentaires sur les pointeurs de fichiers. Voyez aussi la
            section Section A.2.6, « Erreur Too many connections  ».
          
            max_delayed_threads
          
            Ne pas lancer plus que
            max_delayed_threads threads pour gérer
            les insertions INSERT DELAYED. Si vous
            essayez d'insérer des données dans une nouvelle table
            alors que tous les gestionnaires INSERT
            DELAYED sont utilisés, la ligne sera insérée
            comme si l'option DELAYED n'avait pas
            été spécifiée. Cette variable a été ajoutée en MySQL
            3.23.0.
          
            max_error_count
          
            Le nombre maximum d'erreur, alertes et messages de note à
            stocker pour afficher avec SHOW ERRORS ou
            SHOW WARNINGS. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 4.1.0.
          
            max_heap_table_size
          
            Ne pas autoriser la création de tables de type
            MEMORY (HEAP) plus
            grande que max_heap_table_size. La valeur
            de la variable est utilisée pour calculer la valeur
            maximale de MAX_ROWS pour la table
            MEMORY. Modifier cette variable n'a pas
            d'effet sur les tables existantes, à moins que la table ne
            soit recrée, avec une commande comme CREATE
            TABLE ou TRUNCATE TABLE, ou
            encore modifiée avec ALTER TABLE. Cette
            variable a été ajoutée en MySQL 3.23.0.
          
            max_insert_delayed_threads
          
            Cette variable est un synonyme de
            max_delayed_threads. Cette variable a
            été ajoutée en MySQL 4.0.19.
          
            max_join_size
          
            Les jointures qui liront probablement plus de
            max_join_size lignes, retourneront une
            erreur. Utilisez cette valeur si vos utilisateurs font des
            jointures avec de mauvaises clauses
            WHERE, qui prennent trop de temps, et
            retournent des millions de lignes.
          
            En donnant une valeur à cette variable qui est autre que
            DEFAULT remet la valeur de
            SQL_BIG_SELECTS à 0.
            Si vous modifiez à nouveau la valeur de
            SQL_BIG_SELECTS, la variable
            max_join_size sera ignorée.
          
Si un résultat de requête est déjà dans le cache de requête, aucune limite de taille n'est vérifiée, car le résultat a déjà été compilé, et cela ne posera aucun problème au serveur pour l'envoyer à nouveau.
            Cette variable s'appelait précédemment
            sql_max_join_size.
          
            max_relay_log_size
          
            Disponible depuis la version 4.0.14. Si vous écrivez des
            données dans un log de relais et que leur taille dépasse
            la valeur donnée, le log de relais passe au fichier
            suivant. Cette variable vous permet de placer différentes
            contraintes de taille sur les logs binaire et de relais.
            Cependant, en donnant la valeur de 0 à cette valeur, MySQL
            utilisera max_binlog_size pour les deux
            logs, binaire et de relais. Vous devez donner à
            max_relay_log_size la valeur de 0 ou plus
            de 4096, et moins que 1 Go. Par défaut, c'est 0. Cette
            variable a été ajoutée en MySQL 4.0.14. See
            Section 6.3, « Détails d'implémentation de la réplication ».
          
            max_seeks_for_key
          
La limite de recherche lors de recherche de lignes basées sur un index. L'optimiseur MySQL va supposer que lorsque vous recherchez des lignes dans une table en analysant les index, vous n'aller pas générer plus de ce nombre de recherches, indépendamment de la cardinalité de la clé. En donnant une valeur faible à cette variable (100 ?) vous pouvez forcer MySQL a préférer les scans d'index plutôt que les scans de tables. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.14.
            max_sort_length
          
            Le nombre d'octets à utiliser lors du tri des colonnes de
            type BLOB et TEXT.
            Seuls les max_sort_length octets de
            chaque valeur seront utilisés pour le tri. Le reste est
            ignoré.
          
            max_tmp_tables
          
Cette option ne fait encore rien. Le nombre maximal de tables temporaires qu'un client peut garder ouverte en même temps.
            max_user_connections
          
Le nombre maximum de connexions actives pour un utilisateur particulier (0 = pas de limite). Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.34.
            max_write_lock_count
          
            Après max_write_lock_count pose de
            verrou en écriture, autorise quelques verrous en lecture.
            Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.7.
          
            myisam_data_pointer_size
          
            La taille par défaut du pointeur à utiliser avec
            CREATE TABLE pour les tables
            MyISAM lorsque qu'aucune option
            MAX_ROWS n'est spécifiée. Cette
            variable ne peut pas être inférieure à 2 ni supérieure
            à 8. La valeur par défaut est de 4. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 4.1.2. See Section A.2.11, « Erreur The table is full ».
          
            myisam_max_extra_sort_file_size
          
            Si un fichier temporaire est utilisé pour créer rapidement
            un fichier d'index pour une table MyISAM
            est plus grand que la valeur de cette variable, alors
            préfère la méthode du cache de clé. C'est surtout
            utilisé pour forcer les grands index à utiliser la
            méthode plus lente du cache de clé pour créer l'index.
            Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.37.
            Note  : la valeur donnée
            est en megaoctets avant 4.0.3 et en octets après.
          
            myisam_max_sort_file_size
          
            La taille maximale du fichier temporaire que MySQL est
            autorisé à utiliser durant la recréation des fichiers
            d'index (avec REPAIR, ALTER
            TABLE ou LOAD DATA INFILE). Si
            la taille du fichier dépasse
            myisam_max_sort_file_size, l'index sera
            créé avec un cache de clé (plus lent). Cette variable a
            été ajoutée en MySQL 3.23.37.
            Note : ce paramètre est
            spécifié en megaoctets avant la version 4.0.3 et en octets
            depuis.
          
            myisam_recover_options
          
            La valeur de l'option --myisam-recover.
            Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.36.
          
            myisam_repair_threads
          
            Si cette valeur est plus grande que 1, les index des tables
            MyISAM durant un processus de
            Repair by sorting seront créés en
            parallèle : chaque index avec son propre thread.
            Note : les réparations
            multi-threadées sont encore en développement, et en
            qualité alpha. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 4.0.13.
          
            myisam_sort_buffer_size
          
            Le buffer qui est alloués lors du tri d'index avec la
            commande REPAIR ou lors de la création
            d'index avec CREATE INDEX ou
            ALTER TABLE. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.16.
          
            named_pipe
          
Sous Windows, indique si le serveur supporte les connexions via les pipes nommés. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.50.
            net_buffer_length
          
            Le buffer de communication est remis à zéro entre deux
            requêtes. Cela ne devrait pas être modifié, mais si vous
            avez très peu de mémoire, vous pouvez le remettre à la
            taille présumée de la requête (c'est à dire, la taille
            de requête envoyé par le client. Si la requête dépasse
            cette taille, le buffer est automatiquement agrandi jusqu'à
            max_allowed_packet octets).
          
            net_read_timeout
          
            Nombre de secondes d'attente des dernières données, avant
            d'annuler la lecture. Notez que lorsque nous n'attendons pas
            de données d'une connexion, le délai d'expiration est
            donné par write_timeout. Voir aussi
            slave_net_timeout. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.20.
          
            net_retry_count
          
            Si une lecture sur une port de communication est interrompu,
            net_retry_count tentatives sont faites
            avant d'abandonner. Cette valeur doit être
            particulièrement grande pour FreeBSD car
            les interruptions internes sont envoyés à tous les
            threads. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.7.
          
            net_write_timeout
          
            Nombre de secondes d'attente pour qu'un bloc soit envoyé à
            une connexion, avant d'annuler l'écriture. Voir aussi
            net_read_timeout. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.20.
          
            open_files_limit
          
            Si open_files_limit ne vaut pas 0, alors
            mysqld va utiliser cette valeur pour
            réserver des pointeurs de fichiers à utiliser avec
            setrlimit(). Si cette valeur est 0, alors
            mysqld va réserver
            max_connections*5 ou
            max_connections + table_cache*2 (le plus
            grand des deux) pointeurs de fichiers. Vous devriez
            augmenter cette valeur si mysqld vous
            donne des erreurs du type 'Too many open
            files'.
          
            pid_file
          
            Le chemin vers le fichier de processus
            (PID). La valeur de l'option
            --pid-file. Cette variable a été ajoutée
            en MySQL 3.23.23.
          
            port
          
            Le port de connexion sur lequel le serveur attend les
            connexions TCP/IP. Cette variable peut être spécifiée
            avec --port.
          
            protocol_version
          
La version du protocole utilisé par le serveur MySQL. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.18.
            query_alloc_block_size
          
Taille des blocs de mémoire alloués pour les objets durant l'analyse et la préparation des requêtes. Si vous avez un problème avec la fragmentation de la mémoire, cela peut être utile d'augmenter cette valeur. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.16.
            query_cache_limit
          
            Ne met pas en cache les résultats qui sont plus grands que
            query_cache_limit. Par défaut, 1 Mo.
            Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.1.
          
            query_cache_min_res_unit
          
La taille minimale pour les blocs alloués par le cache de requête. La valeur par défaut est de 4 ko. Des informations sur l'optimisation de cette variable sont données dans la section Section 5.11.3, « Configuration du cache de requêtes ». Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.
            query_cache_size
          
            La mémoire allouée pour stocker les résultats des
            vieilles requêtes. Si query_cache_size
            vaut 0, le cache de requête est désactivé (par défaut).
            Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.1.
          
            query_cache_type
          
            Choisit le type de cache de requête. Modifier la variable
            GLOBAL modifie le cache pour tous les
            clients. Les clients peuvent modifier la variable de
            SESSION pour l'adapter à leur
            utilisation.
          
            query_cache_type peut prendre les valeurs
            numériques suivantes :
          
| Option | Description | 
0 or OFF | Ne met pas en cache les résultats. Notez que cela ne va pas libérer le
                    buffer de requête. Pour cela, il faut donner à
                    query_cache_size la valeur de 0. | 
1 or ON | Met en cache tous les résultats exceptés les requêtes SELECT
                    SQL_NO_CACHE .... | 
2 or DEMAND | Met en cache uniquement les requêtes SELECT SQL_CACHE
                    .... | 
Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.3.
            query_cache_wlock_invalidate
          
            Normalement, lorsqu'un client pose un verrou
            WRITE sur une table
            MyISAM, les autres clients ne sont pas
            empêchés d'émettre des requêtes sur la table, si le
            résultat est déjà en cache. En donnant la valeur de 1 à
            cette variable, le verrou WRITE
            empêchera toutes les requêtes qui feront référence à
            cette table. Cela force les autres clients à attendre que
            le verrou se libère. Cette variable a été ajoutée en
            MySQL 4.0.19.
          
            query_prealloc_size
          
            La taille du buffer persistant utilisé pour l'analyse des
            requêtes et leur exécution. Ce buffer n'est pas libéré
            entre deux requêtes. Si vous manipulez des requêtes
            complexes, une valeur plus grande pour
            query_prealloc_size sera plus utile pour
            améliorer les performances, car elle peut réduire les
            allocations complémentaires de mémoire durant l'exécution
            des requêtes.
          
Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.16.
            range_alloc_block_size
          
La taille de bloc qui est alloué lors de l'optimisation d'intervalle. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.16.
            read_buffer_size
          
            Chaque thread qui fait une recherche séquentielle alloue un
            buffer de cette taille pour son scan. Si vous faites de
            nombreux scan séquentiels, vous pourriez avoir besoin
            d'augmenter cette valeur. Cette variable a été ajoutée en
            MySQL 4.0.3. Auparavant, cette variable s'appelait
            record_buffer.
          
            read_only
          
            Lorsque cette variable vaut ON pour un
            serveur de réplication esclave, cela fait que le serveur ne
            permet aucune modification, hormis celles de la
            réplication, ou des utilisateurs ayant le droit de
            SUPER. Cela peut être pratique pour
            s'assurer qu'un esclave n'accepte aucune modification des
            clients. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.14.
          
            read_rnd_buffer_size
          
            Lors de la lecture des lignes triées, les lignes sont lues
            dans un buffer, pour éviter les accès disques. En donnant
            à cette variable une grande valeur, vous améliorerez les
            performances des clauses ORDER BY.
            Cependant, ce buffer est alloué pour chaque client : il
            est recommandé de ne pas donner une valeur globale trop
            importante. Au lieu de cela, modifiez cette valeur si votre
            client a besoin de faire de gros tris. Cette variable a
            été ajoutée en MySQL 4.0.3. Auparavant, cette variable
            s'appelait record_rnd_buffer.
          
            safe_show_database
          
            Ne montre pas les bases pour lesquelles un utilisateur n'a
            pas des droits de bases ou de tables. Cela peut améliorer
            considérablement la sécurité si vous craignez de voir les
            utilisateurs découvrir ce que les autres ont mis en place.
            Voir aussi skip_show_database.
          
            Cette variable a été supprimée en MySQL 4.0.5. A la
            place, utilisez le droit SHOW DATABASES
            pour contrôler les accès aux noms des bases de données.
          
            secure_auth
          
            Si le serveur MySQL a été lancé avec l'option
            --secure-auth, il va empêcher les
            connexions des comptes qui ont un compte au format
            pre-version 4.1. Dans ce cas, la valeur de cette variable
            vaut ON, sinon, c'est
            OFF.
          
Vous devriez activer cette option si vous voulez empêcher l'utilisation des mots de passe à l'ancien format (et donc, améliorer la sécurité de votre serveur). Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.1.
Le démarrage du serveur échouera avec une erreur si cette option est activée, mais que la table de droits est toujours au format pre-version 4.1.
Lorsqu'elle est utilisée comme une option du client, le client va refuser de se connecter au serveur si le serveur requiert un mot de passe à l'ancien format.
            server_id
          
            La valeur de l'option --server-id. Elle
            sert à la réplication. Cette variable a été ajoutée en
            MySQL 3.23.26.
          
            skip_external_locking
          
            skip_locking vaut OFF
            si mysqld utilise le verrouillage
            externe. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.3.
            Auparavant, cette variable s'appelait
            skip_locking.
          
            skip_networking
          
            skip_networking vaut ON si seules les
            connexions locales (via socket) sont autorisées. Sous Unix,
            les connexions locales utilisent un fichier de socket Unix.
            Sous Windows, les connexions locales utilisent les pipes
            nommés. Sous NetWare, seules les connexions TCP/IP sont
            supportées, alors ne donnez pas la valeur de
            ON à cette variable. Cette variable a
            été ajoutée en MySQL 3.22.23.
          
            skip_show_database
          
            skip_show_database empêche les
            utilisateurs d'exécuter des commandes SHOW
            DATABASES si ils n'ont pas les droits de
            PROCESS. Cela peut améliorer la
            sécurité si vous craignez de voir les utilisateurs
            découvrir ce que les autres ont mis en place. Voir aussi
            safe_show_database. Cette variable a
            été ajoutée en MySQL 3.23.4. Depuis MySQL 4.0.2, son
            effet dépend aussi du droit SHOW
            DATABASES : si la variable vaut
            ON, la commande SHOW
            DATABASES n'est autorisée qu'aux comptes ayant le
            droit de SHOW DATABASES, et la commande
            affiche tous les noms de bases. Si la valeur est
            OFF, SHOW DATABASES
            est autorisé à tous les utilisateurs, mais il n'affichera
            que les noms de bases de données pour lesquelles
            l'utilisateur a le droit de SHOW
            DATABASES ou un droit quelconque dans la base.
          
            slave_net_timeout
          
Nombre de secondes d'attente de données en lecture ou écriture sur une connexion maître / esclave avant d'annuler. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.40.
            slow_launch_time
          
            Si la création du thread prend plus de
            slow_launch_time secondes, le compteur de
            threads lents Slow_launch_threads sera
            incrémenté. Cette variable a été ajoutée en MySQL
            3.23.15.
          
            socket
          
La socket Unix utilisé par le serveur. Sous Unix, c'est le fichier de socket Unix, pour les connexions locales. Sous Windows, c'est le nom du pipe nommé, pour les connexions locales.
            sort_buffer_size
          
            Chaque thread qui doit faire un tri alloue un buffer de
            cette taille. Augmentez cette taille pour accélérer les
            clauses ORDER BY ou GROUP
            BY. See Section A.4.4, « Où MySQL stocke les fichiers temporaires ? ».
          
            sql_mode
          
Le mode SQL courant. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.41. See Section 5.2.2, « Le mode SQL du serveur ».
            storage_engine
          
            Cette variable est un synonyme de
            table_type. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 4.1.2.
          
            table_cache
          
            Le nombre de tables ouvertes pour tous les threads réunis.
            En augmentant cette valeur, vous augmentez le nombre de
            pointeurs de fichiers que mysqld utilise.
            Vous pouvez vérifier si vous avez besoin de plus de cache
            de tables en étudiant la valeur de la variable
            Opened_tables. See
            Section 5.2.4, « Variables de statut du serveur  ». Si cette variable
            est grande, c'est que vous ne faites pas souvent de
            commandes FLUSH TABLES (qui force les
            tables à se recharger), vous devrez alors augmenter cette
            valeur.
          
Pour plus d'informations sur le cache de table, voyez Section 7.4.8, « Quand MySQL ouvre et ferme les tables ».
            table_type
          
            Le type de table par défaut. Pour configurer le type de
            table par défaut au démarrage, utilisez
            --default-table-type. Cette variable a
            été ajoutée en MySQL 3.23.0. See
            Section 5.2.1, « Options de ligne de commande de mysqld ».
          
            thread_cache_size
          
            Combien de threads nous allons conserver en cache pour
            réutilisation. Lorsqu'un client se déconnecte, les threads
            du client sont mis en cache s'il n'y en a pas déjà
            thread_cache_size de conservé. Tous les
            nouveaux threads sont d'abord prélevé dans le cache, et
            uniquement lorsque le cache est vide, un nouveau thread est
            créé. Cette variable peut vous permettre d'améliorer les
            performances si vous avez de nombreuses connexions.
            Normalement, thread_cache_size ne donne
            pas d'amélioration notable si vous avez une bonne
            implémentation des threads. En examinant la différence
            entre les variables de statut Connections
            et Threads_created vous pouvez voir
            comment votre système de cache de threads est efficace.
            (see Section 5.2.4, « Variables de statut du serveur  » pour plus de
            détails) Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.16.
          
            thread_concurrency
          
            Sous Solaris, mysqld va appeler
            thr_setconcurrency() avec cette valeur.
            thr_setconcurrency() permet à
            l'application de donner au système de threads une
            indication sur le nombre de threads qui seront exécutés en
            même temps. Cette variable a été ajoutée en MySQL
            3.23.7.
          
            thread_stack
          
            La taille de la pile pour chaque thread. De nombreuses
            limites détectées par crash-me sont
            dépendantes de cette valeur. La valeur par défaut est
            suffisamment grande pour des opérations normales. See
            Section 7.1.4, « La suite de tests MySQL ».
          
            timezone
          
            Le fuseau horaire du serveur. Cette option prend la valeur
            de la variable d'environnement TZ lorsque
            mysqld est démarré. Elle peut aussi
            être modifiée avec l'argument --timezone
            de mysqld_safe. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.15. See
            Section A.4.6, « Problèmes de fuseaux horaires ».
          
            tmp_table_size
          
            Si une table temporaire en mémoire excède cette taille,
            MySQL va automatiquement la convertir en une table
            MyISAM sur le disque. Augmentez la valeur
            de tmp_table_size si vous faites un usage
            intensif de la clause GROUP BY et que
            vous avez beaucoup de mémoire.
          
            tmpdir
          
            Le dossier utilisé pour les fichiers temporaires et les
            tables temporaires. Depuis MySQL 4.1, cette variable peut
            prendre une liste de différents chemins, qui sont utilisés
            circulairement. Les chemins doivent être séparés par des
            deux points (‘:’) sous Unix
            et des points-virgules (‘;’)
            sous Windows, NetWare et OS/2.
          
            Cette fonctionnalité permet de répartir la charge en
            plusieurs disques. Si le serveur MySQL sert d'esclave de
            réplication, vous ne devez pas faire pointer
            tmpdir sur un dossier en mémoire, car il
            sera vidé si le serveur redémarre. Un esclave de
            réplication doit pouvoir reprendre ses fichiers temporaires
            pour que la réplication puisse redémarrer, en incluant les
            tables temporaires et les opérations de LOAD DATA
            INFILE. Si les fichiers du dossier temporaire sont
            perdus au redémarrage, la réplication s'arrêtera.
          
Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.22.4.
            transaction_alloc_block_size
          
La taille de bloc d'allocation de mémoire pour le stockage des requêtes qui font partie d'une transaction, qui sera stockée dans le log binaire durant une validation. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.16.
            transaction_prealloc_size
          
            Le buffer persistant pour
            transaction_alloc_blocks, qui n'est pas
            libéré entre deux requêtes. En rendant cet buffer ``assez
            grand'' pour accommoder toutes les requêtes dans une
            transaction classique, vous pouvez éviter de nombreux
            appels malloc(). Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 4.0.16.
          
            tx_isolation
          
Le niveau par défaut d'isolation de transactions. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.3.
            version
          
Le numéro de version du serveur.
            wait_timeout
          
Le nombre de secondes d'attente du serveur sur une connexion non interactive avant de la refermer.
            Lors du démarrage du thread,
            SESSION.WAIT_TIMEOUT est initialisé avec
            GLOBAL.WAIT_TIMEOUT ou
            GLOBAL.INTERACTIVE_TIMEOUT, suivant le
            type de client (tel que défini par l'option de connexion
            CLIENT_INTERACTIVE). Voir aussi
            interactive_timeout.
          
          Depuis MySQL version 4.0.3, de nombreuses variables système
          sont dynamiques, et peuvent être modifiées durant
          l'exécution avec les commandes SET GLOBAL
          ou SET SESSION. Vous pouvez aussi
          sélectionner leur valeurs avec SELECT. See
          Section 9.4, « Variables système ».
        
          La table suivante montre la liste complète de toutes les
          variables dynamiques. La dernière colonne indique si les
          options GLOBAL ou
          SESSION, ou les deux, s'appliquent.
        
| Nom de la variable | Type de valeur | Application | 
autocommit | boolean | SESSION | 
big_tables | boolean | SESSION | 
binlog_cache_size | numeric | GLOBAL | 
bulk_insert_buffer_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
character_set_client | string | GLOBAL | SESSION | 
character_set_connection | string | GLOBAL | SESSION
 | 
character_set_results | string | GLOBAL | SESSION | 
character_set_server | string | GLOBAL | SESSION | 
collation_connection | string | GLOBAL | SESSION
 | 
collation_server | string | GLOBAL | SESSION | 
concurrent_insert | boolean | GLOBAL | 
connect_timeout | numeric | GLOBAL | 
convert_character_set | string | GLOBAL | SESSION | 
default_week_format | numeric | GLOBAL | SESSION | 
delay_key_write | OFF | ON | ALL | GLOBAL | 
delayed_insert_limit | numeric | GLOBAL | 
delayed_insert_timeout | numeric | GLOBAL | 
delayed_queue_size | numeric | GLOBAL | 
error_count | numeric | SESSION | 
flush | boolean | GLOBAL | 
flush_time | numeric | GLOBAL | 
foreign_key_checks | boolean | SESSION | 
ft_boolean_syntax | numeric | GLOBAL | 
group_concat_max_len | numeric | GLOBAL | SESSION | 
identity | numeric | SESSION | 
insert_id | boolean | SESSION | 
interactive_timeout | numeric | GLOBAL | SESSION | 
join_buffer_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
key_buffer_size | numeric | GLOBAL | 
last_insert_id | numeric | SESSION | 
local_infile | boolean | GLOBAL | 
log_warnings | boolean | GLOBAL | 
long_query_time | numeric | GLOBAL | SESSION | 
low_priority_updates | boolean | GLOBAL | SESSION | 
max_allowed_packet | numeric | GLOBAL | SESSION | 
max_binlog_cache_size | numeric | GLOBAL | 
max_binlog_size | numeric | GLOBAL | 
max_connect_errors | numeric | GLOBAL | 
max_connections | numeric | GLOBAL | 
max_delayed_threads | numeric | GLOBAL | 
max_error_count | numeric | GLOBAL | SESSION | 
max_heap_table_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
max_insert_delayed_threads | numeric | GLOBAL | 
max_join_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
max_relay_log_size | numeric | GLOBAL | 
max_seeks_for_key | numeric | GLOBAL | SESSION | 
max_sort_length | numeric | GLOBAL | SESSION | 
max_tmp_tables | numeric | GLOBAL | 
max_user_connections | numeric | GLOBAL | 
max_write_lock_count | numeric | GLOBAL | 
myisam_max_extra_sort_file_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
myisam_max_sort_file_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
myisam_repair_threads | numeric | GLOBAL | SESSION | 
myisam_sort_buffer_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
net_buffer_length | numeric | GLOBAL | SESSION | 
net_read_timeout | numeric | GLOBAL | SESSION | 
net_retry_count | numeric | GLOBAL | SESSION | 
net_write_timeout | numeric | GLOBAL | SESSION | 
query_alloc_block_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
query_cache_limit | numeric | GLOBAL | 
query_cache_size | numeric | GLOBAL | 
query_cache_type | enumeration | GLOBAL | SESSION | 
query_cache_wlock_invalidate | boolean | GLOBAL | SESSION | 
query_prealloc_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
range_alloc_block_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
read_buffer_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
read_only | numeric | GLOBAL | 
read_rnd_buffer_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
rpl_recovery_rank | numeric | GLOBAL | 
safe_show_database | boolean | GLOBAL | 
server_id | numeric | GLOBAL | 
slave_compressed_protocol | boolean | GLOBAL | 
slave_net_timeout | numeric | GLOBAL | 
slow_launch_time | numeric | GLOBAL | 
sort_buffer_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
sql_auto_is_null | boolean | SESSION | 
sql_big_selects | boolean | SESSION | 
sql_big_tables | boolean | SESSION | 
sql_buffer_result | boolean | SESSION | 
sql_log_bin | boolean | SESSION | 
sql_log_off | boolean | SESSION | 
sql_log_update | boolean | SESSION | 
sql_low_priority_updates | boolean | GLOBAL | SESSION | 
sql_max_join_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
sql_quote_show_create | boolean | SESSION | 
sql_safe_updates | boolean | SESSION | 
sql_select_limit | numeric | SESSION | 
sql_slave_skip_counter | numeric | GLOBAL | 
sql_warnings | boolean | SESSION | 
storage_engine | enumeration | GLOBAL | SESSION | 
table_cache | numeric | GLOBAL | 
table_type | enumeration | GLOBAL | SESSION | 
thread_cache_size | numeric | GLOBAL | 
timestamp | boolean | SESSION | 
tmp_table_size | enumeration | GLOBAL | SESSION | 
transaction_alloc_block_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
transaction_prealloc_size | numeric | GLOBAL | SESSION | 
tx_isolation | enumeration | GLOBAL | SESSION | 
unique_checks | boolean | SESSION | 
wait_timeout | numeric | GLOBAL | SESSION | 
warning_count | numeric | SESSION | 
          Les variables qui sont marquées comme ``string'' prennent une
          valeur de chaîne de caractères. Les variables qui sont
          marquées comme ``numeric'' prennent un nombre. Les variables
          qui sont marquées comme ``boolean'' peuvent prendre 0 ou 1,
          ON ou OFF. Les variables
          qui sont marquées comme ``enumeration'' doivent normalement
          prendre l'une des valeurs possible de cette variable, mais
          elles peuvent aussi prendre le numéro de l'élément dans
          l'énumération. Pour les systèmes à énumération, la
          première énumération est 0. Cela est différent des
          colonnes de type ENUM, pour qui la
          première valeur est la 1.
        
        SHOW STATUS affiche des informations sur le
        statut du serveur (comme par exemple, mysqladmin
        extended-status). L'affichage ressemble à ce qui est
        affiché ci-dessous, mais les valeurs différeront sûrement de
        votre propre serveur.
      
mysql> SHOW STATUS;
+--------------------------+------------+
| Variable_name            | Value      |
+--------------------------+------------+
| Aborted_clients          | 0          |
| Aborted_connects         | 0          |
| Bytes_received           | 155372598  |
| Bytes_sent               | 1176560426 |
| Connections              | 30023      |
| Created_tmp_disk_tables  | 0          |
| Created_tmp_files        | 60         |
| Created_tmp_tables       | 8340       |
| Delayed_errors           | 0          |
| Delayed_insert_threads   | 0          |
| Delayed_writes           | 0          |
| Flush_commands           | 1          |
| Handler_delete           | 462604     |
| Handler_read_first       | 105881     |
| Handler_read_key         | 27820558   |
| Handler_read_next        | 390681754  |
| Handler_read_prev        | 6022500    |
| Handler_read_rnd         | 30546748   |
| Handler_read_rnd_next    | 246216530  |
| Handler_update           | 16945404   |
| Handler_write            | 60356676   |
| Key_blocks_used          | 14955      |
| Key_read_requests        | 96854827   |
| Key_reads                | 162040     |
| Key_write_requests       | 7589728    |
| Key_writes               | 3813196    |
| Max_used_connections     | 0          |
| Not_flushed_delayed_rows | 0          |
| Not_flushed_key_blocks   | 0          |
| Open_files               | 2          |
| Open_streams             | 0          |
| Open_tables              | 1          |
| Opened_tables            | 44600      |
| Qcache_free_blocks       | 36         |
| Qcache_free_memory       | 138488     |
| Qcache_hits              | 79570      |
| Qcache_inserts           | 27087      |
| Qcache_lowmem_prunes     | 3114       |
| Qcache_not_cached        | 22989      |
| Qcache_queries_in_cache  | 415        |
| Qcache_total_blocks      | 912        |
| Questions                | 2026873    |
| Select_full_join         | 0          |
| Select_full_range_join   | 0          |
| Select_range             | 99646      |
| Select_range_check       | 0          |
| Select_scan              | 30802      |
| Slave_open_temp_tables   | 0          |
| Slave_running            | OFF        |
| Slow_launch_threads      | 0          |
| Slow_queries             | 0          |
| Sort_merge_passes        | 30         |
| Sort_range               | 500        |
| Sort_rows                | 30296250   |
| Sort_scan                | 4650       |
| Table_locks_immediate    | 1920382    |
| Table_locks_waited       | 0          |
| Threads_cached           | 0          |
| Threads_connected        | 1          |
| Threads_created          | 30022      |
| Threads_running          | 1          |
| Uptime                   | 80380      |
+--------------------------+------------+
        De nombreuses variables de statut sont remises à 0 par la
        commande FLUSH STATUS.
      
        Les variables de statut ont les significations suivantes. Les
        variables compteur de commande Com_xxx ont
        été ajoutées en MySQL 3.23.47. Les variables de cache de
        requêtes Qcache_xxx ont été ajoutées en
        MySQL 4.0.1. Sinon, les variables sans versions sont présentes
        depuis MySQL 3.22.
      
            Aborted_clients
          
Nombre de connexions annulées parce que le client est mort sans se déconnecter correctement. See Section A.2.10, « Erreurs de communication / Connexion annulée ».
            Aborted_connects
          
Nombre de tentatives de connexions au serveur MySQL qui ont échouées. See Section A.2.10, « Erreurs de communication / Connexion annulée ».
            Binlog_cache_disk_use
          
            Le nombre de transactions qui ont utilisé le cache de log
            binaire mais qui ont dépassé la taille de
            binlog_cache_size et ont finalement
            utilisé un fichier temporaire pour stocker les commandes de
            la transaction. Cette variable a été ajoutée en MySQL
            4.1.2.
          
            Binlog_cache_use
          
Le nombre de transactions qui ont utilisé le cache de log binaire temporaire. Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.1.2.
            Bytes_received
          
Nombre d'octets re¸u de tous les clients. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.7.
            Bytes_sent
          
Nombre d'octets envoyés à tous les clients. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.7.
            Com_xxx
          
            Nombre d'exécution de chaque commande
            xxx. Il y a une variable par type de
            commande. Par exemple, Com_delete et
            Com_insert comptent respectivement les
            commandes DELETE et
            INSERT.
          
            Connections
          
Nombre de tentatives de connexions au serveur MySQL, réussies ou pas.
            Created_tmp_disk_tables
          
Nombre de tables temporaires implicites créées sur le disque lors d'exécutions de commandes. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.24.
            Created_tmp_files
          
            Combien de fichiers temporaires mysqld a
            créé. Si Created_tmp_disk_tables est
            grand, augmentez la taille de
            tmp_table_size pour que les tables
            temporaires restent plus souvent en mémoire.
          
            Created_tmp_tables
          
Nombre de tables temporaires implicites créées en mémoire lors d'exécutions de commandes. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.28.
            Delayed_errors
          
            Nombre de lignes écrites avec INSERT
            DELAYED pour lesquelles des erreurs sont survenues
            (probablement une erreur de doublons (duplicate
            key)).
          
            Delayed_insert_threads
          
Nombre de gestionnaires d'insertion retardées sont en cours d'utilisation.
            Delayed_writes
          
            Nombre de lignes écrites avec INSERT
            DELAYED.
          
            Flush_commands
          
            Nombre de commandes FLUSH.
          
            Handler_commit
          
            Nombre de commandes internes COMMIT.
            Cette variable a été ajoutée en MySQL 4.0.2.
          
            Handler_delete
          
Nombre de fois qu'une ligne a été effacées dans une table.
            Handler_read_first
          
            Nombre de fois que la première ligne a été lue dans un
            index. Si ce chiffre est haut, c'est que le serveur fait de
            nombreuses recherches par analyse complète de la table, par
            exemple SELECT col1 FROM foo, en
            supposant que col1 est indexé.
          
            Handler_read_key
          
Nombre de requête de lecture de ligne basées sur une clé. Si ce chiffre est grand, c'est une bonne indication de l'indexation correcte de vos tables.
            Handler_read_next
          
Nombre de requête de lecture de la ligne suivante en ordre. Cela sera augmenté si vous listez une colonne avec une contrainte d'intervalle. Cette valeur sera aussi incrémentée si vous effectuez un scan d'index.
            Handler_read_prev
          
            Nombre de requête de lecture de la clé précédente, dans
            l'ordre. C'est souvent utilisé pour optimiser les clauses
            ORDER BY ... DESC. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.6.
          
            Handler_read_rnd_next
          
Nombre de requêtes de lecture de la prochaine ligne dans le fichier de données. Ce chiffre sera grand si vous faîtes de nombreux scans de tables. Généralement, cela indique que vos requêtes ne sont pas écrites pour profiter des index que vous avez mis en place.
            Handler_read_rnd
          
Nombre de lecture d'une ligne basée sur une position fixe. Ce chiffre sera grand si vous effectuez de nombreuses requêtes qui réclament le tri du résultat.
            Handler_rollback
          
            Nombre de commandes internes ROLLBACK.
          
            Handler_update
          
Nombre de requête de modification d'une ligne dans une table.
            Handler_write
          
Nombre de requête pour insérer une ligne dans une table.
            Key_blocks_used
          
            Nombre de blocs utilisés dans un cache de clé. Vous pouvez
            utiliser cette valeur pour déterminer l'occupation du cache
            de clé : voyez la discussion de
            key_buffer_size dans
            Section 5.2.3, « Variables serveur système ».
          
            Key_read_requests
          
Nombre de requêtes de lecture d'un bloc de clé dans le cache.
            Key_reads
          
            Nombre de lecture physique d'un bloc de clé sur le disque.
            Si Key_reads est grand, alors votre
            valeur pour key_buffer_size est
            probablement trop petite. Le ratio peut être calculé avec
            Key_reads/Key_read_requests.
          
            Key_write_requests
          
Nombre de requêtes d'écriture d'un bloc de clé dans le cache.
            Key_writes
          
Nombre d'écriture physiques de bloc de clé sur le disque.
            Max_used_connections
          
Nombre maximum de connexions utilisées simultanément.
            Not_flushed_delayed_rows
          
            Nombre de lignes en attente d'écriture dans les listes
            INSERT DELAY.
          
            Not_flushed_key_blocks
          
Nombre de blocs de clés dans le cache de clés, qui ont été modifiées, mais pas encore écrites sur le disque.
            Open_files
          
Nombre de fichiers ouverts.
            Open_streams
          
Nombre de flux ouverts (utilisés généralement pour les logs).
            Open_tables
          
Nombre de tables ouvertes.
            Opened_tables
          
            Nombre de tables qui ont été ouvertes. Si
            Opened_tables est grand, votre valeur
            pour table_cache est probablement trop
            petite.
          
            Qcache_free_blocks
          
Le nombre de blocs de mémoire libre dans le cache de requête.
            Qcache_free_memory
          
La quantité de mémoire libre dans le cache de requête.
            Qcache_hits
          
Le nombre de sollicitations du cache.
            Qcache_inserts
          
Le nombre de requêtes ajoutées dans le cache.
            Qcache_lowmem_prunes
          
Le nombre de requêtes qui ont été effacées du cache, pour libérer de la place.
            Qcache_not_cached
          
            Le nombre de requêtes non-cachées (elles ne peuvent pas
            être mises en cache, ou à cause de
            query_cache_type).
          
            Qcache_queries_in_cache
          
Le nombre de requêtes enregistrées dans le cache.
            Qcache_total_blocks
          
Le nombre total de blocs dans le cache de requêtes.
            Questions
          
Nombre de requêtes envoyées au serveur.
            Rpl_status
          
Statut de la réplication sans erreur (réservé pour utilisation ultérieure).
            Select_full_join
          
Nombre de jointures sans clé (si cette variable vaut 0, vous devriez vérifier soigneusement les index de vos tables). Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.25.
            Select_full_range_join
          
Nombre de jointures où une recherche d'intervalle a été utilisée. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.25.
            Select_range_check
          
Nombre de jointures sans clé, où l'utilisation de clé a été vérifiée après chaque ligne (si cette variable vaut 0, vous devriez vérifier soigneusement les index de vos tables). Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.25.
            Select_range
          
Nombre de jointures où une recherche d'intervalle a été utilisée sur la première table. (Ce n'est généralement pas important, même si cette valeur est importante). Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.25.
            Select_scan
          
Nombre de jointures où la première table a été totalement analysée. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.25.
            Slave_open_temp_tables
          
Nombre de tables temporaires actuellement utilisée par le thread esclave. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.29.
            Slave_running
          
            Cette variable vaut ON si ce serveur est
            un esclave connecté au maître. Cette variable a été
            ajoutée en MySQL 3.23.16.
          
            Slow_launch_threads
          
            Nombre de threads qui ont pris plus de
            slow_launch_time secondes pour être
            créés. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.15.
          
            Slow_queries
          
            Nombre de requêtes qui ont pris plus de
            long_query_time pour s'exécuter. See
            Section 5.9.5, « Le log des requêtes lentes ».
          
            Sort_merge_passes
          
            Nombre de passes que l'algorithme de tri a du faire. Si
            cette valeur est grande, vous devriez vérifier la taille de
            sort_buffer.
          
            Sort_range
          
Nombre de tris qui ont été fait sur des intervalles.
            Sort_rows
          
Nombre de lignes triées.
            Sort_scan
          
Nombre de tris qui ont été fait en analysant la table.
            ssl_xxx
          
Variables utilisées par SSL; Réservée pour utilisation ultérieure. Ces variables ont été ajoutées en MySQL 4.0.0.
            Table_locks_immediate
          
Nombre de fois que la table a re¸u immédiatement un verrou. Disponible depuis 3.23.33. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.33.
            Table_locks_waited
          
Nombre de fois qu'une table n'a pu recevoir de verrou immédiatement, et qu'il a fallu attendre. Si ce chiffre est haut, vous avez des problèmes de performance, et vous devriez optimiser vos requêtes, couper vos tables en deux, ou utiliser la réplication. Disponible depuis la version 3.23.33. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.33.
            Threads_cached
          
Nombre de threads dans le cache de thread. Cette variable a été ajoutée en MySQL 3.23.17.
            Threads_connected
          
Nombre de connexions actuellement ouvertes.
            Threads_created
          
            Nombre de threads créés pour gérer les connexions. Si
            Threads_created est grand, vous pouvez
            augmenter la valeur de
          
            Threads_running
          
Nombre de threads qui ne dorment pas.
            Uptime
          
Durée de vie du serveur, en secondes depuis le redémarrage.
Le processus d'extinction du serveur peut se résumer comme ceci :
Le processus est activé
Le serveur crée un thread d'extinction, si nécessaire
Le serveur cesse d'accepter les nouvelles connexions
Le serveur conclut les activités en cours
Les moteurs de stockages se ferment
Le serveur se termine
Voici une version plus détaillée de ce synopsis :
Le processus est activé
          L'extinction du serveur peut être initiée par plusieurs
          méthodes. Par exemple, un utilisateur avec le droit de
          SHUTDOWN peut exécuter la commande
          mysqladmin shutdown.
          mysqladmin peut être utilisée sur
          n'importe quelle plate-forme supportée par MySQL. Les autres
          méthodes d'extinction spécifiques aux systèmes
          d'exploitation existent aussi : le serveur s'éteind
          lorsqu'il re¸oit un signal SIGTERM sous
          Unix. Un serveur installé comme service Windows s'éteind sur
          ordre du gestionnaire.
        
Le serveur crée un thread d'extinction, si nécessaire
          En fonction de l'origine de l'extinciton, le serveur peut
          lancer un thread qui gèrera l'extinction. Si l'extinction a
          été demandée par un client, un thread d'extinction est
          créé. Si l'extinction est le résultat d'un signal
          SIGTERM, le thread signal pourra gérer
          l'extinction lui-même, ou alors lancer un autre thread. SI le
          serveur essaie de créer un thread et ne peut pas le faire
          (par exemple, plus de mémoire), il va émettre un message qui
          apparaitra comme ceci dans les logs :
        
Error: Can't create thread to kill server
Le serveur cesse d'accepter les nouvelles connexions
Pour éviter de voir de nouvelles opérations se lancer, le serveur commence par arrêter d'accepter les nouvelles connexions. Il fait cela en fermant les connexions au réseau qui attendent les connexions : le port TCP/IP, la socket Unix ou le Pipe Windows.
Le serveur conclut les activités en cours
          Pour chaque thread associé à une connexion réseau, la
          connexion est interrompue, et le thread est marqué comme
          mort. Le thread s'arrête lorsqu'il remarque qu'il a été
          tué. Les threads qui sont inactifs meurent rapidement. Les
          threads qui traitent des requêtes vérifient périodiquement
          leur état, et prennent plus de temps pour s'arrêter. Pour
          plus d'information sur la fin des threads, voyez
          Section 13.5.4.3, « Syntaxe de KILL », en particulier à propos des commandes
          REPAIR TABLE ou OPTIMIZE
          TABLE sur les tables MyISAM.
        
          Pour les threads qui ont une transaction ouverte, la
          transaction est annulée. Notez que si un thread modifie une
          table non-transactionnelle, une opération comme un
          UPDATE multi-ligne ou un
          INSERT peuvent laisser la table
          partiellement modifiée, car l'opération peut se terminer
          avant sa fin logique.
        
Si le serveur est un serveur de réplication, les threads associés avec les esclaves sont traités comme n'importe quel autre client. C'est à dire, ils sont marqués comme terminés, et se termine à leur prochaine vérification d'état.
Si le serveur est un esclave de réplication, le thread d'entre/sortie et le thread SQL sont arrêtés avant que le thread client ne soit tué. Le thread SQL est autorisé à terminer sa commande en cours (pour éviter des problèmes de réplication), puis cesse. Si le thread SQL était au milieu d'une transaction, elle sera annulée.
Les moteurs de stockages se ferment
A ce stade, les cache de tables ont envoyés sur le disque, et toutes les tables ouvertes sont fermées.
Chaque moteur de stockage effectue les opérations nécessaire pour fermer les tables qu'il gère. Par exemple, MyISAM envoye les dernières écritures pour la table. InnoDB vide ses buffers sur le disque, écrit le LSN courant dans l'espace de table, et termine ses propres threads.
Le serveur se termine
Cette section décrit certaines règles générales de sécurité a bien connaître pour rendre votre installation MySQL plus sécuritaire contre des attaques ou des erreurs de manipulations. Pour des informations sur le contrôle d'accès à MySQL, voyez Section 5.5, « Règles de sécurité et droits d'accès au serveur MySQL ».
Tous ceux qui utilisent MySQL avec un serveur connecté à Internet doivent lire cette section, pour éviter les erreurs les plus communes.
En parlant de sécurité, nous devons insister sur la nécessiter de protéger tout le serveur, et non pas juste MySQL, contre tous les types d'attaques : surveillance des communications, usurpation, ré-exécution et dénis de service. Nous ne pouvons pas couvrir tous les aspects de tolérance aux fautes et de disponibilité ici.
        MySQL dispose d'un système de sécurité basé sur des listes
        de contrôle d'accès (Access Control Lists,
        or ACL) pour toutes les connexions, requêtes
        et opérations que l'utilisateur peut faire. Il y a aussi le
        support des connexions SSL entre le client et le serveur MySQL.
        De nombreux concepts présentés ici ne sont pas spécifiques à
        MySQL : le même concept s'applique à de nombreuses
        applications.
      
Lorsque vous utilisez MySQL, suivez ces règles aussi souvent que possible :
            Ne donnez jamais à personne (sauf aux
            comptes MySQL root) accès à la table
            user de la base
            mysql! C'est primordial.
            Le mot de passe chiffré est le vrai
            mot de passe de MySQL. Toute personne qui
            connaît le mot de passe de la table user
            et qui a accès à l'hôte associé
            peut facilement se connecter sous le
            nom de cet utilisateur.
          
            Apprenez à fond le système de droits MySQL. Les commandes
            GRANT et REVOKE sont
            utilisées pour contrôler les accès à MySQL. Ne donnez
            pas plus de droits que nécessaire. Ne donnez jamais de
            droits à tous les serveurs hôtes.
          
Liste de vérification :
                Essayez la commande en ligne mysql -u
                root. Si vous pouvez vous connecter, sans
                donner de mot de passe, vous avez un problème. Toute
                personne peut se connecter au serveur comme utilisateur
                root avec le maximum de droits!
                Passez en revue les instructions d'installation de
                MySQL, en insistant sur les passages où le mot de passe
                root est configuré. See
                Section 2.5.3, « Création des premiers droits MySQL ».
              
                Utilisez la commande SHOW GRANTS et
                vérifiez qui a accès à quoi. Puis, utilisez la
                commande REVOKE pour retirer les
                droits inutiles.
              
            Ne stockez jamais de mot de passe en clair dans votre base
            de données. Si votre serveur est compromis, le pirate aura
            alors la liste complète des mots de passe, et pourra les
            utiliser. A la place, utilisez MD5(),
            SHA1() ou une autre fonction de signature
            injective.
          
            Ne choisissez pas vos mots de passe dans un dictionnaire. Il
            y a des programmes spéciaux pour les rechercher. Même des
            mots de passe tels que ``xfish98'' est
            très faible. Par contre, ``duag98'' est
            bien mieux : il contient aussi le mot ``fish'' mais
            décalé d'une touche sur un clavier
            QWERTY. Une autre méthode de
            génération consiste à prendre la première lettre de
            chaque mot d'une phrase : ``Maupa'' est issu de ``Marie a
            un petit agneau.'' C'est facile à retenir, mais difficile
            à devenir pour un attaquant.
          
            Investissez dans un coupe-feu. Cela protège de 50% de tous
            les types d'attaque et vulnérabilité. Placez MySQL
            derrière le coupe-feu, ou dans une zone démilitarisée
            (DMZ).
          
Liste de vérification :
                Essayez de scanner vos portes depuis l'Internet, avec
                des outils comme nmap. MySQL utilise
                le port 3306 par défaut. Ce port ne doit pas être
                accessible à tous les serveurs. Une autre méthode
                simple pour vérifier si le port MySQL est ouvert ou
                non, est d'essayez la commande suivante depuis une
                machine distante, où server_host est
                le serveur qui héberge MySQL :
              
shell> telnet server_host 3306
                Si vous obtenez une connexion et des caractères
                binaires, le port est ouvert, et il devrait être fermé
                par votre routeur ou votre coupe-feu, à moins d'avoir
                une bonne raison pour le garder ouvert. Si
                telnet attend, ou que la connexion
                est refusée, tout va bien : le port est bloqué.
              
            Ne faîtes confiance à aucune donnée entrée par les
            utilisateurs de votre application. Ils peuvent déjouer vos
            filtres en entrant des séquences spéciales via les
            formulaires Web, les URL ou tout autre point d'entrée de
            l'application. Assurez vous que votre application reste
            sûre si un utilisateur entre une chaîne telle que
            ``; DROP DATABASE mysql;''. C'est un
            exemple extrêmement simple, mais il dévoilera un trou de
            sécurité important. Il engendrera aussi des pertes de
            données si un pirate, utilisant cette technique, vous
            attaque.
          
            Une erreur courante est de ne protéger que les chaînes de
            caractères. N'oubliez pas de protéger aussi les valeurs
            numériques. Si une application génère une requête telle
            que SELECT * FROM table WHERE ID=234 où
            l'utilisateur fournit le 234, alors ce
            dernier peut proposer la valeur 234 OR
            1=1 pour conduire à la requête SELECT *
            FROM table WHERE ID=234 OR 1=1. Par conséquent,
            le serveur va lire toutes les lignes de la table. Cela va
            diffuser toutes les lignes de votre application, et
            générer un trafic excessif. Pour vous prémunir contre ce
            type d'attaque, ajoutez toujours des guillemets autour des
            constantes numériques : SELECT * FROM table WHERE
            ID='234'. Si un utilisateur entre des informations
            supplémentaires, elles seront intégrées dans la chaîne.
            Dans un contexte numérique, MySQL supprimera
            automatiquement les caractères incompréhensibles.
          
Parfois, les gens pensent que si une base de données contient des informations publiques, elle n'a pas besoin d'être défendue. C'est faux. Même si vous pouvez accéder à toutes les lignes de la table, il faut toujours se prémunir contre les dénis de service (par exemple, en utilisant la technique ci-dessus pour générer un trafic excessif). Sinon, votre serveur sera inutilisable.
Liste de vérification :
                Essayez d'entrer des caractères
                ‘'’ et
                ‘"’ dans tous vos
                formulaires Web. Si vous obtenez une erreur MySQL,
                étudiez immédiatement le problème.
              
                Essayez de modifier une URL dynamique en ajoutant les
                séquences %22
                (‘"’),
                %23
                (‘#’) et
                %27
                (‘'’).
              
Essayez de modifier les types de données des URL dynamiques de numériques en textuels, avec les caractères cités ci-dessus. Votre application doit être sécurisée contre ce type d'attaque.
Essayez d'entrer des caractères, des espaces et d'autres symboles spéciaux, autre que des nombres, dans un champ numérique. Votre application devrait supprimer tous ces caractères avant de les passer à MySQL, ou générer une erreur. Passer à MySQL des valeurs non vérifiées est très dangereux.
Vérifiez la taille des chaînes avant de les passer à MySQL.
Essayez de faire connecter votre application en utilisant un autre nom que celui qui est utilisé pour les tâches d'administration. Ne donnez pas à votre application des droits dont elle n'a pas besoin.
De nombreuses interfaces de programmation disposent de moyens pour protéger les valeurs. Correctement utilisés, ils évitent aux utilisateurs de l'application de faire passer des caractères qui auront un effet différent de celui attendu :
                MySQL C API : Utilisez la fonction
                mysql_real_escape_string().
              
                MySQL++ : Utilisez les options
                escape et quote
                dans le flux de requête.
              
                PHP : Utilisez la fonction
                mysql_escape_string(), qui est basée
                sur la fonction C du même nom. Avant PHP 4.0.3,
                utilisez addslashes().
              
                Perl DBI : Utilisez la méthode
                quote() ou utilisez les variables de
                requête.
              
                Java JDBC : Utilisez un objet
                PreparedStatement ou utilisez les
                variables de requête.
              
Les autres interfaces ont des fonctionnalités similaires.
Ne transmettez pas de données déchiffrées sur Internet. Cette information est accessible à tout ceux qui ont le temps et la capacité d'intercepter et d'utiliser ces mots de passe. Utilisez plutôt un protocole sécurisé comme SSL ou SSH. MySQL supporte les connexions SSL depuis la version 4.0.0. SSH peut être utilisé pour créer un tunnel chiffré et compressé de communication.
            Apprenez à utiliser les programmes
            tcpdump et strings.
            Dans la plupart des cas, vous pouvez vérifier si un flux
            MySQL est chiffré avec la commande suivante :
          
shell> tcpdump -l -i eth0 -w - src or dst port 3306 | strings
(Cette commande fonctionne sous Linux, et devrait être adaptée facilement dans les autres systèmes.) Attention : si vous ne voyez pas de données en clair, cela ne signifie pas toujours que les informations sont chiffrées. Si vous avez besoin de haute sécurité, consultez un expert.
Lorsque vous vous connectez à MySQL, vous devriez avoir besoin d'un mot de passe. Ce mot de passe n'est pas transmis en texte clair sur le réseau. La gestion des mots de passe durant l'identification des utilisateurs a été améliorée en MySQL 4.1.1 pour être très sécurisée. Si vous utilisez une vieille version de MySQL, ou si vous utilisez toujours les mots de passe de type pre-4.1.1, l'algorithme de chiffrement n'est pas très fort, quelques efforts permettront à un pirate d'obtenir votre mot de passe s'il est capable de surveiller le trafic entre le client et le serveur. (Voyez Section 5.5.9, « Hashage de mots de passe en MySQL 4.1 » pour une discussion des différentes méthodes de gestions des mots de passe). Si la connexion entre le client et le serveur utilise des réseaux non fiables, il est alors recommandé d'utiliser un tunnel SSH.
        Toutes les autres informations sont transférées comme du texte
        clair, et quiconque surveille la connexion pourra les lire. Si
        vous souhaitez relever ce niveau de sécurité, il est
        recommandé d'utiliser le protocole compressé (avec les
        versions de MySQL 3.22 et plus récentes), pour compliquer
        considérablement le problème. Pour rendre la communication
        encore plus sûre, vous pouvez aussi utiliser
        ssh. Vous trouverez une version Open
        Source du client ssh sur le site
        http://www.openssh.org/,
        et une version commerciale du client ssh sur
        le site de
        http://www.ssh.com/.
        Avec eux, vous pouvez mettre en place une connexion TCP/IP
        chiffrée entre le serveur et le client MySQL.
      
Si vous utilisez MySQL 4.0, vous pouvez aussi utiliser le support OpenSSL interne. See Section 5.6.7, « Utilisation des connexions sécurisées ».
Pour rendre le système MySQL encore plus sûr, nous vous recommandons de suivre les suggestions suivantes :
            Utilisez des mots de passe pour tous les utilisateurs MySQL.
            N'oubliez pas que tout le monde peut se connecter avec un
            nom d'utilisateur quelconque, simplement avec l'option
            mysql -u autre_utilisateur nom_de_base,
            si autre_utilisateur n'a pas de mot de
            passe. C'est un comportement classique pour les applications
            client/serveur que le client spécifie son nom
            d'utilisateur. Il sera plus difficile à un attaquant de
            pénétrer dans votre serveur si tous les comptes ont un mot
            de passe.
          
            Vous pouvez modifier les mots de passe de tous les
            utilisateurs en modifiant le script
            mysql_install_db avant de l'exécuter, ou
            vous pouvez modifier seulement le mot de passe du
            root MySQL comme ceci@ :
          
shell>mysql -u rootmysql>UPDATE mysql.user SET Password=PASSWORD('nouveau_mot_de_passe')->WHERE User='root';mysql>FLUSH PRIVILEGES;
            N'exécutez jamais le démon MySQL avec l'utilisateur Unix
            root. C'est très dangereux, car tout
            personne ayant le droit de FILE pour
            créer des fichiers au nom du root (par
            exemple, ~root/.bashrc). Pour éviter
            cela, mysqld refusera de s'exécuter au
            nom de root à moins que soit précisé
            l'option --user=root.
          
            mysqld peut être exécuté avec un
            utilisateur ordinaire sans droits particuliers. Vous pouvez
            aussi créer un utilisateur Unix mysql
            pour rendre cela encore plus sûr. Si vous exécutez
            mysqld sous un autre utilisateur Unix,
            vous n'avez pas à changer le mot de passe
            root dans la table
            user, car les noms d'utilisateurs MySQL
            n'ont rien à voir avec les noms d'utilisateurs Unix. Pour
            démarrer mysqld sous un autre nom
            d'utilisateur Unix, ajoutez la ligne
            user, qui spécifie le nom de
            l'utilisateur, dans le fichier d'options de
            [mysqld] /etc/my.cnf
            ou dans le fichier my.cnf présent dans
            le dossier de données du serveur. Par exemple :
          
[mysqld] user=mysql
            Cette ligne va forcer le serveur à démarrer en tant
            qu'utilisateur mysql, même si vous
            démarrez le serveur manuellement ou avec les scripts
            safe_mysqld, ou
            mysql.server. Pour plus de détails,
            voyez Section A.3.2, « Comment exécuter MySQL comme un utilisateur normal ».
          
            Exécuter mysql sous un autre compte Unix
            que root ne signifie pas que vous devez
            changer le nom de root dans la table
            user. Les comptes utilisateurs de MySQL
            n'ont rien à voir avec ceux du compte Unix.
          
            N'autorisez pas l'utilisation de liens symboliques pour les
            tables. Cette fonctionnalité peut être désactivée avec
            l'option --skip-symbolic-links. C'est
            particulièrement important si vous utilisez
            mysqld comme root, car
            tout utilisateur a alors le droit d'écrire des données sur
            le disque, n'importe où sur le système!! See
            Section 7.6.1.2, « Utiliser les liens symboliques avec les tables sous Unix ».
          
            Vérifiez que l'utilisateur Unix qui exécute
            mysqld est le seul utilisateur avec les
            droits de lecture et écriture dans le dossier de base de
            données.
          
            Ne donnez pas le droit de PROCESS à tous
            les utilisateurs. La liste fournie par mysqladmin
            processlist affiche le texte des requêtes
            actuellement exécutées, ce qui permet à toute personne
            pouvant exécuter cette commande de lire des valeurs qui
            seraient en clair, comme : UPDATE user SET
            password=PASSWORD('not_secure').
          
            mysqld réserve une connexion
            supplémentaire pour les utilisateurs qui ont le droit de
            PROCESS, afin que le
            root MySQL puisse toujours se connecter
            et vérifier que tout fonctionne bien, même s'il ne reste
            plus de connexions libres pour les autres utilisateurs.
          
            Le droit SUPER peut être utilisé pour
            fermer des connexions clients, changer les variables
            systèmes et contrôler la réplication.
          
            Ne donnez pas le droit de FILE à tous
            les utilisateurs. Tout utilisateur qui possède ce droit
            peut écrire un fichier n'importe où sur le serveur, avec
            les droits hérités du démon mysqld !
            Pour rendre cela plus sécuritaire, tous les fichiers
            générés par SELECT ... INTO OUTFILE
            sont lisibles par tous, mais personne ne peut les modifier.
          
            Le droit de FILE peut aussi être
            utilisé pour lire n'importe quel fichier accessible en
            lecture au démon qui fait tourner MySQL. Il devient donc
            possible, suivant les configurations, d'utiliser la commande
            LOAD DATA sur le fichier
            /etc/passwd pour tout mettre en table,
            et ensuite le relire avec la commande
            SELECT.
          
Si vous ne faites pas confiance à votre DNS, vos pouvez simplement utiliser des adresses IP au lieu des noms d'hôtes. Dans ce cas, soyez très prudents lors de la création de droits qui utilisent des caractères joker.
            Si vous voulez restreindre le nombre de connexions d'un
            utilisateur, vous pouvez le faire en utilisant la variable
            max_user_connections de
            mysqld. La commande
            GRANT dispose aussi d'option de contrôle
            des ressources, pour limiter l'utilisation du serveur par un
            compte utilisateur.
          
        Les options suivantes de mysqld affectent la
        sécurité :
      
            --local-infile[=(0|1)]
          
            Si vous utilisez --local-infile=0 alors
            vous ne pourrez pas utiliser LOAD DATA LOCAL
            INFILE. See Section 5.4.4, « Problèmes de sécurité avec LOAD DATA LOCAL ».
          
            --safe-show-database
          
            Avec cette option, la commande SHOW
            DATABASES ne retourne que les bases pour
            lesquelles l'utilisateur courant a des droits. Depuis la
            verison 4.0.2, cette option est abandonnée, et ne sert plus
            à rien (elle est activée par défaut), car désormais, il
            y a le droit de SHOW DATABASES. See
            Section 13.5.1.3, « Syntaxe de GRANT et REVOKE ».
          
            --safe-user-create
          
            Si cette option est activée, tout utilisateur ne peut
            créer d'autres utilisateurs avec les droits de
            GRANT, s'il ne dispose pas des droits
            d'insertion dans la table mysql.user. Si
            vous voulez donner un accès à un utilisateur pour qu'il
            puisse créer des utilisateurs avec les droits dont il
            dispose, vous pouvez lui donner les droits suivants :
          
mysql> GRANT INSERT(user) ON mysql.user TO 'user'@'hostname';
            Cela va s'assurer que l'utilisateur ne peut par modifier une
            colonne directement, mais qu'il peut exécuter la commande
            GRANT sur d'autres utilisateurs.
          
            --secure-auth
          
Interdit l'identification pour les comptes qui ont d'anciens mot de passe (avant la version 4.1). Cette option est valable depuis MySQL 4.1.1.
            --skip-grant-tables
          
            Cette option force le serveur à ne pas utiliser les tables
            de droits. Cette option donne donc tous les
            droits à tout le monde sur le serveur ! Vous
            pouvez forcer un serveur en fonctionnement à reprendre les
            tables de droits en exécutant la commande
            mysqladmin flush-privileges ou
            mysqladmin reload.)
          
            --skip-name-resolve
          
            Les noms d'hôtes ne sont pas résolus. Toutes les valeurs
            de la colonne Host dans les tables de
            droits doivent être des adresses IP, ou bien
            localhost.
          
            --skip-networking
          
            Ne pas accepter les connexions TCP/IP venant du réseau.
            Toutes les connexions au serveur mysqld
            doivent être faîtes avec les sockets Unix. Cette option
            n'existe pas pour les versions antérieures à la 3.23.27,
            avec les MIT-pthread, car les sockets Unix n'étaient pas
            supportés par les MIT-pthreads à cette
            époque.
          
            --skip-show-database
          
            Ne pas autoriser la commande SHOW
            DATABASES, à moins que l'utilisateur n'ait les
            droits de SHOW DATABASES. Depuis la
            version 4.0.2, vous n'avez plus besoin de cette option, car
            les accès sont désormais donnés spécifiquement avec le
            droit SHOW DATABASES.
          
        La commande LOAD DATA peut lire des données
        sur le serveur hôte, ou bien charger un fichier sur le client,
        avec l'option LOCAL.
      
Il existe deux problèmes particuliers pour le support de cette commande :
Comme la lecture du fichier est réalisée depuis le serveur, il est possible théoriquement de créer un serveur MySQL modifié qui pourrait lire n'importe quel fichier de la machine cliente, qui serait accessible à l'utilisateur.
            Dans un environnement web, où les clients se connectent
            depuis un serveur web, un utilisateur peut se servir de la
            commande LOAD DATA LOCAL pour lire les
            fichiers qui sont sur le serveur web, et auquel ce dernier a
            accès (en supposant qu'un utilisateur peut exécuter
            n'importe quelle commande sur le serveur).
          
        Pour traiter ces problèmes, nous avons changé la gestion des
        commandes LOAD DATA LOCAL depuis MySQL
        version 3.23.49 et MySQL version 4.0.2 (4.0.13 pour Windows) :
      
            Par défaut, tous les clients MySQL et les bibliothèques
            des distributions binaires sont compilées avec l'option
            --enable-local-infile, pour être
            compatible avec MySQL 3.23.48 et plus ancien.
          
            Si vous ne configurez pas MySQL avec l'option
            --enable-local-infile, alors LOAD
            DATA LOCAL sera désactivé par tous les clients,
            à moins que l'option mysql_options(...
            MYSQL_OPT_LOCAL_INFILE, 0) soit activée dans le
            client. See Section 24.2.3.43, « mysql_options() ».
          
            Pour le client en ligne de commande
            mysql, LOAD DATA LOCAL
            peut être activé en spécifiant l'option
            --local-infile[=1], ou désactivé avec
            --local-infile=0.
          
            Vous pouvez désactiver toutes les commandes LOAD
            DATA LOCAL du serveur MySQL en démarrant
            mysqld avec
            --local-infile=0. Similairement, pour
            mysqlimport, les options
            --local et -L active le
            chargement distant de fichiers. Dans ce cas, il faut que le
            serveur accepte aussi cette configuration pour que
            l'opération fonctionne.
          
            Au cas où LOAD DATA LOCAL INFILE est
            désactivé sur le serveur ou le client, vous obtiendrez le
            message d'erreur (1148) :
          
The used command is not allowed with this MySQL version
Access deniedMySQL est pourvu d'un système avancé mais non standard de droits. Cette section décrit son fonctionnement.
        La fonction première du système de privilèges de MySQL est
        d'authentifier les utilisateurs se connectant à partir d'un
        hôte donné, et de leur associer des privilèges sur une base
        de données comme SELECT,
        INSERT, UPDATE et
        DELETE.
      
        Les fonctionnalités additionnelles permettent d'avoir un
        utilisateur anonyme et de contrôler les privilèges pour les
        fonctions spécifiques à MySQL comme LOAD DATA
        INFILE et les opérations administratives.
      
Le système de droits de MySQL s'assure que les utilisateurs font exactement ce qu'ils sont supposés pouvoir faire dans la base. Lorsque vous vous connectez au serveur, vous identité est déterminée par l'hôte d'où vous vous connectez et le nom d'utilisateur que vous spécifiez. Le système donne les droits en fonction de votre identité et de ce que vous voulez faire.
        MySQL considère votre nom d'hôte et d'utilisateur pour vous
        identifier, car il n'y pas que peu de raisons de supposer que le
        même nom d'utilisateur appartient à la même personne, quelque
        soit son point de connexion sur Internet. Par exemple,
        l'utilisateur joe qui se connecte depuis
        office.com n'est pas forcément la même
        personne que joe qui se connecte depuis
        elsewhere.com. MySQL gère cela en vous
        aidant à distinguer les différents utilisateurs et hôtes qui
        ont le même nom : vous pourriez donner des droits à
        joe lorsqu'il utilise sa connexion depuis
        office.com, et un autre jeu de droits
        lorsqu'il se connecte depuis elsewhere.com.
      
Le contrôle d'accès de MySQL se fait en deux étapes :
Etape 1 : Le serveur vérifie que vous êtes autorisé à vous connecter.
            Etape 2 : En supposant que vous pouvez vous connecter, le
            serveur vérifie chaque requête que vous soumettez, pour
            vérifier si vous avez les droits suffisants pour
            l'exécuter. Par exemple, si vous sélectionnez des droits
            dans une table, ou effacez une table, le serveur s'assure
            que vous avez les droits de SELECT pour
            cette table, ou les droits de DROP,
            respectivement.
          
Si vos droits ont changé (par vous-mêmes ou bien par un administrateur), durant votre connexion, ces changements ne prendront peut être effets qu'à la prochaine requête. Voyez la section Section 5.5.7, « Quand les modifications de privilèges prennent-ils effets ? » pour plus détails.
        Le serveur stocker les droits dans des tables de droits,
        situées dans la base mysql. Le serveur lit
        le contenu de ces tables en mémoire lorsqu'il démarre, et les
        relit dans différentes circonstances, détaillées dans
        Section 5.5.7, « Quand les modifications de privilèges prennent-ils effets ? ». Le contrôle d'accès se
        fait par rapport aux tables en mémoire.
      
        Normalement, vous manipulez le contenu des tables indirectement,
        via les commandes GRANT et
        REVOKE pour configurer des comptes et des
        droits. See Section 13.5.1.3, « Syntaxe de GRANT et REVOKE ». La discussion de cette
        section décrit la structure des tables de droits, et comment
        elle interagit avec les clients.
      
        Le serveur utilise les tables user,
        db et host dans la base
        mysql durant les deux étapes. Les champs de
        cette table sont les suivants :
      
| Table name | utilisateur | base | hôte | 
| Scope fields | Host | Host | Host | 
User | Db | Db | |
Password | User | ||
| Privilege fields | Select_priv | Select_priv | Select_priv | 
Insert_priv | Insert_priv | Insert_priv | |
Update_priv | Update_priv | Update_priv | |
Delete_priv | Delete_priv | Delete_priv | |
Index_priv | Index_priv | Index_priv | |
Alter_priv | Alter_priv | Alter_priv | |
Create_priv | Create_priv | Create_priv | |
Drop_priv | Drop_priv | Drop_priv | |
Grant_priv | Grant_priv | Grant_priv | |
References_priv | References_priv | References_priv | |
Reload_priv | |||
Shutdown_priv | |||
Process_priv | |||
File_priv | |||
Show_db_priv | |||
Super_priv | |||
Create_tmp_table_priv | Create_tmp_table_priv | Create_tmp_table_priv | |
Lock_tables_priv | Lock_tables_priv | Lock_tables_priv | |
Execute_priv | |||
Repl_slave_priv | |||
Repl_client_priv | |||
ssl_type | |||
ssl_cypher | |||
x509_issuer | |||
x509_cubject | |||
max_questions | |||
max_updates | |||
max_connections | 
        Lors de la seconde étape du contrôle d'accès (vérification
        de la requête), le serveur peut, suivant la requête, consulter
        aussi les tables tables_priv et
        columns_priv. Les champs de ces tables
        sont :
      
| Nom de la table | tables_priv | columns_priv | 
| Champ | Host | Host | 
Db | Db | |
User | User | |
Table_name | Table_name | |
Column_name | ||
| Droit | Table_priv | Column_priv | 
Column_priv | ||
| Autre champ | Timestamp | Timestamp | 
Grantor | 
Chaque table de droit contient des champs d'identification et des champs de droits.
            Les champs d'identification déterminent quels utilisateurs
            correspondent à cette ligne dans la table. Par exemple, une
            ligne dans la table user avec les valeurs
            dans les colonnes Host et
            User de
            'thomas.loc.gov' et
            'bob' servira à identifier les
            connexions qui sont faites par l'utilisateur
            bob depuis l'hôte
            thomas.loc.gov. De même, une ligne dans
            la table db avec les valeurs des colonnes
            Host, User et
            Db de
            'thomas.loc.gov',
            'bob' et 'reports'
            sera utilisée lorsque l'utilisateur bob
            se connecte depuis l'hôte thomas.loc.gov
            pour accéder à la base reports. Les
            tables tables_priv et
            columns_priv contiennent en plus des
            champs indiquant les tables et combinaisons tables et
            colonnes auxquelles les lignes s'appliquent.
          
Les champs de droits indiquent si le droit est donné, c'est à dire si l'opération indiquée peut être exécuté. Le serveur combine les informations dans différentes tables pour former une description complète de l'utilisateur. Les règles utilisées sont décrites dans Section 5.5.6, « Contrôle d'accès, étape 2 : Vérification de la requête ».
Les champs d'identification sont des chaînes, déclarées comme suit. La valeur par défaut de chacun des champs est la chaîne vide.
| Nom de la colonne | Type | 
Host | CHAR(60) | 
User | CHAR(16) | 
Password | CHAR(16) | 
Db | CHAR(64) | 
Table_name | CHAR(60) | 
Column_name | CHAR(60) | 
        Avant MySQL 3.23, la colonne Db valait
        CHAR(32) dans certaines tables, et
        CHAR(60) dans d'autres.
      
        Pour vérifier les accès, la comparaison sur les valeurs de la
        colonne Host sont sensibles à la casse.
        User, Password,
        Db et Table_name sont
        insensibles. Les valeurs de Column_name sont
        insensibles depuis MySQL 3.22.12.
      
        Dans les tables user, db
        et host, tous les champs de droits sont
        déclarés avec le type ENUM('N','Y') : il
        peuvent prendre tous les valeurs de 'N' (non)
        ou 'Y' (oui, YES), et la valeur par défaut
        est 'N'.
      
        Dans les tables tables_priv et
        columns_priv, les champs de droits sont
        déclarés comme des champs de type SET :
      
| Nom de la table | Nom du champs | Valeurs possibles | 
tables_priv | Table_priv | 'Select', 'Insert', 'Update', 'Delete', 'Create', 'Drop',
                'Grant', 'References', 'Index', 'Alter' | 
tables_priv | Column_priv | 'Select', 'Insert', 'Update', 'References' | 
columns_priv | Column_priv | 'Select', 'Insert', 'Update', 'References' | 
En bref, le serveur utilise les tables de droits comme ceci :
            La table user détermine si le serveur
            accepte ou rejette la connexion. Pour les connexions
            acceptées, tous les privilèges donnés dans la table
            user indiquent des privilèges globaux.
            Ces droits d'appliquent à
            toutes les bases du
            serveur.
          
            Les champs d'identification de la table
            db déterminent quels utilisateurs
            peuvent accéder à quelles bases, depuis quel hôte. Les
            champs de droits indiquent alors les opérations permises.
            Les droits s'appliquent alors à toutes
            les bases sur le serveur.
          
            La table host est utilisée comme
            extension de la table db lorsque vous
            voulez qu'une ligne de la table db
            s'applique à plusieurs hôtes. Par exemple, si vous voulez
            qu'un utilisateur soit capable d'utiliser une base depuis
            plusieurs hôtes dans votre réseau, laissez la colonne
            Host vide dans la table
            db, Ce mécanisme est décrit en détails
            dans Section 5.5.6, « Contrôle d'accès, étape 2 : Vérification de la requête ».
          
            Les tables tables_priv et
            columns_priv sont similaires à la table
            db, mais sont plus atomiques : elle
            s'appliquent au niveau des tables et des colonnes, plutôt
            qu'au niveau des bases.
          
        Notez que les droits d'administration tels que
        (RELOAD, SHUTDOWN, etc...)
        ne sont spécifiés que dans la table user.
        En effet, ces opérations sont des opérations au niveau
        serveur, et ne sont pas liées à une base de données, ce qui
        fait qu'il n'y a pas de raison de les lier avec les autres
        tables. En fait user doit être consulté
        pour déterminer les autorisations d'administration.
      
        Le droit de FILE est spécifié par la table
        user. Ce n'est pas un droit d'administration,
        mais votre capacité à lire ou écrire des fichiers sur le
        serveur hôte et dépendant de la base à laquelle vous
        accédez.
      
        Le serveur mysqld lit le contenu des tables
        de droits une fois, au démarrage. Lorsqu'il y a des
        modifications dans les tables, elles prennent effet tel
        qu'indiqué dans Section 5.5.7, « Quand les modifications de privilèges prennent-ils effets ? ».
      
        Lorsque vous modifiez le contenu des tables de droits, c'est une
        bonne idée que de s'assurer que vous avez bien configuré les
        droits qui vous intéressent. Un moyen de vérifier les droits
        pour un compte est d'utiliser la commande SHOW
        GRANTS. Par exemple, pour déterminer les droits qui
        sont donnés à un compte avec les valeurs
        Host et User de
        pc84.example.com et bob,
        utilisez cette commande :
      
mysql> SHOW GRANTS FOR 'bob'@'pc84.example.com';
        Un outil de diagnostique pratique est le script
        mysqlaccess, que Yves Carlier a fourni à la
        distribution MySQL. Appelez mysqlaccess avec
        l'option the --help pour comprendre comment il
        fonctionne. Notez que mysqlaccess ne vérifie
        les accès que pour les tables user,
        db et host. Il n'utilise
        pas les tables de droit de niveau table ou colonne.
      
        Pour plus d'aide au diagnostique pour les problèmes de droits,
        voyez la section Section 5.5.8, « Causes des erreurs Access denied ». Pour des
        conseils généraux sur la sécurité, voyez la section
        Section 5.4, « Sécurité générale du serveur ».
      
        Les droits des utilisateurs sont stockés dans les tables
        user, db,
        host, tables_priv et
        columns_priv de la base
        mysql (c'est-à-dire, la base nommée
        mysql). Le serveur MySQL lit ces tables au
        démarrage, et dans les circonstances indiquées dans la section
        Section 5.5.7, « Quand les modifications de privilèges prennent-ils effets ? ».
      
        Les noms utilisés dans ce manuel font référence aux droits
        fournis par MySQL version 4.0.2, tel que présentés dans la
        table ci-dessous, avec le nom de la colonne associée au droit,
        dans la table de droits, et dans le contexte d'application. Plus
        d'informations sur la signification de chaque droit sont
        disponibles à Section 13.5.1.3, « Syntaxe de GRANT et REVOKE ».
      
| Droit | Colonne | Contexte | 
ALTER | Alter_priv | tables | 
DELETE | Delete_priv | tables | 
INDEX | Index_priv | tables | 
INSERT | Insert_priv | tables | 
SELECT | Select_priv | tables | 
UPDATE | Update_priv | tables | 
CREATE | Create_priv | bases de données, tables ou index | 
DROP | Drop_priv | bases de données ou tables | 
GRANT | Grant_priv | bases de données ou tables | 
REFERENCES | References_priv | bases de données ou tables | 
CREATE TEMPORARY TABLES | Create_tmp_table_priv | administration du serveur | 
EXECUTE | Execute_priv | administration du serveur | 
FILE | File_priv | accès aux fichiers du serveur | 
LOCK TABLES | Lock_tables_priv | administration du serveur | 
PROCESS | Process_priv | administration du serveur | 
RELOAD | Reload_priv | administration du serveur | 
REPLICATION CLIENT | Repl_client_priv | administration du serveur | 
REPLICATION SLAVE | Repl_slave_priv | administration du serveur | 
SHOW DATABASES | Show_db_priv | administration du serveur | 
SHUTDOWN | Shutdown_priv | administration du serveur | 
SUPER | Super_priv | administration du serveur | 
        Les droits de SELECT,
        INSERT, UPDATE et
        DELETE vous permettent de faire des
        opérations sur les lignes qui existent, dans une table
        existante d'une base.
      
        La commande SELECT requiert le droit de
        SELECT uniquement si des lignes sont lues
        dans une une table. Vous pouvez exéctuer une commande
        SELECT même sans aucun droit d'accès à une
        base de données dans le serveur. Par exemple, vous pourriez
        utiliser le client mysql comme une simple
        calculatrice :
      
mysql>SELECT 1+1;mysql>SELECT PI()*2;
        Le droit de INDEX vous donne le droit de
        créer et détruire des index de table.
      
        Le droit de ALTER vous donne le droit de
        modifier une table avec la commande ALTER
        TABLE.
      
        Les droits de CREATE et
        DROP vous permettent de créer de nouvelles
        tables et bases de données, et de les supprimer.
      
        Notez que si vous donnez le droit de DROP
        pour la base de données mysql à un
        utilisateur, cet utilisateur pourra détruire la base qui
        contient les droits d'accès du serveur !
      
        Le droit de GRANT vous permet de donner les
        droits que vous possédez à d'autres utilisateurs.
      
        Le droit de FILE vous donne la possibilité
        de lire et écrire des fichiers sur le serveur avec les
        commandes LOAD DATA INFILE et SELECT
        ... INTO OUTFILE. Tout utilisateur qui possède ce
        droit peut donc lire ou écrire dans n'importe quel fichier à
        l'intérieur duquel le serveur MySQL peut lire ou écrire.
      
        Les autres droits sont utilisés pour les opérations
        administratives qui sont exécutées par l'utilitaire
        mysqladmin. La table ci-dessous montre quelle
        commande est associée à mysqladmin avec un
        de ces droits :
      
| Droit | Commande autorisée | 
RELOAD | reload, refresh,
                flush-privileges,
                flush-hosts,
                flush-logs et
                flush-tables | 
SHUTDOWN | shutdown | 
PROCESS | processlist | 
SUPER | kill | 
        La commande reload indique au serveur de
        relire les tables de droits. La commande
        refresh vide les tables de la mémoire,
        écrit les données et ferme le fichier de log.
        flush-privileges est un synonyme de
        reload. Les autres commandes
        flush-* effectuent des fonctions similaires
        à la commande refresh mais sont plus
        limitées dans leur application, et sont préférables dans
        certains contextes. Par exemple, si vous souhaitez simplement
        vider les tampons dans le fichier de log, utilisez
        flush-logs, qui est un meilleur choix que
        refresh.
      
        La commande shutdown éteint le serveur.
      
        La commande processlist affiche les
        informations sur les threads qui s'exécutent sur le serveur. La
        commande kill termine un des threads du
        serveur. Vous pouvez toujours afficher et terminer vos propres
        threads, mais vous aurez besoin des droits de
        PROCESS pour afficher les threads, et le
        droit de SUPER pour terminer ceux qui ont
        été démarrés par d'autres utilisateurs. See
        Section 13.5.4.3, « Syntaxe de KILL ».
      
C'est une bonne idée en général, de ne donner les droits de Grant qu'aux utilisateurs qui en ont besoin, et vous devriez être particulièrement vigilant pour donner certains droits :
            Le droit de GRANT permet aux utilisateurs
            de donner leurs droits à d'autres utilisateurs. Deux
            utilisateurs avec des droits différents et celui de
            GRANT pourront combiner leurs droits
            respectifs pour gagner un autre niveau d'utilisation du
            serveur.
          
            Le droit de ALTER peut être utilisé
            pour tromper le système en renommant les tables.
          
            Le droit de FILE peut servir à lire des
            fichiers accessibles à tous sur le serveur, et les placer
            dans une base de données. Le contenu pourra alors être lu
            et manipulé avec SELECT. Cela inclus le
            contenu de toutes les bases actuellement hébergées sur le
            serveur !
          
            Le droit de SHUTDOWN peut conduire au
            dénis de service, en arrêtant le serveur.
          
            Le droit de PROCESS permet de voir en
            texte clair les commandes qui s'exécutent actuellement, et
            notamment les changements de mot de passe.
          
            Le droit de SUPER peut être utilisé
            pour terminer les connexions ou modifier le mode opératoire
            du serveur.
          
            Les droits sur la base de données mysql
            peuvent être utilisés pour changer des mots de passe ou
            des droits dans la table des droits (Les mots de passe sont
            stockés chiffrés, ce qui évite que les intrus ne les
            lisent). S'ils accèdent à un mot de passe dans la table
            mysql.user, ils pourront l'utiliser pour
            se connecter au serveur avec cet utilisateur (avec des
            droits suffisants, le même utilisateur pourra alors
            remplacer un mot de passe par un autre).
          
Il y a des choses qui ne sont pas possibles avec le système de droits de MySQL :
Vous ne pouvez pas explicitement interdire l'accès à un utilisateur spécifique. C'est à dire, vous ne pouvez pas explicitement décrire un utilisateur et lui refuser la connexion.
Vous ne pouvez pas spécifier qu'un utilisateur a les droits de créer et de supprimer des tables dans une base, mais qu'il n'a pas les droits pour créer et supprimer cette base.
Les clients MySQL requièrent généralement que vous spécifiez les paramètres de connexion pour vous connecter au serveur MySQL :
l'hôte que vous voulez utiliser
votre nom d'utilisateur
votre mot de passe
        Par exemple, le client mysql peut être
        démarré comme ceci :
      
shell> mysql [-h nom_d_hote] [-u nom_d_utilisateur] [-pvotre_mot_de_passe]
        Les formes alternatives des options -h,
        -u et -p sont
        --host=host_name,
        --user=user_name et
        --password=your_pass. Notez qu'il n'y a
        aucun espace entre l'option
        -p ou --password= et le mot
        de passe qui le suit.
      
        Si vous utilisez les options -p et
        --password mais que vous ne spécifiez pas de
        mot de passe, le client vous le demandera interactivement. Le
        mot de passe ne sera alors pas affiché. C'est la méthode la
        plus sécuritaire. Sinon, n'importe quel utilisateur du système
        pourra voir le mot de passe de la ligne de commande en
        exécutant une commande telle que ps auxww.
        See Section 5.6.6, « Garder vos mots de passe en lieu sûr ».
      
        mysql utilise des valeurs par défaut pour
        chacun des paramètres qui manquent en ligne de commande :
      
            Le nom d'hôte par défaut est localhost.
          
Le nom d'utilisateur par défaut est votre nom d'utilisateur de système Unix.
            Aucun mot de passe n'est transmis si -p
            manque.
          
        Par exemple, pour un utilisateur Unix joe,
        les commandes suivantes sont équivalentes :
      
shell>mysql -h localhost -u joeshell>mysql -h localhostshell>mysql -u joeshell>mysql
Les autres clients MySQL se comportent de manière similaire.
Sous Unix, vous pouvez spécifier différentes valeurs par défaut qui seront utilisées lorsque vous établirez la connexion, de manière à ce que vous n'ayez pas à entrer ces informations en ligne de commande lorsque vous invoquez un programme client. Cela peut se faire de plusieurs fa¸ons :
            
            Vous pouvez spécifier les informations de connexion dans la
            section [client] du fichier de
            configuration .my.cnf de votre dossier
            personnel. La section qui vous intéresse ressemble à
            ceci :
          
[client] host=nom_d_hote user=nom_d'utilisateur password=votre_mot_de_passe
            Les fichiers d'options sont présentés dans la section
            Section 4.3.2, « Fichier d'options my.cnf ».
          
            
            
            
            
            
            
            Vous pouvez spécifier les paramètres de connexion avec les
            variables d'environnement. L'hôte peut être spécifié à
            mysql avec la variable
            MYSQL_HOST. L'utilisateur MySQL peut
            être spécifié avec la variable USER
            (uniquement pour Windows). Le mot de passe peut être
            spécifié avec MYSQL_PWD : mais ceci
            est peu sécuritaire voyez
            Section 5.6.6, « Garder vos mots de passe en lieu sûr ». Voyez aussi la
            prochaine section Annexe E, Variables d'environnement.
          
Lorsque vous tentez de vous connecter au serveur MySQL, le serveur accepte ou rejette la connexion en fonction de votre identité et du mot de passe que vous fournissez. Si le mot de passe ne correspond pas à celui qui est en base, le serveur vous interdit complètement l'accès. Sinon, le serveur accepte votre connexion et passe à l'étape 2, et la gestion de commandes.
Votre identité est basée sur trois informations :
L'hôte depuis lequel vous vous connectez
Votre nom d'utilisateur MySQL
        La vérification d'identité est réalisée avec les trois
        colonnes de la table user
        (Host, User et
        Password). Le serveur accepte la connexion
        uniquement si une entrée dans la table user
        correspond à votre hôte, et que vous fournissez le mot de
        passe qui correspond.
      
        Les valeurs de la table user peuvent être
        paramétrées comme ceci :
      
            Une valeur de la colonne Host peut être
            un nom d'hôte, une adresse IP numérique, ou encore
            'localhost', qui représente l'hôte
            local.
          
            
            Vous pouvez utiliser les caractères jokers
            ‘%’ et
            ‘_’ dans le champ
            Host. Ces caractères ont la même valeur
            que pour les opérations de recherches avec l'opérateur
            LIKE. Par exemple, une valeur
            Host de '%' remplace
            n'importe quel nom d'hôte, alors que la valeur
            '%.mysql.com' représente tous les hôtes
            du domaine mysql.com.
          
            
            Depuis MySQL version 3.23, les valeurs de
            Host spécifiées sous la forme d'IP
            numériques peuvent être complétées avec le masque de
            réseau qui indique combien de bits d'adresse sont
            utilisés. Par exemple :
          
mysql>GRANT ALL PRIVILEGES ON db.*->TO david@'192.58.197.0/255.255.255.0';
Cela permet à toute personne se connectant depuis une adresse IP qui satisfait la contrainte suivante :
user_ip & netmask = host_ip
            C'est à dire, pour la commande GRANT
            ci-dessus :
          
client_ip & 255.255.255.0 = 192.58.197.0
            Les adresses IP qui satisfont cette condition et qui peuvent
            se connecter au serveur MySQL sont dans l'intervalle
            192.58.197.0 à
            192.58.197.255.
          
            Une valeur vide pour la colonne Host
            indique que les droits doivent être gérés avec les
            entrées de la table host qui correspond
            à l'hôte se connectant. Vous trouverez plus d'informations
            à ce sujet dans le chapitre
            Section 5.5.6, « Contrôle d'accès, étape 2 : Vérification de la requête ».
          
            Une valeur vide dans la colonne Host des
            autres tables de droits revient à '%'.
          
        Comme vous pouvez utiliser des jokers dans les valeurs IP de
        Host (par exemple,
        '144.155.166.%' pour tous les hôtes d'un
        sous-réseau), il est possible d'exploiter cette possibilité en
        appelant un hôte 144.155.166.ailleurs.com.
        Pour contrer ce type d'attaque, MySQL bloque les noms de
        domaines qui commence par des chiffres et des points. Par
        conséquent, si vous avez un hôte nommé
        1.2.foo.com, il ne sera jamais accepté par
        la colonne Host des tables de droits. Un
        caractère joker d'adresse IP peut remplacer uniquement des
        nombres d'IP, et pas un nom d'hôte.
      
        Dans la colonne User, les caractères joker
        ne sont pas autorisés, mais vous pouvez laisser cette valeur
        vide, qui acceptera tous les noms. Si la table
        user contient une connexion avec un nom
        d'utilisateur vide, l'utilisateur est considéré comme anonyme.
        Cela signifie que le nom d'utilisateur vide est utilisé pour
        les prochaines vérifications d'accès pour la durée de la
        connexion.
      
        Le champ Password peut être vide. Cela ne
        signifie pas que n'importe quel mot de passe est valable, mais
        que l'utilisateur peut se connecter sans fournir de mot de
        passe.
      
        Les valeurs non vides du champ Password
        représentent des valeurs du mot de passe chiffrées. MySQL ne
        stocke pas les mots de passe en clair, à la vue de tous. Au
        contraire, le mot de passe fourni pas l'utilisateur qui tente de
        se connecter est chiffré (avec la fonction
        PASSWORD()). Le mot de passe ainsi chiffré
        est alors utilisé entre le client et le serveur pour vérifier
        s'il est valable. Cela évite que des mots de passe en clair
        circulent entre le client et le serveur, sur la connexion. Notez
        que du point de vue de MySQL, le mot de passe chiffré est le
        vrai mot de passe, ce qui fait que vous ne devez en aucun cas le
        donner à un tiers. En particulier, ne donnez pas accès en
        lecture aux utilisateurs normaux aux tables d'administration
        dans la base mysql! A partir de sa version
        4.1, MySQL utilise un mécanisme différent pour les logins,
        mots de passes qui est sécurisé même si les paquets TCP/IP
        sont sniffés et/ou que la base de données mysql est capturée.
      
        Depuis la version 4.1, MySQL emploie une identification forte
        qui protège mieux les mots de passe durant le processus de
        connexion. Cette méthode est sécuritaire, même si les paquets
        TCP/IP sont surveillés pour que la base de données
        mysql est capturée. Le chiffrement est
        présenté dans la section Section 5.5.9, « Hashage de mots de passe en MySQL 4.1 ».
      
        Les exemples ci-dessous illustrent comment différentes
        variantes de Host et User
        dans la table user s'appliquent aux connexion
        entrantes :
      
Host value | User value | Connexions autorisées | 
'thomas.loc.gov' | 'fred' | fred, se connectant depuis
                thomas.loc.gov | 
'thomas.loc.gov' | '' | N'importe quel utilisateur, se connectant depuis
                thomas.loc.gov | 
'%' | 'fred' | fred, se connectant depuis n'importe quel hôte | 
'%' | '' | N'importe quel utilisateur, se connectant depuis n'importe quel hôte | 
'%.loc.gov' | 'fred' | fred, se connectant depuis n'importe quel hôte dans
                le domaine loc.gov | 
'x.y.%' | 'fred' | fred, se connectant depuis
                x.y.net,
                x.y.com,x.y.edu,
                etc. (Ceci n'est probablement pas très utilisé) | 
'144.155.166.177' | 'fred' | fred, se connectant depuis l'hôte d'IP
                144.155.166.177 | 
'144.155.166.%' | 'fred' | fred, se connectant depuis un hôte d'IP dans la
                classe C 144.155.166 | 
'144.155.166.0/255.255.255.0' | 'fred' | Identique à l'exemple précédent | 
        Comme vous pouvez utiliser des caractères jokers dans les
        adresses IP de la colonne Host (par exemple,
        '144.155.166.%' pour identifier tout un
        sous-réseau), il est possible d'exploiter cette fonctionnalité
        en nommant un hôte 144.155.166.kekpart.com.
        Pour contrer de telles tentatives, MySQL interdit les
        caractères jokers avec les noms d'hôtes qui commencent par des
        chiffres ou des points. Par exemple, si vous avez un nom d'hôte
        tel que 1.2.foo.com, il ne sera jamais
        trouvé dans la colonne Host des tables de
        droits. Seule une adresse IP numérique peut être comparée
        avec un masque à caractère joker.
      
        Une connexion entrante peut être identifiée par plusieurs
        entrées dans la table user. MySQL résout ce
        problème comme ceci :
      
            Lorsque le serveur lit la table user en
            mémoire, il trie les lignes.
          
Lorsqu'un client tente de se connecter, le serveur lit les lignes dans l'ordre.
Le serveur utilise la première ligne qui correspond au nom du client et à son nom d'utilisateur.
        Supposons que votre table user ressemble à
        ceci :
      
+-----------+----------+- | Host | User | ... +-----------+----------+- | % | root | ... | % | jeffrey | ... | localhost | root | ... | localhost | | ... +-----------+----------+-
        Lorsque le serveur lit cette table, il ordonne les lignes depuis
        les valeurs les plus spécialisées de la colonne
        Host jusqu'aux plus générales
        ('%' dans la colonne Host
        signifie ``tous les hôtes'' et elle est la moins spécifique).
        Les entrées identiques dans la colonne Host
        sont ordonnées en fonction de la spécificité des valeurs de
        la colonne User (une entrée vide dans la
        colonne User signifie ``n'importe quel
        utilisateur'' et est spécifique). Le résultat de ce tri donne
        quelque chose comme ceci :
      
+-----------+----------+- | Host | User | ... +-----------+----------+- | localhost | root | ... | localhost | | ... | % | jeffrey | ... | % | root | ... +-----------+----------+-
        Lorsqu'une connexion est en cours de mise en place, le serveur
        regarde dans cette liste, et utilisera la première entrée
        trouvée. Pour une connexion depuis l'hôte
        localhost avec le nom d'utilisateur
        jeffrey, les entrées
        'localhost' dans la colonne
        Host sont trouvées en premier. Parmi
        celles-la, la ligne avec un utilisateur vide satisfait les deux
        contraintes sur le nom et l'hôte.
        '%'/'jeffrey' pourrait avoir fonctionné,
        mais comme ce n'est pas le premier rencontré, il n'est pas
        utilisé.
      
        Voici un autre exemple. Supposons que la table
        user ressemble à ceci :
      
+----------------+----------+- | Host | User | ... +----------------+----------+- | % | jeffrey | ... | thomas.loc.gov | | ... +----------------+----------+-
La table triée ressemble à ceci :
+----------------+----------+- | Host | User | ... +----------------+----------+- | thomas.loc.gov | | ... | % | jeffrey | ... +----------------+----------+-
        Une connexion depuis l'hôte thomas.loc.gov
        avec jeffrey satisfait les conditions de la
        première ligne, tandis qu'une connexion depuis
        whitehouse.gov avec
        jeffrey satisfait la seconde ligne.
      
        Une erreur commune est de penser que pour un utilisateur donné,
        toutes les entrées qui utilisent explicitement ce nom seront
        utilisées en premier lorsque la connexion est en cours
        d'établissement. Ceci est tout simplement faux. L'exemple
        précédent illustre cette situation, car la connexion depuis
        l'hôte thomas.loc.gov avec
        jeffrey est la première ligne qui est
        trouvée, alors que la ligne contenant
        'jeffrey' dans la colonne
        User est ignorée, car il n'y a pas de nom
        d'utilisateur.
      
        Si vous arrivez à vous connecter au serveur, mais que les
        droits ne sont pas ce que vous attendez, vous vous êtes
        probablement identifié avec un autre compte. Pour savoir quel
        compte le serveur utilise lors de votre identification, utilisez
        la fonction CURRENT_USER(). Elle retourne la
        valeur au format user_name@host_name qui
        indique les valeurs des colonne User et
        Host de la table user qui
        vous est affectée. Supposons que jeffrey se
        connecte et utilise la requête suivante :
      
mysql> SELECT CURRENT_USER();
+----------------+
| CURRENT_USER() |
+----------------+
| @localhost     |
+----------------+
        Le résultat affiché ci-dessus indique que la ligne de la table
        user est l'utilisateur
        User vide. En d'autres termes, le serveur
        traite jeffrey comme un utilisateur anonyme.
      
        La fonction CURRENT_USER() est disponible
        depuis MySQL 4.0.6. See Section 12.8.3, « Fonctions d'informations ».
        Une autre piste à explorer : imprimez le contenu de la table
        user et triez la manuellement pour voir
        quelle est la première ligne qui est utilisée.
      
        Une fois que vous avez établi la connexion, le serveur passe à
        l'étape 2. Pour chaque requête qui est fournie avec la
        connexion, le serveur vérifie si vous avez les droits
        suffisants pour exécuter une commande, en fonction du type de
        commande. C'est à ce moment que les colonnes de droits des
        tables d'administration entrent en scène. Ces droits peuvent
        provenir de la table user,
        db, host,
        tables_priv ou
        columns_priv. Les tables d'administration
        sont manipulées avec les commandes GRANT et
        REVOKE. (Vous pouvez aussi vous reporter à
        la section Section 5.5.2, « Comment fonctionne le système de droits » qui liste les champs
        présents dans chaque table d'administration).
      
        La table d'administration user donne les
        droits aux utilisateurs au niveau global, c'est à dire que ces
        droits s'appliquent quelle que soit la base de données
        courante. Par exemple, si la table user vous
        donne le droit d'effacement ,DELETE, vous
        pouvez effacer des données dans n'importe quelle base de ce
        serveur. En d'autres termes, les droits stockés dans la table
        user sont des droits de super utilisateur. Il
        est recommandé de ne donner des droits via la table
        user uniquement aux super utilisateurs, ou
        aux administrateurs de bases. Pour les autres utilisateurs, il
        vaut mieux laisser les droits dans la table
        user à 'N' et donner des
        droits au niveau des bases uniquement, avec les tables
        db et host.
      
        Les tables db et host
        donnent des droits au niveau des bases. Les droits peuvent être
        spécifiés dans ces tables comme ceci :
      
            Les caractères ‘%’ et
            ‘_’ peuvent être utilisés
            dans la colonne Host et
            Db des deux tables. Si vous souhaitez
            utiliser le caractère ‘_’
            comme nom de base, utiliser la séquence
            ‘\_’ dans la commande
            GRANT.
          
            La valeur '%' dans la colonne
            Host de la table db
            signifie ``tous les hôtes''. Une valeur vide dans la
            colonne Host de la table
            db signifie ``consulte la table
            host pour plus de détails''.
          
            La valeur '%' ou vide dans la colonne
            Host de la table host
            signifie ``tous les hôtes''.
          
            La valeur '%' ou vide dans la colonne
            Db des deux tables signifie ``toutes les
            bases de données''.
          
            Un utilisateur vide dans la colonne User
            de l'une des deux tables identifie l'utilisateur anonyme.
          
        Les tables db et host sont
        lues et triées par le serveur au démarrage (en même temps que
        la table user. La table db
        est triée suivant les valeurs des colonnes
        Host, Db et
        User, et la table host est
        triée en fonction des valeurs des colonnes
        Host et Db. Comme pour la
        table user, le tri place les entrées les
        plus spécifiques au début, et les plus générales à la fin.
        Lorsque le serveur recherche une ligne, il utilise la première
        qu'il trouve.
      
        Les tables tables_priv et
        columns_priv spécifient les droits au niveau
        des tables et des colonnes. Les valeurs des droits dans ces
        tables peuvent être spécifiés avec les caractères spéciaux
        suivants :
      
            Les caractères ‘%’ et
            ‘_’ peuvent être utilisés
            dans la colonne Host des deux tables.
          
            La valeur '%' dans la colonne
            Host des deux tables signifie ``tous les
            hôtes''.
          
            Les colonnes Db,
            Table_name et
            Column_name ne peuvent pas contenir de
            valeur vide ou de caractères jokers, dans les deux tables.
          
        Les tables tables_priv et
        columns_priv sont triées en fonction des
        colonnes Host, Db et
        User. Ce tri est similaire à celui du tri de
        la table db, même si le tri est bien plus
        simple, car seul le champ Host peut contenir
        des caractères jokers.
      
Le processus de vérification est décrit ci-dessous. Si vous êtes familier avec le code source de contrôle d'accès, vous noterez que la description diffère légèrement de l'algorithme utilisé. La description est équivalente à ce que fait en réalité le code. La différence permet une meilleure approche pédagogique.
        Pour les requêtes d'administration comme
        SHUTDOWN, RELOAD, etc., le
        serveur vérifie uniquement l'entrée dans la table
        user, car c'est la seule table qui spécifie
        des droits d'administration. Le droit est donné si la ligne
        utilisée dans la connexion courante dans la table
        user donne le droit, et sinon, ce droit est
        interdit. Par exemple, si vous souhaitez exécuter la commande
        mysqladmin shutdown mais que votre ligne dans
        la table user ne vous en donne pas le droit
        (SHUTDOWN), vous n'aurez pas le droit sans
        même vérifier les tables db ou
        host : ces tables ne contiennent pas de
        colonne Shutdown_priv, ce qui évite qu'on en
        ait besoin.
      
        Pour les requêtes exploitant une base de données, comme
        INSERT, UPDATE, etc., le
        serveur vérifie d'abord les droits globaux de l'utilisateur
        (droits de super utilisateur), en regardant dans la table
        user. Si la ligne utilisée dans cette table
        donne droit à cette opération, le droit est donné. Si les
        droits globaux dans user sont insuffisants,
        le serveur déterminera les droits spécifiques à la base avec
        les tables db et host :
      
            Le serveur recherche dans la table db des
            informations en se basant sur les colonnes
            Host, Db et
            User. Les champs Host
            et User sont comparés avec les valeurs
            de l'hôte et de l'utilisateur qui sont connectés. Le champ
            Db est comparé avec le nom de la base de
            données que l'utilisateur souhaite utiliser. S'il n'existe
            pas de ligne qui corresponde à Host et
            User, l'accès est interdit.
          
            S'il existe une ligne dans la table db et
            que la valeur de la colonne Host n'est
            pas vide, cette ligne définit les droits de l'utilisateur.
          
            Si dans la ligne de la table db, la
            colonne Host est vide, cela signifie que
            la table host spécifie quels hôtes
            doivent être autorisés dans la base. Dans ce cas, une
            autre recherche est faite dans la table
            host pour trouver une ligne avec les
            colonnes Host et Db.
            Si aucune ligne de la table host n'est
            trouvée, l'accès est interdit. S'il y a une ligne, les
            droits de l'utilisateur sont calculés comme l'intersection
            (NON PAS l'union !) des droits dans
            les tables db et host,
            c'est-à-dire que les droits doivent être marqués
            'Y' dans les deux tables (de cette
            fa¸on, vous pouvez donner des droits généraux dans la
            table db puis les restreindre
            sélectivement en fonction des hôtes, en utilisant la table
            host.
          
        Après avoir déterminé les droits spécifiques à
        l'utilisateur pour une base grâce aux tables
        db et host, le serveur les
        ajoute aux droits globaux, donnés par la table
        user. Si le résultat autorise la commande
        demandée, l'accès est donné. Sinon, le serveur vérifie les
        droits au niveau de la table et de la colonne dans les tables
        tables_priv et
        columns_priv, et les ajoute aux droits déjà
        acquis. Les droits sont alors donnés ou révoqués en fonction
        de ces résultats.
      
Exprimée en termes booléens, la description précédente du calcul des droits peut être résumé comme ceci :
droits globaux OR (droits de base AND droits d'hôte) OR droits de table OR droits de colonne
        Il n'est peut-être pas évident pourquoi, si les droits globaux
        issus de la table user sont initialement
        insuffisants pour l'opération demandée, le serveur ajoute ces
        droits à ceux de base, table ou colonne ? La raison est que la
        requête peut demander l'application de plusieurs droits. Par
        exemple, si vous exécutez une commande INSERT ...
        SELECT, vous aurez besoin des droits de
        INSERT et de SELECT. Vos
        droits peuvent être tels que la table user
        donne un droit, mais que la table db en donne
        un autre. Dans ce cas, vous aurez les droits nécessaires pour
        faire une opération, mais le serveur ne peut le déduire d'une
        seule table : les droits de plusieurs tables doivent être
        combinés pour arriver à la bonne conclusion.
      
        La table host sert à gérer une liste
        d'hôtes reconnus et sécuritaires.
      
        Chez TcX, la table host contient une liste de
        toutes les machines du réseau local. Ces machines re¸oivent
        tous les droits.
      
        Vous pouvez aussi utiliser la table host pour
        spécifier les hôtes qui ne sont pas
        sécuritaires. Supposons que la machine
        public.votre.domaine t est placée dans une
        zone publique que vous considérez comme peu sûre. Vous pouvez
        autoriser l'accès de toutes les machines, hormis celle-ci,
        grâce à la table host configurée comme
        ceci :
      
+--------------------+----+- | Host | Db | ... +--------------------+----+- | public.your.domain | % | ... (tous les droits à 'N') | %.your.domain | % | ... (tous les droits à 'Y') +--------------------+----+-
        Naturellement, vous devriez toujours tester vos requêtes dans
        la table de droits, en utilisant l'utilitaire
        mysqlaccess pour vous assurer que vous
        disposez des droits nécessaires pour réaliser cette
        opération.
      
        Lorsque mysqld est lancé, toutes les tables
        de droits sont lues, et sont utilisées.
      
        Les modifications aux tables de droits que vous faites avec
        GRANT, REVOKE et
        SET PASSWORD sont immédiatement prises en
        compte par le serveur.
      
        Si vous modifiez les tables de droits manuellement (avec
        INSERT, UPDATE, etc...),
        vous devez exécuter la commande FLUSH
        PRIVILEGES ou la commande mysqladmin
        flush-privileges, ou encore mysqladmin
        reload pour dire au serveur de relire les tables de
        droits. Sinon, vos modifications n'auront aucun
        effet jusqu'au redémarrge du serveur. Si vous
        modifiez les tables de droits manuellement, mais que vous
        oubliez de recharger les droits, vous vous demanderez sûrement
        pourquoi vos modifications n'ont pas d'effet.
      
Lorsque le serveur remarque que les tables de droits ont été modifiées, les connexions existantes avec les clients sont modifiées comme ceci :
Les droits de table et colonnes prennent effet à la prochaine requête du client.
            Les droits de bases prennent effet à la prochaine commande
            USE nom_de_base.
          
Les droits globaux et les modifications de droits prennent effets lors de la prochaine connexion.
        Si vous rencontrez des erreurs Access denied
        quand vous essayez de vous connecter au serveur MySQL, la liste
        suivante indique quelques actions à entreprendre pour corriger
        le problème :
      
Assurez vous que le serveur fonctionne. S'il ne fonctionne pas, vous ne pourrez pas vous y connecter. Par exemple, si vous tentez de vous connecter au serveur, et que vous recevez un message comme celui-ci, c'est peut-être que le serveur ne fonctionne pas :
shell>mysqlERROR 2003: Can't connect to MySQL server on 'host_name' (111) shell>mysqlERROR 2002: Can't connect to local MySQL server through socket '/tmp/mysql.sock' (111)
            Il se peut aussi que le serveur fonctionne, mais que vous
            essayez de vous connecter en utilisant un port TCP/IP, un
            pipe nommé ou un fichier de socket Unix qui n'est pas celui
            que le serveur utilise. Pour corriger cela, lorsque vous
            utilisez un client, spécifiez l'option
            --port pour indiquer le bon port, et
            l'option --socket pour indiquer le bon
            fichier de socket Unix ou le pipe nommé Windows. Pour
            connaître le port utilisé, et le chemin jusqu'à la
            socket, vous pouvez utiliser cette commande :
          
shell> netstat -l | grep mysql
            Les tables de droits doivent être correctement configurée
            pour que le serveur les utilise lors de l'identification.
            Les installations Windows qui utilisent une distribution
            binaire ou les installations binaires Unix
            RPM initialisent automatiquement la base
            mysql contenant les tables de droits.
            Pour les autres types d'installation, vous devez initialiser
            les tables de droits manuellement, avec le script
            mysql_install_db. Pour plus de détails,
            voyez Section 2.5.2, « Procédures de post-installation sous Unix ».
          
            Un moyen de déterminer si vous avez besoin d'initialiser
            les tables de droits est de regarder dans le dossier
            mysql dans le dossier de données. Le
            dossier de données s'appelle data ou
            var et est situé dans le dossier
            d'installation de MySQL. Assurez vous que vous avez un
            fichier appelé user.MYD dans le
            dossier mysql. Si vous ne le trouvez
            pas, exécutez le script
            mysql_install_db. Après exécution de ce
            script, et redémarrage du serveur, testez les premiers
            droits avec la commande :
          
shell> mysql -u root test
Le serveur doit vous laisser vous connecter sans erreur.
Après une installation toute fraîche, vous devez vous connecter au serveur et créer les utilisateurs en réglant leurs permissions d'accès :
shell> mysql -u root mysql
            Le serveur devrait vous laisser vous connecter car
            l'utilisateur root de MySQL n'a pas de
            mot de passe initial. Ceci est aussi une faille de
            sécurité, et donc, vous devez choisir un mot de passe pour
            l'utilisateur root en même tant que les
            autres utilisateurs MySQL. Pour des instructions sur la
            configuration des mots de passe initiaux, voyez la section
            Section 2.5.3, « Création des premiers droits MySQL ».
          
            
            Si vous avez mis à jour une version de MySQL avec une
            nouvelle versions, avez-vous utilisé le script
            mysql_fix_privilege_tables? Si ce n'est
            pas le cas, faîtes-le. La structure des tables de droits
            change occasionnellement, lorsque de nouvelles
            fonctionnalités sont ajoutées : après une mise à jour,
            assurez-vous que vos tables ont la bonne structure. Pour des
            instructions, voyez
            Section 2.6.7, « Mise à jour des tables de droits ».
          
Si un programme client re¸oit l'erreur suivante lorsqu'il essaie de se connecter, cela signifie que le serveur attend un mot de passe dans un nouveau format, alors que le client fournit un ancien format :
shell> mysql
Client does not support authentication protocol requested
by server; consider upgrading MySQL client
            Pour des informations sur comment traiter ce type de
            situations, voyez Section 5.5.9, « Hashage de mots de passe en MySQL 4.1 » et
            Section A.2.3, « Erreur Client does not support authentication protocol ».
          
            Si vous essayez de vous connecter en tant que
            root et que vous recevez l'erreur
            suivante, cela signifie que vous n'avez pas d'entrée dans
            la table user avec une valeur
            'root' dans la colonne
            User et que mysqld ne
            peut pas résoudre le nom d'hôte du client :
          
Access denied for user: ''@'unknown' to database mysql
            Dans ce cas, vous devez relancer le serveur avec l'option
            --skip-grant-tables, et éditer votre
            fichier /etc/hosts ou
            \windows\hosts pour ajouter une ligne
            vous votre hôte.
          
            
            
            
            
            N'oubliez pas que les clients utilisent les paramètres de
            connexions placés dans les fichiers d'options ou les
            variables d'environnement. Si un client semble envoyer des
            paramètres de connexions invalides, lorsque vous n'en
            spécifiez aucun, vérifiez votre environnement, et les
            options appropriées. Par exemple, si vous recevez l'erreur
            Access denied avec un client utilisé
            sans option, assurez vous que vous n'avez pas spécifié un
            ancien mot de passe dans vos anciens fichiers d'options.
          
            Vous pouvez supprimer l'utilisation des fichiers d'options
            d'un client en utilisant l'option
            --no-defaults. Par exemple :
          
shell> mysqladmin --no-defaults -u root version
            Le fichier d'option que les clients utilisent sont listés
            dans la section Section 4.3.2, « Fichier d'options my.cnf ». Les
            variables d'environnement sont listées dans
            Annexe E, Variables d'environnement.
          
Si vous obtenez une erreur qui ressemble à celle-ci :
shell> mysqladmin -u root -pxxxx ver
Access denied for user: 'root'@'localhost' (Using password: YES)
Cela signifie que vous utilisez un mot de passe erroné.
            Si l'erreur précédente survient lorsque vous n'avez pas
            spécifié de mot de passe, cela signifie que vous n'avez
            pas spécifié de mot de passe dans un fichier d'options.
            Essayez l'option --no-defaults telle
            décrit ci-dessus.
          
Pour des informations sur les changements de mot de passe, voyez Section 5.6.5, « Configurer les mots de passe ».
            Si vous avez oublié le mot de passe root, vous pouvez
            redémarrer mysqld avec
            --skip-grant-tables pour changer le mot de
            passe. See Section A.4.1, « Comment réinitialiser un mot de passe Root oublié ».
          
            Si vous n'arrivez pas à faire fonctionner votre mot de
            passe, souvenez-vous que vous devez utiliser la fonction
            PASSWORD() si vous le changez avec les
            commandes INSERT,
            UPDATE, ou SET
            PASSWORD. L'utilisation de la fonction
            PASSWORD() n'est pas nécessaire si vous
            spécifiez le mot de passe en utilisant la commande
            GRANT ... INDENTIFIED BY ou la commande
            mysqladmin password. See
            Section 5.6.5, « Configurer les mots de passe ».
          
mysql> SET PASSWORD FOR 'abe'@'host_name' = 'eagle';
A la place, utilisez cette commande :
mysql> SET PASSWORD FOR 'abe'@'host_name' = PASSWORD('eagle');
            La fonction PASSWORD() n'est pas
            nécessaire si vous spécifiez un mot de passe avec la
            commande GRANT ou la commande en ligne
            mysqladmin password, qui utilisent
            automatiquement PASSWORD() pour chiffrer
            le mot de passe.
          
            localhost est un synonyme de votre nom
            d'hôte local, et est aussi l'hôte par défaut auquel le
            client essaye de se connecter si vous n'en spécifiez pas un
            explicitement. Toutefois, les connexions à
            localhost ne fonctionnent pas si vous
            utilisez une version antérieure à la 3.23.27 qui utilise
            les MIT-pthreads.
          
            Pour contourner ce problème sur de tels systèmes, vous
            devez utiliser l'option --host pour nommer
            l'hôte du serveur explicitement. Cela créera une connexion
            TCP/IP vers le serveur mysqld. Dans ce
            cas, vous devez avoir votre vrai nom d'hôte dans les
            entrées de la table user du serveur
            hôte. (Cela est vrai même si vous utilisez un programme
            client sur la même machine que le serveur.)
          
            Si vous obtenez une erreur Access denied
            lorsque vous essayez de vous connecter à la base de
            données avec mysql -u nom_utilisateur
            nom_base, vous pouvez avoir un problème dans la
            table user. Vérifiez le en vous
            exécutant mysql -u root mysql et entrant
            la commande SQL suivante :
          
mysql> SELECT * FROM user;
            Le résultat devrait comprendre une entrée avec les
            colonnes Host et User
            correspondante au nom d'hôte de votre ordinateur et votre
            nom d'utilisateur MySQL.
          
            Le message d'erreur Access denied vous
            dira en tant que qui vous essayez de vous identifier,
            l'hôte à partir duquel vous voulez le faire, et si vous
            utilisez ou pas un mot de passe. Normalement, vous devez
            avoir une entrée dans la table user qui
            correspondent au nom d'hôte et nom d'utilisateur donnés
            dans le message d'erreur. Par exemple, si vous obtenez une
            erreur qui contient Using password: NO,
            cela signifie que vous avez essayé de vous connecter sans
            mot de passe.
          
            Si vous obtenez l'erreur suivante en essayant de vous
            connecter à partir d'un hôte différent de celui sur
            lequel est placé le serveur, c'est qu'il n'y a pas
            d'enregistrement dans la table user qui
            correspond à cet hôte :
          
Host ... is not allowed to connect to this MySQL server
Vous pouvez corriger ce problème en configurant un compte avec la combinaison hôte / nom d'utilisateur que vous utilisez lors de la connexion.
            Si vous ne connaissez ni l'IP ni le nom d'hôte à partir
            duquel vous essayez de vous connecter, vous devez créer une
            entrée avec '%' dans la colonne
            Host dans la table
            user et redémarrer
            mysqld avec l'option
            --log sur la machine serveur. Après avoir
            essayé à nouveau de vous connecter à partir de la machine
            cliente, les informations contenues dans le log de MySQL
            vous apprendront comment vous vous êtes vraiment
            connectés. (Remplacez alors l'entrée de la table
            user contenant '%'
            avec le nom d'hôte qui apparaît dans le log. Sinon, vous
            aurez un système non-sécurisé.)
          
            Une autre raison pour cette erreur sous Linux est que vous
            utilisez une version binaire de MySQL qui est compilée avec
            une version de glibc différente de celle
            que vous utilisez. Dans ce cas, vous devez soit mettre à
            jour votre système d'exploitation et sa bibliothèque
            glibc, soit télécharger les sources de
            MySQL et les compiler vous-même. Un RPM
            de sources est normalement facile à compiler et installer,
            cela ne devrait donc pas vous poser de gros problèmes.
          
Si vous obtenez une erreur où le nom d'hôte est absent ou que celui-ci est une adresse IP alors que vous avez bien entré le nom d'hôte :
shell> mysqladmin -u root -pxxxx -h some-hostname ver
Access denied for user: 'root@' (Using password: YES)
            Cela signifie que MySQL a rencontré des erreurs lors de la
            résolution de l'IP du nom d'hôte. Dans ce cas, vous pouvez
            exécuter mysqladmin flush-hosts pour
            vider le cache interne des DNS. See Section 7.5.6, « Comment MySQL utilise le DNS ».
          
Les autres solutions sont :
Essayez de trouver le problème avec votre serveur DNS et corrigez le.
Spécifiez les IP à la place des noms d'hôtes dans les tables de droits de MySQL.
                Ajoutez une ligne pour le nom de votre machine dans
                /etc/hosts.
              
                Démarrez mysqld avec
                --skip-name-resolve.
              
                Démarrez mysqld avec
                --skip-host-cache.
              
                Sous Unix, si vous utilisez le serveur et le client sur
                la même machine, connectez vous à
                localhost. Les connexions Unix à
                localhost utilisent une socket Unix
                plutôt que TCP/IP.
              
                Sous Windows, si vous exécutez le serveur et le client
                sur la même machine, et que le serveur supporte les
                pipes nommés, connectez vous à l'hôte
                . (point). Les connexions à
                . utilisent les pipes nommés plutôt
                que TCP/IP.
              
            Si mysql -u root test fonctionne mais que
            mysql -h votre_hote -u root test provoque
            une erreur Access denied, il se peut que
            vous ayez entré de mauvaises informations pour votre nom
            d'hôte dans la table user. Un problème
            commun ici est que la valeur Host dans la
            table user spécifie un nom d'hôte
            non-qualifié, mais que vos routines système de résolution
            de noms retournent un nom de domaine pleinement qualifié
            (ou vice-versa). Par exemple, si vous avez une entrée avec
            l'hôte 'tcx' dans la table
            user, mais que vos DNS disent à MySQL
            que votre nom d'hôte est
            'tcx.subnet.se', l'entrée ne
            fonctionnera pas. Essayez d'ajouter une entrée dans la
            table user qui contient votre adresse IP
            en tant que valeur de la colonne Host.
            (Une alternative est d'ajouter une entrée dans la table
            user avec une valeur de
            Host qui contient un caractère spécial,
            par exemple, 'tcx.%'. Toutefois,
            l'utilisation des noms d'hôtes se terminant par
            ‘%’ est
            non-sécurisé et n'est
            pas recommandé !)
          
            Si mysql -u utilisateur test fonctionne
            mais que mysql -u utilisateur autre_base
            ne fonctionne pas, vous n'avez pas d'entrée pour
            autre_base listée dans la table
            db.
          
            Si mysql -u utilisateur nom_base
            fonctionne à partir du serveur, mais que mysql -h
            nom_hote -u utilisateur nom_base ne fonctionne pas
            à partir d'une autre machine, cette machine n'est pas
            listée dans la table user ou
            db.
          
            Si vous n'arrivez pas à trouver pourquoi vous obtenez
            l'erreur Access denied, effacez toutes
            les entrées de la table user dont la
            valeur du champ Host contiennent des
            caractères spéciaux (entrées contenant
            ‘%’ ou
            ‘_’). Une erreur commune est
            d'insérer une nouvelle entrée avec
            Host='%' et
            User='un utilisateur',
            en pensant que cela vous permettra de spécifier
            localhost pour vous connecter à partir
            de la même machine. La raison pour laquelle cela ne
            fonctionnera pas est que les droits par défaut incluent une
            entrée avec
            Host='localhost' et
            User=''. Puisque cette
            entrée possède une valeur de Host
            égale à 'localhost', qui est plus
            spécifique que '%', elle est utilisée
            de préférence à la nouvelle entrée lors de la connexion
            à partir de localhost ! La procédure
            correcte est d'insérer une seconde entrée avec
            Host='localhost' et
            User='un_utilisateur',
            ou de supprimer l'entrée avec
            Host='localhost' et
            User=''.
          
            Si vous avez l'erreur suivante, vous avez peut-être un
            problème avec la table db ou
            host :
          
Access to database denied
            Si l'entrée sélectionnée dans la table
            db possède un champ
            Host vide, assurez-vous qu'il y a au
            moins une entrée correspondante dans la table
            host spécifiant les hôtes auxquels
            l'entrée dans la table db s'applique.
          
            Si vous obtenez l'erreur lors de l'utilisation des commandes
            SQL SELECT ... INTO OUTFILE ou
            LOAD DATA INFILE, votre entrée dans la
            table user ne possède probablement pas
            les droits de FILE.
          
            Si vous apportez des modifications aux tables de droits
            directement (en utilisant une requête
            INSERT ou UPDATE) et
            que vos changements semblent ignorés, souvenez vous que
            vous devez exécuter une requête FLUSH
            PRIVILEGES ou la commande mysqladmin
            flush-privileges pour demander au serveur de lire
            à nouveau les tables de droits. Sinon, vos changements ne
            seront pris en compte qu'au prochain démarrage du serveur.
            Souvenez-vous qu'après avoir choisi le mot de passe
            root avec une commande
            UPDATE, vous n'aurez pas à le spécifier
            avant de recharger les privilèges, car le serveur ne sait
            pas que vous l'avez modifié !
          
Si vos droits changent en milieu de session, c'est peut être qu'un administrateur MySQL a changé les droits. En rechargeant les tables de droits, il a modifié aussi les connexions existantes, comme indiqué dans Section 5.5.7, « Quand les modifications de privilèges prennent-ils effets ? ».
            Si vous avez des problèmes d'accès avec un programme Perl,
            PHP, Python, ou ODBC, essayez de vous connecter au serveur
            avec mysql -u utilisateur nom_base ou
            mysql -u utilisateur -pvotre_passe
            nom_base. Si vous pouvez vous connecter en
            utilisant le client mysql, c'est que le
            problème vient de votre programme et non des droits MySQL.
            (Notez qu'il n'y a pas d'espace entre -p
            et le mot de passe; vous pouvez aussi utiliser la syntaxe
            --password=votre_passe pour spécifier le
            mot de passe. Si vous utilisez l'option
            -p toute seule, MySQL vous demandera le
            mot de passe.)
          
            Pour les tests, démarrez le démon
            mysqld avec l'option
            --skip-grant-tables. Vous pourrez alors
            changer les tables de droits MySQL puis utiliser le script
            mysqlaccess pour vérifier si vos
            changements ont l'effet désiré. Lorsque vous êtes
            satisfait de vos modifications, exécutez
            mysqladmin flush-privileges pour dire au
            serveur mysqld de commencer à utiliser
            les nouvelles tables de droits. Recharger les tables de
            droits écrase l'option
            --skip-grant-tables. Cela vous permet de
            dire au serveur de commencer à prendre en considération
            les droits sans avoir à le couper et le redémarrer.
          
            Si rien ne fonctionne, démarrez le démon
            mysqld avec l'option de débogage (par
            exemple, --debug=d,general,query). Cela
            affichera l'hôte et les informations de l'utilisateur pour
            chaque tentative de connexion. Les informations à propos de
            chaque commande exécutée seront aussi affichées. See
            Section D.1.2, « Créer un fichier de tra¸age ».
          
            Si vous avez d'autres problèmes avec les tables de droits
            de MySQL et que vous sentez que vous devez envoyer le
            problème à la liste de diffusion, fournissez toujours le
            contenu de vos tables de droits. Vous pouvez obtenir les
            données avec la commande mysqldump
            mysql. Comme toujours, postez votre problème à
            l'aide du script mysqlbug. See
            Section 1.4.1.3, « Comment rapporter un bogue ou un problème ». Dans certains cas, vous aurez
            besoin de redémarrer mysqld avec
            --skip-grant-tables pour pouvoir exécuter
            mysqldump.
          
        Les comptes utilisateurs de MySQL sont stockés dans la table
        user de la base mysql.
        Chaque compte MySQL a un mot de passe, même si ce qui est
        stocké dans la colonne Password de la table
        user n'est pas la version texte du mot de
        passe, mais un hash calculé à partir du mot de passe. La
        transformation est faîte avec la fonction
        PASSWORD().
      
MySQL utilise les mots de passe en deux phases, lors de la communication client/serveur :
Premièrement, lorsqu'un client tente de se connecter au serveur, il y a une identification initial au cours de laquelle le client doit présenter un mot de passe dont la valeur hashée est la même que celle qui est présente dans la table d'utilisateur, pour le compte que le client veut utiliser.
            Ensuite, après la connexion du client, il peut modifier ou
            changer le mot de passe pour les utilisateurs du serveur
            (s'il a les droits nécessaires pour cela). Le client peut
            faire cela avec la fonction PASSWORD(),
            pour générer un autre mot de passe, ou en utilisant les
            commandes GRANT ou SET
            PASSWORD.
          
        En d'autres termes, le serveur utilise les
        valeurs hashées durant la phase d'identification, lorsque le
        client tente de se connecter. Le serveur
        génère des valeurs hash, si un client
        appelle la fonction PASSWORD() ou utilise les
        commandes GRANT ou SET
        PASSWORD.
      
        Le mécanisme de modifications des mots de passe a été
        modifié en MySQL 4.1, pour apporter une sécurité accrue et
        réduire le risque de vol de mots de passe. Cependant, ce
        nouveau mécanisme ne peut être compris que de la version 4.1,
        et des clients MySQL 4.1, ce qui pose des problèmes de
        compatibilité. Un client 4.1 peut se connecter sur un serveur
        pre-4.1, car le client comprend les deux méthodes de hashage,
        ancienne et nouvelle. Cependant, un client pre-4.1 qui tente se
        de connecter à un serveur 4.1 aura des problèmes. Par exemple,
        si un client mysql 4.0 essaie de se connecter
        au serveur 4.1, il va recevoir l'erreur suivante :
      
shell> mysql -h localhost -u root
Client does not support authentication protocol requested
by server; consider upgrading MySQL client
La discussion suivante décrit les différences entre les mécanismes de mots de paase, et ce que vous devez faire pour mettre à jour votre serveur en version 4.1, tout en conservant la compatibilité avec les clients pre-4.1.
Note : Cette discussion compare les comportements des versions 4.1 avec les versions d'avant (dites pre-4.1), mais le comportement 4.1 ne commence en réalité qu'avec la version 4.1.1. MySQL 4.1.0 est une version ``marginale'' car elle a un mécanisme légèrement différent de celui qui est implémenté en versions 4.1.1 et plus récent. Les différences entre les versions 4.1.0 et les versions plus récentes sont décrites ultérieurement.
        Avant MySQL 4.1, les hashes calculés par
        PASSWORD() étaient longs de 16 octets. Des
        hashes ressemblait à ceci :
      
mysql> SELECT PASSWORD('mypass');
+--------------------+
| PASSWORD('mypass') |
+--------------------+
| 6f8c114b58f2ce9e   |
+--------------------+
        La colonne Password de la table
        user, dans laquelle les hash de mot de passse
        sont stockés, faisait 16 octets de long, avant MySQL 4.1.
      
        Depuis MySQL 4.1, la fonction PASSWORD() a
        été modifiée, pour produire une valeur de 41 octets, comme
        ceci :
      
mysql> SELECT PASSWORD('mypass');
+-----------------------------------------------+
| PASSWORD('mypass')                            |
+-----------------------------------------------+
| *43c8aa34cdc98eddd3de1fe9a9c2c2a9f92bb2098d75 |
+-----------------------------------------------+
        La colonne Password de la table
        user a été aggrandie pour faire désormais
        41 octets de long :
      
            Si vous faites une nouvelle installation de MySQL 4.1, la
            colonne Password fera automatiquement 41
            octets.
          
            Si vous mettez à jour une ancienne installation, il est
            recommandé d'utiliser le script
            mysql_fix_privilege_tables pour mettre à
            jour la taille de la colonne Password, de
            16 à 41 octets. Le script ne modifie pas les valeurs
            elles-mêmes, qui restent à 16 octets de long.
          
        Une colonne Password élargie peut stocker
        les mots de passe dans les deux formats, ancien et nouveau. Le
        format d'un hash de mot de passe peut être déterminer de deux
        manières :
      
La différence principale et évidente est la taille : 16 octets et 41 octets.
            La seconde différence est que les hashs au nouveau format
            commencent par le caractère
            ‘*’, alors que l'ancien
            format ne le fait pas.
          
Plus le hash du mot de passe est long, meilleure sont ses caractéristiques de chiffrement, et l'identification des client, basée sur des hash longs, est plus sécuritaire que l'ancienne méthode, dont les hashs sont plus courts.
La différence de taille entre les mots de passe est utile lors de l'utilisation des mots de passe, pour l'identification, et lors de la génération des hashs pour la modification des mots de passe, sur le client.
        La fa¸on de traiter le hash de mot de passe durant la phase
        d'identification diffère, en fonction de la taille de la
        colonne Password :
      
Si la colonne est étroite, l'identification par hash court sera utilisée.
Si la colonne est large, elle peut contenir des hashs longs ou courts, et le serveur peut utiliser l'un ou l'autre des formats :
Les clients pre-4.1 peuvent se connecter, car ils connaissent l'ancien mécanisme de hashing, et ils peuvent s'identifier pour les comptes qui ont des mots de passe court.
Les clients 4.1 peuvent s'identifier pour les comptes qui ont des hash longs ou courts.
Pour les comptes à hash court, l'identification est un peut plus sécuritaire pour les clients 4.1 que pour les anciens clients. En terme de sécurité, le gradient de sécurité du plus faible au meilleur est :
Les clients pre-4.1 s'identifiant avec un hash court
Les clients 4.1 s'identifiant avec un hash court
Les clients 4.1 s'identifiant avec un hash long
        La méthode de génération des hashs de mots de passe pour les
        clients connectés est aussi affectée par la taille de la
        colonne Password, et par l'option
        --old-passwords. Un serveur 4.1 génère des
        hashs longs sous certaines conditions : La colonne
        Password doit être assez grande pour
        acceuillir un hash de mot de passe long, et l'option
        --old-passwords doit être inactive. Ces
        conditions s'appliquent comme suit :
      
            La colonne Password doit être assez
            grande pour acceuillir des hashs de mot de passe longs (41
            octets). Si la colonne n'a pas été mise à jour, et
            qu'elle a toujours la taille de 16 octets, le serveur le
            remarque, et générera des hashs de mots de passe courts
            lorsque le client va modifier son mot de passe avec
            PASSWORD(), GRANT ou
            SET PASSWORD. Ce comportement survient si
            vous avez mis à jour le serveur en version 4.1, mais omis
            d'utiliser le script
            mysql_fix_privilege_tables pour élargir
            la colonne Password.
          
            Si la colonne Password est suffisamment
            grande, elle peut stocker un mot de passe long ou court.
            Dans ce cas, PASSWORD(),
            GRANT et SET PASSWORD
            vont générer des hashs longs, à moins que le serveur
            n'ait été lancé avec l'option
            --old-passwords. Cette option force le
            serveur à utiliser les hashs courts.
          
        Le but de l'option --old-passwords est
        d'assurer la compatibilité ascendante avec les clients pre-4.1
        clients dans certaines circonstances où le serveur aurait
        généré des hashs longs. Cela n'affecte pas l'identification,
        puisque les clients 4.1 peuvent continuer à utiliser les
        comptes avec des hashs longs, mias cela empêche la création de
        hash longs dans la table user, lors de la
        modification de mots de passe. Si cela arrive, le compte me
        pourra plus être utilisé avec les clients pre-4.1. Sans
        l'option --old-passwords le scénario suivant
        est possible :
      
Un ancient client se connecter sur un compte, avec un hash court.
            Le client change le mot de passe. Sans l'option
            --old-passwords, cela conduit à la
            création d'un hash long.
          
            Lors de la prochaine connexion, le client pre-4.1 ne peut
            plus se connecter, car le compte requiert désormais le
            nouveau mécanisme d'identification. Une fois que le hash
            long est dans la table user, seuls les
            clients 4.1 peuvent l'utiliser, car les clients pre-4.1 ne
            le comprennent pas.
          
        Ce scénario montre combien il est dangeureux d'utiliser un
        serveur 4.1 sans l'option --old-passwords si
        vous devez supporter des clients pre-4.1. En utilisant l'option
        --old-passwords sur le serveur, les opérations
        de modification de mots de passe ne génèrent pas de hashs
        longs, et les utilisateurs ne se barreront pas l'accès par
        inadvertence.
      
        L'inconvénient de l'option --old-passwords est
        que tous les hashs que vous allez créer seront des hashs
        courts, même pour les clients 4.1. Par conséquent, vous perdez
        la sécurité améliorée que les hashs longs apportent. Si vous
        voulez créer un compte avec un hash long (par exemple, pour un
        client 4.1), il faudra le faire avec un serveur qui n'utilise
        pas l'option --old-passwords.
      
Les scénarios suivants sont possibles avec un serveur 4.1 :
        Scenario 1 : Colonne
        Password courte dans la table
        user
      
            Seuls, les hashs courts peuvent être stockés dans la
            colonne Password.
          
Le serveur utilise uniquement les hashs courts pour les identifications.
            Pour les clients connectés, la génération de mot de passe
            avec PASSWORD(), GRANT
            ou SET PASSWORD utilise les mots de passe
            courts uniquement. Toute modification de compte entraine la
            création d'un hash court.
          
            L'option --old-passwords peut être
            utilisée, mais est superflue, car la colonne
            Password courte impose la manipulation de
            hashs courts de toutes manières.
          
        Scenario 2 : colonne
        Password longue dans la table
        user; serveur sans l'option
        --old-passwords
      
            les hashs courts et longs peuvent être stockés dans la
            colonne Password.
          
Les clients 4.1 peuvent s'identifier sur leur compte avec des hashs courts ou longs.
Les clients pre-4.1 peuvent s'identifier sur leur compte avec des hashs courts.
            Pour les clients connectés, la génération de mot de passe
            avec PASSWORD(), GRANT
            ou SET PASSWORD utilise les mots de passe
            longs uniquement. Toute modification de compte entraine la
            création d'un hash long.
          
        Comme indiqué précédemment, le danger de ce scénario est
        qu'il est possible que les clients pre-4.1 se voient l'accès au
        serveur barré. Toutes les modifications du compte avec
        GRANT, SET PASSWORD et
        PASSWORD() conduisent à un hash long, qui
        empêrchera les clients pre-4.1 d'utiliser ce compte.
      
        Pour régler ce problème, vous pouvez modifier le mot de passe
        d'une manière spéciale. Par exemple, normalement, vous pouvez
        utiliser la commande SET PASSWORD comme ceci
        pour modifier un mot de passe :
      
mysql>SET PASSWORD FOR->'some_user'@'some_host' = PASSWORD('mypass');
        Pour changer le mot de passe avec un hash court, utilisez la
        fonction OLD_PASSWORD() :
      
mysql>SET PASSWORD FOR->'some_user'@'some_host' = OLD_PASSWORD('mypass');
        OLD_PASSWORD() est pratique pour les
        situations où vous voulez explicitement générer un hash
        court.
      
        Scenario 3 : colonne
        Password longue dans la table
        user; serveur avec l'option
        --old-passwords
      
            les hashs courts et longs peuvent être stockés dans la
            colonne Password.
          
            Les clients 4.1 peuvent s'identifier sur leur compte avec
            des hashs courts ou longs. Notez qu'il n'est alors possible
            de créer des hashs longs si le serveur utilise
            --old-passwords).
          
Les clients pre-4.1 peuvent s'identifier sur leur compte avec des hashs courts.
            Pour les clients connectés, la génération de mot de passe
            avec PASSWORD(), GRANT
            ou SET PASSWORD utilise les mots de passe
            courts uniquement. Toute modification de compte entraine la
            création d'un hash long.
          
        Dans ce scénario, vous ne pouvez plus créer de compte avec un
        hash long, car --old-passwords l'empêche. De
        même, si vous créez un compte avec un hash long sur un serveur
        qui utilise l'option --old-passwords, la
        modification du mot de passe tant que
        --old-passwords est active, aura pour effet de
        réduire la taille du hash, et vous perdre en sécurité.
      
Les inconvénients de ces scénario sont les suivants :
Scenario 1) vous ne pouvez pas tirer partie des hashs long et de leur sécurité accrue.
        Scenario 2) Les comptes avec des mots de passe courts sont
        inaccessibles aux clients pre-4.1 si vous modifiez leur mot de
        passe sans utiliser la fonction
        OLD_PASSWORD().
      
        Scenario 3) --old-passwords empêche les
        comptes avec des hashs courts d'être barrés, mais les
        opérations de modifications de mots de passe créeront des
        hashs courts, et vous ne pourrez pas les modifier tant que à
        --old-passwords est effective.
      
          Une mise à jour en version MySQL 4.1 peut se révéler un
          problème de compatibilité pour les applications qui
          utilisent PASSWORD() pour générer leurs
          propres mots de passe. Les applications ne devraient pas faire
          cela, car PASSWORD() doit être réservé
          pour gérer les mots de passe de MySQL. Mais certaines
          applications utilisent PASSWORD() pour
          leurs propres objectifs.
        
          Si vous passez en version 4.1 et lancez le serveur dans
          certaines conditions, où il va générer des hashs de mots de
          passe longs, l'application qui utilise
          PASSWORD() va sûrement planter. Notre
          recommandation est d'utiliser les fonctions de chiffrement
          SHA1() ou MD5() pour
          produire des signatures. Si ce n'est pas possible, vous pouvez
          utiliser OLD_PASSWORD(), qui est fournie
          pour générer des hashs courts, dans l'ancien format (mais
          notez que OLD_PASSWORD() pourrait être
          abandonné un jour aussi.
        
          Si le serveur fonctionne dans des conditions où il génère
          des hashs courts, OLD_PASSWORD() est
          disponible comme alias de PASSWORD().
        
Le hashing de mot de passe de MySQL 4.1.0 diffère de celui de la version 4.1.1 et plus récents. Les différences avec la version 4.1.0 sont :
Les mots de passe sont stockés sur 45 octets plutôt que 41.
              La fonction PASSWORD() n'est pas
              répétable. C'est à dire, à partir du même argument
              X, des appels successifs à
              PASSWORD(X) génèreront différents
              résultats.
            
          Ces différences rendent l'identification de la version 4.1.0
          incompatible avec les versions suivantes. Si vous avez mis à
          jour MySQL 4.1.0, il est recommandé de passer à une version
          plus récente aussitôt que possible. Après cela, réassignez
          les mots de passe de la table user pour
          qu'ils soient compatibles avec le format 41 octets.
        
Cette section décrit comment configurer des comptes clients pour un serveur MySQL. Elle traite des points suivants :
La signification des nom de compte et mots de passes, tels qu'utilisés par MySQL, et quelle différence il y avec ceux de votre système d'exploitation.
Comment configurer de nouveaux comptes.
Comment modifier les mots de passe.
Des conseils de gestion des mots de passe.
Comment configurer des connexions sécurisées avec SSL
Il y a de nombreuses différences entre les utilisations des noms et mots de passe sous MySQL, et celles qui sont faites sous Unix ou Windows :
            Les noms d'utilisateurs, tels qu'utilisés pour le processus
            d'identification sous MySQL, n'ont rien à voir avec les
            noms d'utilisateurs Unix ou Windows. La plupart des clients
            utilisent par défaut leur mot de passe Unix, mais c'est
            surtout parce que c'est pratique. Les programmes clients
            permettent d'utiliser des noms d'utilisateurs différents
            avec les options -u et
            --user. Cela signifie que vous ne pouvez
            pas rendre une base de données sécuritaire sans donner de
            mots de passe à tous les clients. Tout le monde peut
            essayer de se connecter au serveur sous n'importe quel nom,
            et il sera possible de se connecter si un nom d'utilisateur
            n'a pas de mot de passe.
          
Les noms d'utilisateurs MySQL peuvent avoir jusqu'à 16 caractères ; les noms d'utilisateurs Unix sont généralement limités à 8 caractères.
Les mots de passe MySQL n'ont aucun rapport avec le passeport Unix. Il n'y a pas nécessairement de connexion entre le mot de passe que vous utilisez pour vous connecter sur la machine Unix et celui que vous utilisez pour accéder au serveur MySQL.
            MySQL chiffre les mots de passe avec un algorithme
            différent de celui qui est utilisé par Unix. Reportez-vous
            aux descriptions des fonctions PASSWORD()
            et ENCRYPT() dans
            Section 12.8.2, « Fonctions de chiffrements ». Notez que même si
            le mot de passe est enregistré 'brouillé', connaître
            votre mot de passe 'brouillé' est suffisant pour se
            connecter au serveur MySQL.
          
        Lorsque vous installez MySQL, la table de droit contient
        quelques comptes initiaux. Ces comptes ont des noms et droits
        qui sont décrits dans Section 2.5.3, « Création des premiers droits MySQL », qui
        montre aussi comment donner des mots de passe. Après cela, vous
        pouvez créer, modifier ou supprimer normalement des comptes
        MySQL avec les commandes GRANT et
        REVOKE. See Section 13.5.1.3, « Syntaxe de GRANT et REVOKE ».
      
        Lorsque vous vous connectez à un serveur MySQL avec un client
        en ligne de commande, vous devez spécifier le mot de passe avec
        l'option --password=mot-de-passe. See
        Section 5.5.4, « Se connecter au serveur MySQL ».
      
mysql --user=monty --password=devine nom_base
ou la version courte :
shell> mysql -u monty -pdevine nom_base
        Il ne doit pas y avoir d'espace entre
        l'option -p et le mot de passe suivant.
      
Les commandes incluent la valeur d'un mot de passe en ligne de commande, ce qui n'est pas sécuritaire. See Section 5.6.6, « Garder vos mots de passe en lieu sûr ».
        Pour éviter cela, spécifiez l'option
        --password ou -p sans aucune
        valeur :
      
shell>mysql --user=monty --password nom_baseshell>mysql -u monty -p nom_base
        Le client va alors afficher une invite, et vous demander d'y
        saisir le mot de passe. Dans les exemples,
        nom_base n'est pas
        interprété comme un mot de passe, car il est séparé de
        l'option précédente par un espace.
      
Sur certains systèmes, l'appel que MySQL utilise pour demander le mot de passe va limiter automatiquement le mot de passe à 8 caractères. C'est un problème avec la bibliothèque système, et non pas avec MySQL. En interne, MySQL n'a pas de limite pour la taille du mot de passe. Pour contourner le problème, modifiez la taille du mot de passe pour qu'il fasse 8 caractères ou mois, ou placez votre mot de passe dans un fichier d'options.
Vous pouvez ajouter des utilisateurs de deux fa¸ons différentes :
            en utilisant la commande GRANT
          
manipulant la table des droits de MySQL directement
        La méthode préférée consiste à utiliser la commande
        GRANT, car elle est plus concise et qu'il y a
        moins de risques d'erreur. Sa syntaxe est présentée dans la
        section Section 13.5.1.3, « Syntaxe de GRANT et REVOKE ».
      
        Il y a aussi beaucoup de programmes utilitaires comme
        phpmyadmin qui peuvent être utilisés pour
        créer et administrer les utilisateurs.
      
        Les exemples suivants montrent comment utiliser le client
        mysql pour créer de nouveaux utilisateurs.
        Ces exemples supposent que les privilèges sont attribués en
        accord avec les valeurs par défaut discutées dans la section
        Section 2.5.3, « Création des premiers droits MySQL ». Cela signifie que pour
        effectuer des changements, vous devez être sur la même machine
        où mysqld tourne, vous devez vous connecter
        en tant qu'utilisateur MySQL root, et
        l'utilisateur root doit avoir le droit
        INSERT sur la base mysql
        et le droit d'administration RELOAD. Si vous
        avez changé le mot de passe de l'utilisateur
        root, vous devez le spécifier dans les
        commandes mysql ci-dessous.
      
        D'abord, utilisez le programme client mysql
        pour vous connecter au serveur MySQL en tant qu'utilisateur
        root :
      
shell> mysql --user=root mysql
        Vous pouvez ajouter de nouveaux utilisateurs en utilisant des
        commandes GRANT :
      
mysql>GRANT ALL PRIVILEGES ON *.* TO 'monty'@'localhost'->IDENTIFIED BY 'un_mot_de_passe' WITH GRANT OPTION;mysql>GRANT ALL PRIVILEGES ON *.* TO 'monty'@'%'->IDENTIFIED BY 'un_mot_de_passe' WITH GRANT OPTION;mysql>GRANT RELOAD,PROCESS ON *.* TO 'admin'@'localhost';mysql>GRANT USAGE ON *.* TO 'dummy'@'localhost';
        Ces commandes GRANT ajoutent trois nouveaux
        utilisateurs :
      
            Deux comptes de super-utilisateur qui utilisent le mot de
            passe 'un_mot_de_passe'. Les deux comptes
            ont tous les droits sur le serveur. Un des comptes,
            'monty'@'localhost', peut être utilisé
            depuis la machine locale. L'autre depuis n'importe quel
            autre serveur : 'monty'@'%'. Notez que
            nous devons exécuter une commande GRANT
            pour 'monty'@'localhost' et
            'monty'@'%'. Si nous n'ajoutons pas
            l'entrée avec localhost, l'entrée
            concernant l'utilisateur anonyme pour
            localhost qui est créée par
            mysql_install_db prendra précédence
            lors de la connexion à partir de l'hôte local, car elle a
            une entrée plus spécifique pour la valeur du champ
            Host et de plus, elle vient en premier
            dans l'ordre de tri de la table user. Les
            tris de la table user sont présentés
            dans la section Section 5.5.5, « Contrôle d'accès, étape 1 : Vérification de la connexion ».
          
            Un utilisateur admin qui peut se
            connecter depuis localhost sans mot de
            passe et qui a les droits administratifs
            RELOAD et PROCESS.
            Cela permet à cet utilisateur d'exécuter les commandes
            mysqladmin reload, mysqladmin
            refresh, et mysqladmin flush-*,
            ainsi que mysqladmin processlist. Aucun
            droit lié aux bases de données n'est donné. Ils peuvent
            l'être plus tard en utilisant d'autres instructions
            GRANT.
          
            Un utilisateur dummy qui peut se
            connecter sans mot de passe, mais seulement à partir de
            l'hôte local. Les droits globaux sont tous à
            'N' : le type de droit
            USAGE vous permet de créer un
            utilisateur démuni de privilège. Il est supposé que vous
            lui assignerez les droits spécifiques aux bases de données
            plus tard.
          
        Vous pouvez ajouter les mêmes droits d'accès aux utilisateurs
        en utilisant directement des requêtes INSERT
        puis en demandant au serveur de recharger les tables de
        droits :
      
shell>mysql --user=root mysqlmysql>INSERT INTO user VALUES('localhost','monty',PASSWORD('un_mot_de_passe'),->'Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y');mysql>INSERT INTO user VALUES('%','monty',PASSWORD('un_mot_de_passe'),->'Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y','Y');mysql>INSERT INTO user SET Host='localhost',User='admin',->Reload_priv='Y', Process_priv='Y';mysql>INSERT INTO user (Host,User,Password)->VALUES('localhost','dummy','');mysql>FLUSH PRIVILEGES;
        Selon votre version de MySQL, vous pouvez avoir un nombre
        différent de valeurs 'Y' plus haut (les
        versions antérieures à la 3.22.11 possèdent moins de colonnes
        de privilèges). Pour l'utilisateur admin, la
        syntaxe d'INSERT étendue la plus lisible
        disponible depuis la version 3.22.11 est utilisée.
      
        Notez que pour ajouter un super-utilisateur, vous avez juste
        besoin de créer une entrée dans la table
        user avec tous les champs de droits à
        'Y'. Aucune entrée n'est requise dans les
        tables db et host.
      
        Les colonnes de privilèges de la table user
        n'étaient pas renseignées explicitement dans la dernière
        requête INSERT (pour l'utilisateur
        dummy), ses colonnes prennent donc la valeur
        par défaut, 'N'. C'est la même chose que ce
        que fait GRANT USAGE.
      
        L'exemple suivant ajoute un utilisateur
        custom qui peut se connecter à partir des
        hôtes localhost,
        server.domain, et
        whitehouse.gov. Il ne pourra accéder à la
        base de données bankaccount qu'à partir de
        localhost, à la base
        expenses qu'à partir de
        whitehouse.gov, et à la base
        customer à partir des trois hôtes. Il
        utilisera le mot de passe stupid pour les
        trois hôtes.
      
        Pour configurer les privilèges de cet utilisateur en utilisant
        des commandes GRANT, exécutez ce qui suit :
      
shell>mysql --user=root mysqlmysql>GRANT SELECT,INSERT,UPDATE,DELETE,CREATE,DROP->ON bankaccount.*->TO custom@localhost->IDENTIFIED BY 'stupid';mysql>GRANT SELECT,INSERT,UPDATE,DELETE,CREATE,DROP->ON expenses.*->TO custom@whitehouse.gov->IDENTIFIED BY 'stupid';mysql>GRANT SELECT,INSERT,UPDATE,DELETE,CREATE,DROP->ON customer.*->TO custom@'%'->IDENTIFIED BY 'stupid';
Les trois comptes peuvent être utilisés comme suit :
            Le premier compte a accès à la base
            bankaccount, mais uniquement depuis
            l'hôte local.
          
            Le second compte peut accéder à la base
            expenses, mais uniquement depuis l'hôte
            whitehouse.gov.
          
            Le troisième compte peut accéder à la base
            customer, mais uniquement depuis l'hôte
            server.domain.
          
        Pour régler les permissions d'accès en modifiant directement
        les tables de droits, exécutez ces commandes (notez l'appel à
        FLUSH PRIVILEGES à la fin) :
      
shell>mysql --user=root mysqlmysql>INSERT INTO user (Host,User,Password)->VALUES('localhost','custom',PASSWORD('stupid'));mysql>INSERT INTO user (Host,User,Password)->VALUES('server.domain','custom',PASSWORD('stupid'));mysql>INSERT INTO user (Host,User,Password)->VALUES('whitehouse.gov','custom',PASSWORD('stupid'));mysql>INSERT INTO db->(Host,Db,User,Select_priv,Insert_priv,Update_priv,Delete_priv,->Create_priv,Drop_priv)->VALUES->('localhost','bankaccount','custom','Y','Y','Y','Y','Y','Y');mysql>INSERT INTO db->(Host,Db,User,Select_priv,Insert_priv,Update_priv,Delete_priv,->Create_priv,Drop_priv)->VALUES->('whitehouse.gov','expenses','custom','Y','Y','Y','Y','Y','Y');mysql>INSERT INTO db->(Host,Db,User,Select_priv,Insert_priv,Update_priv,Delete_priv,->Create_priv,Drop_priv)->VALUES('%','customer','custom','Y','Y','Y','Y','Y','Y');mysql>FLUSH PRIVILEGES;
        Les trois premières requêtes INSERT ajoute
        les entrées dans la table user qui
        permettent l'utilisateur custom à se
        connecter à partir de plusieurs hôtes avec le mot de passe
        donné, mais ne lui donnent aucun droit (tous les droits sont
        mis à la valeur par défaut qui est 'N').
        Les trois requêtes INSERT suivantes ajoutent
        des entrées dans la table db qui autorisent
        custom à utiliser les bases de données
        bankaccount, expenses, et
        customer, mais seulement s'il y accède à
        partir de l'hôte spécifié. Comme d'habitude, lorsque les
        tables de droits sont modifiées directement, on doit demander
        au serveur des les recharger (avec FLUSH
        PRIVILEGES) pour que les changements soient pris en
        compte.
      
        Si vous voulez donner un accès spécifique à un utilisateur à
        partir de n'importe quelle machine d'un domaine donné, vous
        pouvez utiliser la commande GRANT, en
        utilisant ‘%’ comme joker dans le
        nom de l'hôte :
      
mysql>GRANT ...->ON *.*->TO monutilisateur@"%.mondomaine.com"->IDENTIFIED BY 'monmotdepasse';
Pour faire la même chose en modifiant directement la table de droits, faites :
mysql>INSERT INTO user VALUES ('%.mondomaine.com', 'monutilisateur',->PASSWORD('monmotdepasse'),...);mysql>FLUSH PRIVILEGES;
        Pour supprimer un compte, utilisez la commande DROP
        USER, qui a été ajoutée en MySQL 4.1.1. Pour les
        anciennes versions de MySQL, utilisez la commande
        DELETE. La suppression de compte est décrite
        dans la section Section 13.5.1.2, « Effacer des utilisateurs MySQL ».
      
        Jusqu'à la version 4.0.2, la seule méthode possible pour
        limiter l'utilisation des ressources serveurs MySQL était de
        configurer la variable de démarrage
        max_user_connections avec une valeur non
        nulle. De même, le nombre de connexions simultanées pouvaient
        être limitées pour un compte, mais pas les opérations
        réalisables, une fois l'utilisateur connecté. Ces deux types
        de contrôles ont importants pour les administrateurs systèmes
        et les fournisseurs de services.
      
Depuis MySQL 4.0.2, il est possible de limiter certaines ressources accessibles à un utilisateur possible :
Nombre de requête par heure : Toutes les commandes qu'un utilisateur peut exécuter.
Nombre de modifications par heure : Toute commande qui implique la modification d'une table ou d'une base.
Nombre de connexions réalisées par heure : Le nombre de nouvelles connexions par heure.
Toute commande que le client émet compte pour la limiter de requêtes. Seules les commandes qui modifient les tables ou bases comptant pour la limite de modifications.
        Pour utiliser cette fonctionnalité, la table
        user de la base mysql doit
        contenir les colonnes nécessaires pour stocker les limites. Les
        limites doivent être stockées dans les colonnes
        max_questions, max_updates
        et max_connections. Si votre table
        user ne dispose pas de ces colonnes, elle
        doit être mise à jour. Voyez
        Section 2.6.7, « Mise à jour des tables de droits ».
      
        Par défaut, les utilisateurs ne sont pas limités dans
        l'utilisation des ressources ci-dessus, à moins que des limites
        ne leur soient imposées. Ces limites peuvent être configurées
        uniquement via la commande GRANT (*.*), avec
        cette syntaxe :
      
        Pour spécifier des limites de ressources avec la commande
        GRANT, utilisez la clause
        WITH pour chaque ressource que vous voulez
        limiter. Par exemple, pour créer un nouveau compte avec un
        accès à la base customer, mais sans abuser,
        utilisez ceci :
      
mysql>GRANT ALL ON customer.* TO 'francis'@'localhost'->IDENTIFIED BY 'frank'->WITH MAX_QUERIES_PER_HOUR 20->MAX_UPDATES_PER_HOUR 10->MAX_CONNECTIONS_PER_HOUR 5;
        Les types de limite n'ont pas besoin d'être tous appelés avec
        WITH, mais ils peuvent être appelés dans
        n'importe quel ordre. La valeur de chaque limite doit être un
        entier représentant le nombre autorisé par heure. Si la
        commande GRANT n'a pas de clause
        WITH, les limites valent alors 0, c'est à
        dire qu'il n'y a pas de limite.
      
        Pour configurer et changer les limites d'un compte existant,
        utilisez la commande GRANT USAGE au niveau
        global, avec ON *.*. La commande suivante
        modifie la limite de requêtes du compte
        francis à 100 :
      
mysql>GRANT USAGE ON *.* TO 'francis'@'localhost'->WITH MAX_QUERIES_PER_HOUR 100;
Cette commande ne touche pas aux droits du compte : elle ne modifie que les valeurs des limites.
        Pour supprimer une limite existante, donnez lui la valeur de 0.
        Par exemple, pour supprimer la limite de connexions de
        francis, utilisez cette commande :
      
mysql>GRANT USAGE ON *.* TO 'francis'@'localhost'->WITH MAX_CONNECTIONS_PER_HOUR 0;
Le compteur d'utilisation des ressources se met en marche dès que la limite n'est pas nulle.
Durant le fonctionnement du serveur, les ressources utilisées sont comptées. Si le compte atteint la limite de connexions dans un intervalle d'une heure, les connexions suivantes sont rejetées, jusqu'à la fin de l'heure. Similairement, si le compte atteint la limite de requête dans un intervalle d'une heure, les requêtes suivantes sont sont rejetées, jusqu'à la fin de l'heure. Dans tous les cas, un message approprié est affiché.
Le compte de ressource est fait par compte, et non pas client. Par exemple, si votre compte a une limite de requêtes de 50, vous ne pouvez pas augmenter votre limite à 100 en vous connectant deux fois. Les requêtes issues des deux connexions seront alors comptées ensemble.
Le compte courant d'utilisation peut être remis à zéro, globalement, ou individuellement :
            Pour remettre à zéro les compteurs pour tous les comptes,
            faites un FLUSH USER_RESOURCES. Les
            comptes sont remis à zéro au moment du re-chargement des
            tables de droits : par exemple, avec la commande
            FLUSH PRIVILEGES ou la commande
            mysqladmin reload.
          
            Les comptes individuels peuvent être remis à zéro en
            donnant de nouvelles limites ou changeant les droits. Pour
            cela, utilisez GRANT USAGE tel que
            décrit précédemment, en donnant la même limite que celle
            qui est configurée.
          
        Les mots de passe peuvent être assigné en ligne de commande
        avec l'utilitaire mysqladmin :
      
shell> mysqladmin -u user_name -h host_name password "newpwd"
        Le compte qui est remis à zéro par cette commande est celui
        pour lequel une ligne de la table user qui
        correspond à la valeur user_name dans la
        colonne User et l'hôte client
        d'où vous vous connectez dans la colonne
        Host.
      
        Un autre moyen pour assigner un mot de passe à un compte est
        d'utiliser la commande SET PASSWORD :
      
mysql> SET PASSWORD FOR 'jeffrey'@'%' = PASSWORD('biscuit');
        Seuls les utilisateurs root ayant des accès
        en écriture à la base mysql peuvent changer
        les mots de passe des autres utilisateurs. Si vous n'êtes pas
        connectés en tant qu'utilisateur anonyme, vous pouvez modifier
        votre propre mot de passe en omettant la clause
        FOR :
      
mysql> SET PASSWORD = PASSWORD('biscuit');
        Vous pouvez aussi utiliser la commande GRANT
        USAGE au niveau global (ON *.*)
        pour assigner un mot de passe sans affecter les droits du
        compte :
      
mysql> GRANT USAGE ON *.* TO 'jeffrey'@'%' IDENTIFIED BY 'biscuit';
        Même s'il est généralement préférable d'assigner un mot de
        passe en utilisant une des méthodes précédentes, vous pouvez
        aussi modifier la table user directement :
      
            Pour établir un mot de passe lors de la création d'un
            compte, fournissez une valeur à la colonne
            Password :
          
shell>mysql -u root mysqlmysql>INSERT INTO user (Host,User,Password)->VALUES('%','jeffrey','biscuit');mysql>FLUSH PRIVILEGES;
            Pour changer le mot de passe d'un compte existant, utilisez
            la commande UPDATE pour modifier la
            valeur de la colonne Password :
          
shell>mysql -u root mysqlmysql>UPDATE user SET Password = PASSWORD('bagel')->WHERE Host = '%' AND User = 'francis';mysql>FLUSH PRIVILEGES;
        Lorsque vous assignez un mot de passe à un compte avec
        SET PASSWORD, INSERT, ou
        UPDATE, vous devez utiliser la fonction
        PASSWORD() pour le chiffrer. La seule
        exception est que vous n'avez pas besoin d'utiliser
        PASSWORD() si le mot de passe est vide.
        PASSWORD() est nécessaire car la table
        user stocke les mots de passe sous forme
        chiffrée, et non en texte clair. Si vous oubliez cela, vous
        risquez d'avoir des mots de passe de la forme :
      
shell>mysql -u root mysqlmysql>INSERT INTO user (Host,User,Password)->VALUES('%','jeffrey','biscuit');mysql>FLUSH PRIVILEGES;
        Le résultat est que la valeur 'biscuit' est
        stockée dans la colonne de mot de passe de la table
        user. Lorsque l'utilisateur
        jeffrey tente de se connecter au serveur avec
        ce mot de passe, le client mysql compare ce
        mot de passe chiffré avec sa version en clair stockée dans la
        table user. Cependant, la version stockée
        est la valeur littérale de 'biscuit', et la
        comparaison échoue, le serveur rejette la connexion :
      
shell> mysql -u jeffrey -pbiscuit test
Access denied
        Si vous modifiez les mots de passe en utilisant la commande
        GRANT ... IDENTIFIED BY ou la commande
        mysqladmin password, la fonction
        PASSWORD() n'est pas nécessaire. Ces
        commandes assureront le chiffrement de votre mot de passe pour
        vous, ce qui vous permet de spécifier le mot de passe de
        'biscuit' comme ceci :
      
        Note :
        PASSWORD() n'effectue pas le chiffrement du
        mot de passe de la même fa¸on qu'Unix. See
        Section 5.6.1, « Nom d'utilisateurs MySQL et mots de passe ».
      
Il est recommandé de ne pas placer votre mot de passe là où il risque d'être découvert par d'autres personnes. Les méthode que vous utiliserez pour spécifier votre mot de passe lors de la connexion avec le client sont listées ici, avec les risques liés à chaque méthode :
            
            
            Utilisez l'option -p ou
            --password (sans la valeur du mot
            de passe). Dans ce cas, le programme client va
            solliciter la saisie du mot de passe depuis le terminal :
          
shell> mysql -u user_name -p
Enter password: ********
            Cette méthode est pratique mais peu sûre, car le mot de
            passe est visible par les programmes système tels que
            ps qui peuvent être appelé par les
            autres utilisateurs. Les clients MySQL remplacent
            généralement les arguments de la ligne de commande par des
            zéros durant leur initialisation, mais il y a un court
            instant où la valeur est visible.
          
            Utilisez les options -p ou
            --password sans valeur de mot de passe.
            Dans ce cas, le client va solliciter explicitement le mot de
            passe du terminal :
          
shell> mysql -u francis
Enter password: ********
            Les caractères ‘*’
            représentent votre mot de passe. Le mot de passe n'est pas
            affiché en clair lors de votre saisie.
          
Cette méthode est bien plus sûre pour saisir votre mot de passe qu'en le spécifiant directement en ligne de commande, car il n'est pas visible des autres utilisateurs. Cependant, cette méthode n'est possible qu'avec les programmes que vous utilisez en mode interactif. Si vous voulez invoquer le client depuis un script qui s'exécute de manière non interactive, il n'y aura pas d'opportunité pour saisir ce mot de passe dans le terminal. Sur certains systèmes, vous pourriez même voir la première ligne de votre script lue et interprétée comme votre mot de passe, incorrectement.
            
            Stockez votre mot de passe dans le fichier de configuration.
            Par exemple, vous pouvez lister votre mot de passe dans la
            section [client] du fichier
            .my.cnf dans votre dossier personnel :
          
[client] password=mot_de_passe
            Si vous stockez ce mot de passe dans le fichier
            .my.cnf, le fichier ne doit pas être
            lisible par le groupe ou par les autres utilisateurs, ou
            encore accessible en écriture : seul le propriétaire de
            ce fichier doit avoir ces droits. Assurez-vous les droits
            d'accès au fichiers sont 400 ou
            600. Par exemple :
          
shell> chmod 600 .my.cnf
            Section 4.3.2, « Fichier d'options my.cnf » présente les options pour
            plus de détail.s
          
            Vous pouvez stocker votre mot de passe dans la variable
            d'environnement MYSQL_PWD, mais cette
            méthode doit être considérée comme extrêmement peu
            sûre, et doit être évitée autant que possible. Certaines
            versions de la commande en ligne ps
            incluent une option pour afficher les variables
            d'environnement des processus : votre mot de passe sera
            alors facilement accessible, et en texte clair, si vous
            configurez la commande MYSQL_PWD. Même
            sur les systèmes sans une telle version de la commande
            ps, il est peu recommandé de supposer
            que les variables d'environnement sont inaccessibles par une
            méthode quelconque. See
            Annexe E, Variables d'environnement.
          
En conclusion, la méthode la plus sûre est encore de laisser le client vous demander le mot de passe, ou de le spécifier dans le fichier de configuration.
Disponible depuis la version 4.0.0, MySQL supporte les connexions sécurisées. Pour comprendre comment MySQL utilise SSL, il est nécessaire de comprendre les concepts SSL et X509 de base. Ceux qui les connaissent, peuvent aisément sauter ce chapitre.
Par défaut, MySQL utilise une connexion en clair entre le client et le serveur. Cela signifie qu'une personne peut surveiller votre trafic, et lire les données échangées. Cette personne pourrait aussi modifier les données qui transitent entre le client et le serveur. Parfois, vous aurez besoin d'échanger des informations sur un réseau public, mais en sécurisant ces informations. Dans ce cas, utiliser une connexion sans protection est inacceptable.
SSL est un protocole qui utilise différents algorithmes de chiffrement pour s'assurer que les données qui transitent par un réseau public peuvent être considérées comme fiables. Ce protocole dispose de méthodes pour s'assurer que les données n'ont pas été modifiées, ce que soit par une altération, une perte ou une répétition des données. SSL inclut aussi des algorithmes pour reconnaître et fournit des outils de vérifications d'identité, pris en charge par le standard X509.
Le chiffrement est une méthode pour rendre des données illisibles. En fait, les pratiques actuelles requièrent d'autres éléments de sécurité issus des algorithmes de chiffrement. Ils doivent savoir résister à de nombreux types d'attaque, comme la modification de l'ordre des messages ou les répétitions inopinées.
X509 est un standard qui rend possible l'identification d'une personne sur l'internet. Il est particulièrement utilisé pour les applications e-commerce. En termes simples, il doit y avoir une entreprise (appelée l'``autorité de certification'') qui assigne un certificat électronique à toute personne qui en a besoin. Ces certificats utilisent un chiffrement assymétrique qui exploitent deux clés de chiffrement, une clé publique et une clé privée. Le propriétaire d'un certificat peut prouver son identité en montrant son certificat à l'autre partie. Un certificat est constitué de la clé publique du propriétaire. Toute donnée qui est chiffrée avec cette clé publique doit être déchiffrée avec la clé secrète correspondante, qui est détenue par le propriétaire du certificat.
MySQL n'utilise pas les connexions chiffrées par défaut, car cela ralentit considérablement le protocole de communication. Toute fonctionnalité supplémentaire requiert du travail supplémentaire de la part du serveur, et chiffrer des données est une tâche particulièrement coûteuse, qui peut ralentir considérablement les tâches principales de MySQL. Par défaut, MySQL est paramétré pour être aussi rapide que possible.
Si vous avez besoin de plus d'informations sur SSL, X509 ou le chiffrement, utilisez votre moteur de recherche préféré sur Internet, et utilisez ces mots clés pour avoir plus de détails.
Pour utiliser les connexions SSL entre le serveur MySQL et les clients, vous devez avoir le support de OpenSSL et votre version de MySQL doit être 4.0.0 ou plus récente.
Pour faire fonctionner les connexions sécurisées avec MySQL, vous devez disposer de ceci :
Installation de la bibliothèque d'OpenSSL. Nous avons testé MySQL avec OpenSSL 0.9.6. http://www.openssl.org/.
              Lorsque vous configurez MySQL, utilisez le script
              configure avec les options
              --with-vio et
              --with-openssl.
            
              Assurez vous que vous avez une version de la table
              mysql.user à jour. Ceci est
              nécessaire si vos tables de droits proviennent d'un
              version de MySQL antérieure à la version 4.0.0. La
              procédure de mise à jour est décrite dans
              Section 2.6.7, « Mise à jour des tables de droits ».
            
              Vous pouvez vérifier que vous posséder un serveur
              mysqld qui supporte OpenSSL en
              examinant le résultat de la commande SHOW
              VARIABLES LIKE 'have_openssl' :
            
mysql> SHOW VARIABLES LIKE 'have_openssl';
+---------------+-------+
| Variable_name | Value |
+---------------+-------+
| have_openssl  | YES   |
+---------------+-------+
              elle doit retourner YES.
            
Voici un exemple de configuration de certificats SSL pour MySQL :
DIR=`pwd`/openssl
PRIV=$DIR/private
mkdir $DIR $PRIV $DIR/newcerts
cp /usr/share/ssl/openssl.cnf $DIR
replace ./demoCA $DIR -- $DIR/openssl.cnf
# Créez les dossiers nécessaires : $database, $serial et $new_certs_dir 
# optionnel
touch $DIR/index.txt
echo "01" > $DIR/serial
#
# Génération du cerificat d'autorité (CA)
#
openssl req -new -x509 -keyout $PRIV/cakey.pem -out $DIR/cacert.pem \
    -config $DIR/openssl.cnf
# Exemple de résultat :
# Using configuration from /home/monty/openssl/openssl.cnf
# Generating a 1024 bit RSA private key
# ................++++++
# .........++++++
# writing new private key to '/home/monty/openssl/private/cakey.pem'
# Enter PEM pass phrase:
# Verifying password - Enter PEM pass phrase:
# -----
# You are about to be asked to enter information that will be incorporated
# into your certificate request.
# What you are about to enter is what is called a Distinguished Name or a DN.
# There are quite a few fields but you can leave some blank
# For some fields there will be a default value,
# If you enter '.', the field will be left blank.
# -----
# Country Name (2 letter code) [AU]:FI
# State or Province Name (full name) [Some-State]:.
# Locality Name (eg, city) []:
# Organization Name (eg, company) [Internet Widgits Pty Ltd]:MySQL AB
# Organizational Unit Name (eg, section) []:
# Common Name (eg, YOUR name) []:MySQL admin
# Email Address []:
#
# Création des clé et requêtes serveur
#
openssl req -new -keyout $DIR/server-key.pem -out \
    $DIR/server-req.pem -days 3600 -config $DIR/openssl.cnf
# Exemple de résultat :
# Using configuration from /home/monty/openssl/openssl.cnf
# Generating a 1024 bit RSA private key
# ..++++++
# ..........++++++
# writing new private key to '/home/monty/openssl/server-key.pem'
# Enter PEM pass phrase:
# Verifying password - Enter PEM pass phrase:
# -----
# You are about to be asked to enter information that will be incorporated
# into your certificate request.
# What you are about to enter is what is called a Distinguished Name or a DN.
# There are quite a few fields but you can leave some blank
# For some fields there will be a default value,
# If you enter '.', the field will be left blank.
# -----
# Country Name (2 letter code) [AU]:FI
# State or Province Name (full name) [Some-State]:.
# Locality Name (eg, city) []:
# Organization Name (eg, company) [Internet Widgits Pty Ltd]:MySQL AB
# Organizational Unit Name (eg, section) []:
# Common Name (eg, YOUR name) []:MySQL server
# Email Address []:
# 
# Please enter the following 'extra' attributes
# to be sent with your certificate request
# A challenge password []:
# An optional company name []:
#
# Supprimez la passe-phrase de la clé (optionnel)
#
openssl rsa -in $DIR/server-key.pem -out $DIR/server-key.pem
#
# Signez le certificat serveur
#
openssl ca  -policy policy_anything -out $DIR/server-cert.pem \
    -config $DIR/openssl.cnf -infiles $DIR/server-req.pem
# Exemple de résultat :
# Using configuration from /home/monty/openssl/openssl.cnf
# Enter PEM pass phrase:
# Check that the request matches the signature
# Signature ok
# The Subjects Distinguished Name is as follows
# countryName           :PRINTABLE:'FI'
# organizationName      :PRINTABLE:'MySQL AB'
# commonName            :PRINTABLE:'MySQL admin'
# Certificate is to be certified until Sep 13 14:22:46 2003 GMT (365 days)
# Sign the certificate? [y/n]:y
# 
# 
# 1 out of 1 certificate requests certified, commit? [y/n]y
# Write out database with 1 new entries
# Data Base Updated
#
# Créez les clé et requêtes client
#
openssl req -new -keyout $DIR/client-key.pem -out \
    $DIR/client-req.pem -days 3600 -config $DIR/openssl.cnf
# Exemple de résultat :
# Using configuration from /home/monty/openssl/openssl.cnf
# Generating a 1024 bit RSA private key
# .....................................++++++
# .............................................++++++
# writing new private key to '/home/monty/openssl/client-key.pem'
# Enter PEM pass phrase:
# Verifying password - Enter PEM pass phrase:
# -----
# You are about to be asked to enter information that will be incorporated
# into your certificate request.
# What you are about to enter is what is called a Distinguished Name or a DN.
# There are quite a few fields but you can leave some blank
# For some fields there will be a default value,
# If you enter '.', the field will be left blank.
# -----
# Country Name (2 letter code) [AU]:FI
# State or Province Name (full name) [Some-State]:.
# Locality Name (eg, city) []:
# Organization Name (eg, company) [Internet Widgits Pty Ltd]:MySQL AB
# Organizational Unit Name (eg, section) []:
# Common Name (eg, YOUR name) []:MySQL user
# Email Address []:
# 
# Please enter the following 'extra' attributes
# to be sent with your certificate request
# A challenge password []:
# An optional company name []:
#
# Supprimez la passe-phrase de la clé (optionnel)
#
openssl rsa -in $DIR/client-key.pem -out $DIR/client-key.pem
#
# Signez le cerficat client
#
openssl ca  -policy policy_anything -out $DIR/client-cert.pem \
    -config $DIR/openssl.cnf -infiles $DIR/client-req.pem
# Exemple de résultat :
# Using configuration from /home/monty/openssl/openssl.cnf
# Enter PEM pass phrase:
# Check that the request matches the signature
# Signature ok
# The Subjects Distinguished Name is as follows
# countryName           :PRINTABLE:'FI'
# organizationName      :PRINTABLE:'MySQL AB'
# commonName            :PRINTABLE:'MySQL user'
# Certificate is to be certified until Sep 13 16:45:17 2003 GMT (365 days)
# Sign the certificate? [y/n]:y
# 
# 
# 1 out of 1 certificate requests certified, commit? [y/n]y
# Write out database with 1 new entries
# Data Base Updated
#
# Créez le fichier my.cnf que vous pourrez utiliser pour tester les différents certificats
#
cnf=""
cnf="$cnf [client]"
cnf="$cnf ssl-ca=$DIR/cacert.pem"
cnf="$cnf ssl-cert=$DIR/client-cert.pem"
cnf="$cnf ssl-key=$DIR/client-key.pem"
cnf="$cnf [mysqld]"
cnf="$cnf ssl-ca=$DIR/cacert.pem"
cnf="$cnf ssl-cert=$DIR/server-cert.pem"
cnf="$cnf ssl-key=$DIR/server-key.pem"
echo $cnf | replace " " '
' > $DIR/my.cnf
#
# To test MySQL
mysqld --defaults-file=$DIR/my.cnf &
mysql --defaults-file=$DIR/my.cnf
          Pour tester les connexions SSL, lancez le serveur comme ceci,
          où $DIR est le dossier où le fichier de
          configuration my.cnf est situé :
        
shell> mysqld --defaults-file=$DIR/my.cnf &
Puis, lancez le programme client en utilisant le même fichier d'options :
shell> mysql --defaults-file=$DIR/my.cnf
          Si vous avez une distribution source MySQL, vous pouvez aussi
          tester votre configuration en modifiant le fichier
          my.cnf précédent, pour utiliser les
          certificats et fichiers de clé SSL de la
          distribution.
        
          MySQL peut vérifier les certificats X509 en plus de la
          combinaisons habituelle de nom d'utilisateur et mot de passe.
          Toutes les options habituelles sont toujours nécessaires (nom
          d'utilisateur, masque d'adresse IP, nom de base de données,
          nom de table). See Section 13.5.1.3, « Syntaxe de GRANT et REVOKE ».
        
Voici différentes possibilités pour limiter les connexions :
Sans aucune option SSL ou X509, toutes les connexions chiffrées ou non chiffrées sont autorisées si le nom d'utilisateur et le mot de passe sont valides.
              L'option REQUIRE SSL requiert que les
              connexions soient chiffrées avec SSL. Notez que cette
              option peut être omise si il n'y a pas de ligne ACL qui
              autorise une connexion sans SSL.
            
mysql>GRANT ALL PRIVILEGES ON test.* TO root@localhost->IDENTIFIED BY "goodsecret" REQUIRE SSL;
              REQUIRE X509 impose au client d'avoir
              un certificat valide, mais le certificat lui même est de
              peu d'importance. La seule restriction est qu'il doit
              être possible de vérifier la signature avec une des
              autorités de certification.
            
mysql>GRANT ALL PRIVILEGES ON test.* TO root@localhost->IDENTIFIED BY "goodsecret" REQUIRE X509;
              REQUIRE ISSUER "issuer" restreint les
              tentatives de connexion : le client doit se présenter
              avec un certificat X509 valide, émis par l' autorité de
              certification "issuer". Utiliser un
              certificat X509 implique obligatoirement des chiffrements,
              donc l'option SSL est sous entendue.
            
mysql>GRANT ALL PRIVILEGES ON test.* TO root@localhost->IDENTIFIED BY "goodsecret"->REQUIRE ISSUER "C=FI, ST=Some-State, L=Helsinki,">O=MySQL Finland AB, CN=Tonu Samuel/Email=tonu@mysql.com";
              REQUIRE SUBJECT "subject" impose au
              client d'avoir un certificat X509 valide, avec le sujet
              "subject". Si le client présente un
              certificat valide, mais que le
              "subject" est différent, la connexion
              est refusée.
            
mysql>GRANT ALL PRIVILEGES ON test.* TO root@localhost->IDENTIFIED BY "goodsecret"->REQUIRE SUBJECT "C=EE, ST=Some-State, L=Tallinn,">O=MySQL demo client certificate,">CN=Tonu Samuel/Email=tonu@mysql.com";
              REQUIRE CIPHER "cipher" est utilisé
              pour s'assurer que les chiffrements sont suffisamment
              robuste, et que la bonne longueur de clé est utilisée.
              SSL lui même peut être faible si des algorithmes sont
              utilisés avec des clés courtes. En utilisant cette
              option, il est possible d'imposer la méthode de
              chiffrement avec la connexion.
            
mysql>GRANT ALL PRIVILEGES ON test.* TO root@localhost->IDENTIFIED BY "goodsecret"->REQUIRE CIPHER "EDH-RSA-DES-CBC3-SHA";
              Les options SUBJECT,
              ISSUER et CIPHER
              peuvent être combinées avec la clause
              REQUIRE comme ceci :
            
mysql>GRANT ALL PRIVILEGES ON test.* TO root@localhost->IDENTIFIED BY "goodsecret"->REQUIRE SUBJECT "C=EE, ST=Some-State, L=Tallinn,">O=MySQL demo client certificate,">CN=Tonu Samuel/Email=tonu@mysql.com"->AND ISSUER "C=FI, ST=Some-State, L=Helsinki,">O=MySQL Finland AB, CN=Tonu Samuel/Email=tonu@mysql.com"->AND CIPHER "EDH-RSA-DES-CBC3-SHA";
              Depuis MySQL 4.0.4, le mot clé AND est
              optionnel, entre les options REQUIRE.
            
L'ordre de ces options n'a pas d'importance, mais aucune option ne peut être spécifiée deux fois.
La table suivante liste les différentes options que vous pouvez utiliser avec SSL, les fichiers de certificats et de clés. Ces options sont disponibles depuis MySQL 4.0. Elles peuvent être spécifiées en ligne de commande ou bien dans le fichier d'options.
              --ssl
            
              Pour le serveur, indique que le serveur autorise les
              connexions SSL. Pour le client, permet au logiciel de se
              connecter au serveur en utilisant le protocole SSL. Cette
              option seule n'est pas suffisante pour que la connexion
              soit sécurisée par SSL. Vous devez aussi spécifier les
              options --ssl-ca,
              --ssl-cert et --ssl-key.
            
              Cette option est plus souvent utilisée que sa forme
              contraire, pour indiquer que SSL ne doit
              pas être utilisé. Pour cela, spécifiez
              l'option sous la forme --skip-ssl ou
              --ssl=0.
            
Notez que cette option ne requiert pas de connexion SSL. Par exemple, si le serveur ou le client sont compilés sans le support SSL, une connexion sans chiffrement sera utilisée.
              Une méthode pour s'assurer que la connexion sera bien
              sécurisée par SSL est de créer un compte sur le
              serveur, avec l'option REQUIRE SSL dans
              la commande GRANT. Utilisez alors ce
              compte pour vous connecter au serveur, avec le serveur et
              le client qui disposent du support SSL.
            
              Vous pouvez utiliser cette option pour indiquer que la
              connexion ne doit pas être SSL. Pour faire cela,
              spécifiez l'option --skip-ssl ou
              --ssl=0.
            
              --ssl-ca=file_name
            
Le chemin jusqu'au fichier avec une liste des autorités de certifications SSL connues.
              --ssl-capath=directory_name
            
              Le chemin jusqu'au dossier qui contient les certificats
              SSL au format PEM.
            
              --ssl-cert=file_name
            
Le nom du fichier de certificat SSL à utiliser pour établir une connexion sécurisée.
              --ssl-cipher=cipher_list
            
              Une liste de chiffrements autorisées, à utiliser avec
              SSL. cipher_list a le même format que
              la commande openssl ciphers.
            
              Exemple : --ssl-cipher=ALL:-AES:-EXP
            
              --ssl-key=file_name
            
Le nom du fichier de la clé SSL a utiliser pour établir une connexion sécurisée.
          Voici une note pour connecter un serveur MySQL avec une
          connexion sécurisée grâce à SSH (de David Carlson
          <dcarlson@mplcomm.com>) :
        
              Installez un client SSH pour votre machine Windows. En
              tant qu'utilisateur, le meilleur que je connaisse est
              celui de SecureCRT de
              http://www.vandyke.com/.
              Une autre option est f-secure de
              http://www.f-secure.com/.
              Vous pouvez aussi en trouver d'autres de gratuit avec
              Google à
              http://directory.google.com/Top/Computers/Security/Products_and_Tools/Cryptography/SSH/Clients/Windows/.
            
              Démarrez votre client SSH Windows. Spécifiez
              Host_Name = yourmysqlserver_URL_or_IP.
              Spécifiez userid=your_userid pour vous
              loger dans votre serveur (probablement avec un mot de
              passe et un nom d'utilisateur différent).
            
              Configurez le forward de port. Faites
              soit un forward distant (spécifiez
              local_port: 3306, remote_host:
              yourmysqlservername_or_ip, remote_port:
              3306 ) soit un forward local (spécifiez
              port: 3306, host:
              localhost, remote port:
              3306).
            
Sauvez le tout, sinon vous devrez le refaire la prochaine fois.
Connectez vous à votre serveur avec la session SSH que vous venez de créer.
              Sous votre machine Windows, démarrez une application ODBC
              (comme Access).
            
              Créez un nouveau fichier dans Windows et reliez le avec
              MySQL en utilisant le pilote ODBC de la même fa¸on que
              vous le feriez habituellement, hormis le fait que vous
              devrez taper localhost comme hôte
              serveur au lieu de yourmysqlservername.
            
Vous avez maintenant une connexion ODBC avec un serveur MySQL distant, et sécurisée avec SSH.
Cette section présente comment créer une sauvegarde de base de données, et comment assurer la maintenance des tables. La syntaxe des commandes SQL est décrite dans la section Section 13.5, « Référence de langage d'administration de la base de données ».
        Comme les tables MySQL sont stockées sous forme de fichiers, il
        est facile d'en faire une sauvegarde. Pour avoir une sauvegarde
        consistante, faites un LOCK TABLES sur les
        tables concernées suivi d'un FLUSH TABLES
        pour celles-ci. Voyez Section 13.4.5, « Syntaxe de LOCK TABLES/UNLOCK TABLES » et
        Section 13.5.4.2, « Syntaxe de FLUSH ». Vous n'avez besoin que d'un verrou en
        lecture; cela permet aux autre threads de continuer à effectuer
        des requêtes sur les tables dont vous faites la copie des
        fichiers dans le dossier des bases de données. FLUSH
        TABLE est requise pour s'assurer que toutes les pages
        d'index actifs soient écrits sur le disque avant de commencer
        la sauvegarde.
      
        Si vous voulez faire une sauvegarde d'une table avec SQL, vous
        pouvez utiliser SELECT INTO OUTFILE ou
        BACKUP TABLE. Voyez Section 13.1.7, « Syntaxe de SELECT »
        et Section 13.5.2.2, « Syntaxe de BACKUP TABLE ».
      
        Une autre fa¸on de sauvegarder une base de données est
        d'utiliser l'utilitaire mysqldump ou le
        script mysqlhotcopy. Voyez
        Section 8.8, « mysqldump, sauvegarde des structures de tables et les données » et Section 8.9, « mysqlhotcopy, copier les bases et tables MySQL ».
      
Effectuez une sauvegarde complète de votre base de données :
shell> mysqldump --tab=/chemin/vers/un/dossier --opt --all
ou
shell> mysqlhotcopy base /chemin/vers/un/dossier
            Vous pouvez aussi copier tout simplement tous les fichiers
            de tables (les fichiers *.frm,
            *.MYD, et *.MYI)
            du moment que le serveur ne met rien à jour. Le script
            mysqlhotcopy utilise cette méthode.
          
            
            Arrêtez mysqld si il est en marche, puis
            démarrez le avec l'option
            --log-update[=nom_fichier]. See
            Section 5.9.3, « Le log de modification ». Le ou les fichiers de log
            fournissent les informations dont vous avez besoin pour
            répliquer les modifications de la base de données qui sont
            subséquents au moment où vous avez exécuté
            mysqldump.
          
        Si votre serveur MySQL est un esclave, quelque soit la
        sauvegarde que vous utilisez, lorsque vous sauvez vos données
        sur votre esclave, vous devez aussi sauver les fichiers
        master.info et
        relay-log.info, qui sont nécessaires pour
        relancer la réplication après la restauration des données de
        l'esclave. Si votre esclave doit traiter des commandes
        LOAD DATA INFILE, vous devez aussi sauver les
        fichiers nommés SQL_LOAD-*, qui sont dans
        le dossier spécifié par --slave-load-tmpdir.
        Ce dossier vaut par défaut la valeur de la variable
        tmpdir, si elle n'est pas spécifiée.
        L'esclave aura besoin de ces fichiers pour relancer la
        réplication d'une opération LOAD DATA
        INFILE interrompue.
      
        Si vous avez besoin de restaurer quelque chose, essayez d'abord
        de restaurer vos tables avec REPAIR TABLE ou
        myisamchk -r en premier. Cela devrait
        fonctionner dans 99.9% des cas. Si myisamchk
        ne réussi pas, essayez la procédure suivante (cela ne
        fonctionnera que si vous avez démarré MySQL avec
        --log-update, Section 5.9.4, « Le log binaire ») :
      
            Restaurez la sauvegarde originale de
            mysqldump.
          
Exécutez la commande suivante pour remettre en marche les mises à jour dans le log binaire :
shell> mysqlbinlog hostname-bin.[0-9]* | mysql
            Dans votre cas, vous voudrez peut-être n'exécuter que
            certains logs binaires, depuis certaines positions : par
            exemple, depuis la date de la sauvegarde que vous avez
            restauré, hormis quelques requêtes problématiques. Voyez
            Section 8.5, « mysqlbinlog, Exécuter des requêtes dans le log binaire » pour plus d'informations sur
            l'utilitaire mysqlbinlog, et comment
            l'utiliser.
          
Si vous utilisez le journal des mises à jour (qui a été supprimé en MySQL 5.0.0) vous pouvez utiliser :
shell> ls -1 -t -r hostname.[0-9]* | xargs cat | mysql
        ls est utilisée pour avoir tous les fichiers
        de mise à jour dans le bon ordre.
      
Vous pouvez aussi faire des sauvegardes sélectives de fichiers individuels :
            Exportez la table avec SELECT * INTO OUTFILE
            'nom_fichier' FROM nom_de_table
          
            Restaurez avec LOAD DATA INFILE 'nom_fichier'
            REPLACE .... Pour éviter les lignes dupliquées,
            vous aurez besoin d'une PRIMARY KEY ou
            une clef UNIQUE dans la table. Le mot
            clef REPLACE fait que les anciens
            enregistrements sont remplacés par les nouveaux lorsque
            l'un d'eux duplique un ancien sur une valeur de clef unique.
          
Si vous obtenez des problèmes de performances sur votre système, vous pouvez les contourner en mettant en place une réplication et faisant les copies sur l'esclave au lieu du maître. See Section 6.1, « Introduction à la réplication ».
Si vous utilisez un système de fichiers Veritas , vous pourrez faire :
            A partir d'un client (ou de Perl), exécutez :
            FLUSH TABLES WITH READ LOCK.
          
            A partir d'un autre Shell, exécutez : mount vxfs
            snapshot.
          
            Depuis le premier client, exécutez : UNLOCK
            TABLES.
          
Copiez les fichiers à partir de la sauvegarde.
Démontez snapshot.
Cette section présente une procédure pour effectuer des sauvegardes qui vous permettent de retrouver vos données après différents types de problèmes :
Arrêt du système d'exploitation
Problème d'alimentation électrique
Problème du système de fichiers
Problème matériel : disque dur, carte mère, etc.
Les instructions suivantes requièrent l'utilisation de la version minimale de MySQL 4.1.8, car certaines options de mysqldump utilisées ici ne sont pas disponibles dans les précédentes versions.
        Les commandes d'exemples n'inclut pas les options telles que
        --user et --password avec les
        utilitaires mysqldump et
        mysql. Il vous faudra les ajouter en fonction
        des besoins, pour que MySQL puisse se connecter au serveur.
      
        Nous considèrerons les données stockées dans une table de
        moteur InnoDB, qui supporte les transaction
        et la restauration automatique. Nous supposerons que le serveur
        MySQL est en charge au moment de la panne. Si ce n'est pas le
        cas, aucune restauration ne sera nécessaire.
      
        Dans les cas de panne du système d'exploitation ou de
        l'alimentation électrique, on peut supposer que les disques de
        données MySQL sont toujours disponibles après un redémarrage.
        Les fichiers de données InnoDB sont
        analysés, et à partir des logs, on peut retrouver la liste des
        transactions archivées et non-archivées, qui n'ont pas encore
        été écrites sur le disque. Le moteur de table va alors
        annuler automatiquement les transactions qui n'ont pas été
        terminées. Le détail des opérations du processus de
        restauration est fourni à l'administrateur dans le fichier de
        log d'erreur de MySQL. Voici un extrait :
      
InnoDB: Database was not shut down normally. InnoDB: Starting recovery from log files... InnoDB: Starting log scan based on checkpoint at InnoDB: log sequence number 0 13674004 InnoDB: Doing recovery: scanned up to log sequence number 0 13739520 InnoDB: Doing recovery: scanned up to log sequence number 0 13805056 InnoDB: Doing recovery: scanned up to log sequence number 0 13870592 InnoDB: Doing recovery: scanned up to log sequence number 0 13936128 ... InnoDB: Doing recovery: scanned up to log sequence number 0 20555264 InnoDB: Doing recovery: scanned up to log sequence number 0 20620800 InnoDB: Doing recovery: scanned up to log sequence number 0 20664692 InnoDB: 1 uncommitted transaction(s) which must be rolled back InnoDB: Starting rollback of uncommitted transactions InnoDB: Rolling back trx no 16745 InnoDB: Rolling back of trx no 16745 completed InnoDB: Rollback of uncommitted transactions completed InnoDB: Starting an apply batch of log records to the database... InnoDB: Apply batch completed InnoDB: Started mysqld: ready for connections
Dans le cas d'une panne du système de fichiers ou du matériel, nous pouvons supposer que les données MySQL ne sont plus disponibles après le redémarrage. Cela signifie que MySQL ne pourra pas démarrer corerctement, car certains blocs de données ne seront plus lisibles. Dans ce cas, il est nécessaire de formatter le disque, d'en installer un nouveau ou bien de corriger le problème sous-jacent. Puis, il faut restaurer les données à partir des sauvegardes : cela signifie que nous devons avoir déjà fait des sauvegardes. Pour s'assurer que c'est le cas, voyons comment se déroule un processus de sauvegarde.
          Nous savons tous que les sauvegardes doivent être
          programmées périodiquement. Les sauvegardes complètes,
          celles qui prélèvent toutes les données des bases, peuvent
          être réalisées avec plusieurs outils MySQL. Par exemple,
          InnoDB Hot Backup fournit un utilitaire de
          sauvegarde en ligne et non bloquant pour les fichiers
          InnoDB, et mysqldump
          fournit un outil de sauvegarde logique. Cette section utilise
          mysqldump.
        
          Supposons que nous souhaitons réaliser une sauvegarde le
          dimanche, à une heure du matin, lorsque la charge sur le
          serveur est au plus bas. La commande suivante va faire une
          sauvegarde de toutes nos tables InnoDB,
          dans toutes les bases :
        
shell> mysqldump --single-transaction --all-databases > backup_sunday_1_PM.sql
          C'est un outil de sauvegarde en ligne, non-bloquant, qui ne
          perturbe pas les opérations sur les tables. Nous avons
          supposé plus haut que nos tables utilisent le moteur
          InnoDB : l'option
          --single-transaction utilise une lecture
          cohérente, et garantit la stabilité des données prélevées
          par mysqldump. Les modifications peuvent
          être faîtes par d'autres clients sur les tables
          InnoDB sans que la commande
          mysqldump ne le per¸oive. Si nous avons
          d'autres types de tables, nous devons aussi supposer qu'elles
          ne changeront pas durant la sauvegarde. Par exemple, pour une
          table MyISAM dans la base
          mysql, nous devons supposer qu'aucun
          administrateur ne fera de modification aux comptes MySQL
          durant la sauvegarde.
        
          Le fichier .sql résultant, produit par
          mysqldump contient les commandes SQL
          INSERT qui peuvent être utilisées pour
          recharger les tables ultérieurement.
        
Les sauvegardes complètes sont nécessaires, mais elles ne sont pas toujours pratiques. Elles produisent de très grands fichiers de données, et prennent du temps à s'exécuter. Elles ne sont pas optimales, car chaque sauvegarde inclut toutes les données, même celles qui n'ont pas évolué entre deux sauvegardes. Une fois qu'une sauvegarde initiale a été faite, les sauvegardes incrémentales sont bien plus optimales : elles génèrent des fichiers plus petits, et sont plus rapides à réaliser. L'inconvénient est que cette sauvegarde ne vous permettra pas de restaurer toutes vos données à partir de la sauvegarde complète : il vous faudra utiliser les sauvegardes incrémentales pour restaurer totalement votre base.
          Pour réaliser des sauvegardes incrémentales, vous devez
          sauver les modifications incrémentales. Le serveur MySQL doit
          être lancé avec l'option --log-bin pour
          qu'il puisse stocker ces modifications au fur et à mesure des
          modifications des données. Cette option active le log
          binaire, ce qui fait que chaque commande qui modifie les
          données est enregistré dans un fichier appelé le log
          binaire. Voyons le dossier de données de MySQL, une fois
          qu'il a été lancé avec l'option --log-bin.
          Nous y trouverons les fichiers suivants :
        
-rw-rw---- 1 guilhem guilhem 1277324 Nov 10 23:59 gbichot2-bin.000001 -rw-rw---- 1 guilhem guilhem 4 Nov 10 23:59 gbichot2-bin.000002 -rw-rw---- 1 guilhem guilhem 79 Nov 11 11:06 gbichot2-bin.000003 -rw-rw---- 1 guilhem guilhem 508 Nov 11 11:08 gbichot2-bin.000004 -rw-rw---- 1 guilhem guilhem 220047446 Nov 12 16:47 gbichot2-bin.000005 -rw-rw---- 1 guilhem guilhem 998412 Nov 14 10:08 gbichot2-bin.000006 -rw-rw---- 1 guilhem guilhem 361 Nov 14 10:07 gbichot2-bin.index
          A chaque fois que le serveur redémarre, MySQL crée un
          nouveau fichier de log binaires, en utilisant le numéro de
          séquence suivant. Lorsque le serveur fonctionne, vous pouvez
          aussi lui dire de clore le fichier de log, et d'en ouvrir un
          nouveau avec la commande SQL FLUSH LOGS ou
          bien avec la commande en ligne mysqladmin
          flush-logs. La commande mysqldump
          dispose aussi d'une option pour clore les fichiers de logs. Le
          fichier .index contient la liste de tous
          les fichiers de logs binaire du dossier de données. Ce
          fichier est utilisé durant les opérations de réplication.
        
Les fichiers de log binaires MySQL sont importants lors de restauration, car ils représentent des sauvegardes incrémentales. Si vous vous assurez de bien refermer les fichiers de log binaire lorsque vous réalisez une sauvegarde complète, alors les fichiers de log binaires qui ont été créés après votre sauvegarde représente les modifications incrémentales de vos données. Maintenant, modifions la commande mysqldump pour qu'elle referme les logs binaires lors de sauvegarde complète, et que le fichier de sauvegarde contienne les noms des nouveaux fichiers de logs :
shell> mysqldump --single-transaction --flush-logs --master-data=2
           --all-databases > backup_sunday_1_PM.sql
          Après avoir exécuté cette commande, le dossier de données
          contient un nouveau fichier de log binaire,
          gbichot2-bin.000007. Le fichier
          .sql résultant contient les lignes
          suivantes :
        
-- Position to start replication or point-in-time recovery from -- CHANGE MASTER TO MASTER_LOG_FILE='gbichot2-bin.000007',MASTER_LOG_POS=4;
Comme la commande mysqldump a fait une sauvegarde complète, ces lignes signifie deux choses :
              Le fichier .sql contient toutes les
              modifications effectuées sur les données avant le
              fichier appelé gbichot2-bin.000007,
              ou plus récent.
            
              Toutes les modifications des données effectées après la
              sauvegarde ne sont pas enregistrées dans le fichier
              .sql, mais sont présentes dans le
              fichier de log binaire
              gbichot2-bin.000007.
            
          Le lundi, à une heure du matin, nous pouvons créer une
          sauvegarde incrémentale en refermant les fichiers de log
          binaire, et en créant un nouveau fichier de log. Par exemple,
          la commande mysqladmin flush-logs crée un
          fichier gbichot2-bin.000008. Toutes les
          modifications qui ont eu lieu entre dimanche, 1 heure et
          lundi, 1 heure sont stockées dans le fichier
          gbichot2-bin.000007. Cette sauvegarde
          incrémentale est importante, et il est recommandé de la
          stocker dans un endroit sûr. Par exemple, copiez la sur une
          cassette ou un DVD, ou même sur une autre machine. Le mardi,
          à 1 heure, vous pouvez exécuter à nouveau la commande
          mysqladmin flush-logs. Toutes les
          opérations effectuées entre lundi, 1 heure et mardi, 1 heure
          sont dans le fichier gbichot2-bin.000008,
          qui doit être mis en sécurité.
        
Les logs binaires MySQL occupent de l'espace disque sur le serveur. Pour récupérer cet espace, supprimez-le de temps en temps. Pour le faire en toute sécurité, supprimez simplement les fichiers qui ne servent plus à rien, c'est à dire ceux qui sont antérieurs à la dernière sauvegarde complète :
shell> mysqldump --single-transaction --flush-logs --master-data=2
           --all-databases --delete-master-logs > backup_sunday_1_PM.sql
Note : effacer les logs binaires avec la commande mysqldump --delete-master-logs peut être dangereux, car si le serveur est un maître de réplication, les esclaves pourraient ne pas avoir traités en totalité le contenu des logs binaires.
          La description de la commande PURGE MASTER
          LOGS explique ce qui doit être vérifié avant
          d'effacer un fichier de log binaire. See
          Section 13.6.1.1, « PURGE MASTER LOGS ».
        
Supposons maintenant qu'un crash catastrophique survienne le mercredi à 8 heures du matin, et qu'il faille utiliser les sauvegardes pour restaurer la base de données. Pour cela, il faut commencer par utiliser la première sauvegarde complète que nous avons : c'est celle de samedi, à 1 heure. Cette sauvegarde est un ensemble de commandes SQL : la restauration est très simple :
shell> mysql < backup_sunday_1_PM.sql
          Après cela, les données sont celles que nous avions
          dimanche, à 1 heure. Pour appliquer les modifications qui ont
          eu lieu depuis cette date, nous devons utiliser les
          sauvegardes incrémentales, c'est à dire les fichiers de log
          binaire gbichot2-bin.000007 et
          gbichot2-bin.000008. Retrouvez-les dans
          vos documents de sauvegarde, puis, exécutez-les de cette
          manière :
        
shell> mysqlbinlog gbichot2-bin.000007 gbichot2-bin.000008 | mysql
          Nous avons maintenant retrouvé les données dans leur état
          de mardi, à 1 heure, mais il manque encore les données entre
          cette date et le crash. Pour ne pas les avoir perdu, il faut
          que les logs aient été sauvés dans un volume sécurisé
          (disque RAID, SAN, ...), sur un serveur différent de celui
          qui a crashé : tout cela pour que le serveur n'ait pas
          détruit les logs durant le crash. Pour cela, nous pouvons
          lancer le serveur avec l'option --log-bin, et
          spécifier un chemin sur un volume physique séparé. De cette
          manière, les logs ne seront pas perdus, même si le dossier
          contenant les données est perdu. Si nous pouvons retrouver
          ces fichiers de log, nous aurons un fichier appelé
          gbichot2-bin.000009 et nous pouvons
          l'appliquer aux données pour obtenir l'état le plus proche
          du moment du crash.
        
          Dans le cas d'un arrêt du système d'exploitation ou d'une
          panne de courant, InnoDB se charge
          lui-même du travail de restauration des données. Mais pour
          vous assurer un sommeil sans cauchemar, nous vous recommandons
          de suivre ces instructions :
        
              Utilisez toujours MySQL avec l'option
              --log-bin, ou même avec
              --log-bin=,
              où le fichier est placé sur un média sécuritaire,
              différent de celui sur lequel fonctionne le dossier de
              données. SI vous avez un tel lieu de stockage, c'est
              aussi bon pour l'équilibrage de la charge du disque, ce
              qui conduit a des améliorations de performances.
            log_name
Faîtes des sauvegardes periodiques, en utilisant la commande mysqldump pour réaliser des sauvegardes non-bloquantes.
              Faites des sauvegardes incrémentales périodiques, en
              vidant les logs sur le disque, avec la commande SQL
              FLUSH LOGS ou la commande en ligne
              mysqladmin flush-logs.
            
myisamchkmyisamchkmyisamchkmyisamchkmyisamchkmyisamchkmyisamchk pour restaurer une table
        La section suivante discute de l'utilisation de
        myisamchk pour vérifier et réparer les
        tables MyISAM (les tables avec les fichiers
        .MYI et .MYD). Les
        mêmes concepts s'appliquent à isamchk pour
        vérifier et réparer les tables ISAM (les
        tables avec les fichiers .ISM et
        .ISD). See
        Chapitre 14, Moteurs de tables MySQL et types de table.
      
        Vous pouvez utiliser myisamchk pour obtenir
        des informations sur les tables de votre base de données, pour
        analyser, réparer ou optimiser ces tables. Les sections
        suivantes décrivent comment appeler
        myisamchk (y compris les options), comment
        mettre en place une politique d'entretien, et comment utiliser
        myisamchk pour effectuer différentes
        opérations.
      
        Même si la réparation d'une table avec
        myisamchk est sécuritaire, il est toujours
        préférable de faire une sauvegarde avant
        la réparation, ou toute autre opération de maintenance qui
        pourrait faire de nombreuses modifications dans la table.
      
        Les opérations myisamchk qui affectent les
        index peuvent causer la recompilation des index
        FULLTEXT avec des paramètres qui ne sont pas
        les paramètres courants du serveur. Pour éviter cela, voyez la
        section Section 5.7.3.2, « Options générales de myisamchk ».
      
        Dans de nombreux cas, vous pouvez trouver plus simple de faire
        l'entretien des tables avec des requêtes SQL qu'avec
        myisamchk :
      
            Pour vérifier ou réparer les tables
            MyISAM, utilisez CHECK
            TABLE ou REPAIR TABLE.
          
            Pour optimiser les tables MyISAM,
            utilisez OPTIMIZE TABLE.
          
            Pour analyser les tables MyISAM, utilisez
            ANALYZE TABLE.
          
        Ces commandes ont été ajoutées dans différentes versions,
        mais sont toutes disponibles depuis MySQL 3.23.14. Voyez
        Section 13.5.2.1, « Syntaxe de ANALYZE TABLE », Section 13.5.2.3, « Syntaxe de CHECK TABLE »,
        Section 13.5.2.5, « Syntaxe de OPTIMIZE TABLE », et
        Section 13.5.2.6, « Syntaxe de REPAIR TABLE ».
      
        Les commandes peuvent être utilisées directement, ou via le
        client mysqlcheck, qui fournit une interface
        en ligne de commande.
      
        Un avantage de ces commandes par rapport à
        myisamchk est que le serveur se charge de
        tout. Avec myisamchk, vous devez vous assurer
        que le serveur ne va pas utiliser les tables en même temps que
        vous. Sinon, il va y avoir des interférences entre
        myisamchk et le serveur.
      
          myisamchk s'exécute avec une commande de
          la forme :
        
shell> myisamchk [options] tbl_name
          Les options spécifient ce que vous voulez
          que myisamchk fasse. Elles sont décrites
          dans ce chapitre. Vous pouvez aussi obtenir une liste
          d'options en invoquant le programme avec myisamchk
          --help. Sans option, myisamchk va
          simplement vérifier les tables. Pour obtenir plus
          d'information ou pour demander à myisamchk
          de prendre des mesures correctives, il faut ajouter l'une des
          options listées ici.
        
          tbl_name est la table que vous voulez
          réparer ou vérifier. Si vous exécutez
          myisamchk autre part que dans le dossier de
          données, vous devez spécifier le chemin jusqu'au fichier,
          car sinon, myisamchk n'aura aucune idée
          d'où chercher les données dans votre base. En fait,
          myisamchk ne se préoccupe pas du fait que
          le fichier que vous utilisez est dans le dossier de base ou
          pas : vous pouvez copier le fichier à réparer dans un autre
          dossier, et y faire les opérations d'entretien.
        
          Vous pouvez spécifier plusieurs noms de tables à
          myisamchk si vous le voulez. Vous pouvez
          aussi spécifier un nom sous la forme d'un fichier d'index
          (avec l'option .MYI), qui vous permettra
          de spécifier toutes les tables dans un dossier en utilisant
          le schéma *.MYI. Par exemple, si vous
          êtes dans le dossier de données, vous pouvez spécifier
          toutes les tables dans le dossier comme ceci :
        
shell> myisamchk *.MYI
Si vous n'êtes pas dans le dossier de données, et que vous souhaitez vérifier toutes les tables, vous devez ajouter le chemin jusqu'au dossier :
shell> myisamchk /path/to/database_dir/*.MYI
Vous pouvez même vérifier toutes les tables de toutes les bases avec le chemin suivant :
shell> myisamchk /path/to/datadir/*/*.MYI
La méthode recommandée pour vérifier rapidement toutes les tables est :
myisamchk --silent --fast /path/to/datadir/*/*.MYI isamchk --silent /path/to/datadir/*/*.ISM
Si vous voulez vérifier toutes les tables et réparer celles qui sont corrompues, vous pouvez utiliser la ligne suivante :
myisamchk --silent --force --fast --update-state -O key_buffer=64M \
          -O sort_buffer=64M -O read_buffer=1M -O write_buffer=1M \
          /path/to/datadir/*/*.MYI
isamchk --silent --force -O key_buffer=64M -O sort_buffer=64M \
        -O read_buffer=1M -O write_buffer=1M /path/to/datadir/*/*.ISM
          Ces commandes ci-dessus supposent que vous avez plus de 64 Mo
          de libres. Pour plus d'informations sur l'allocation de
          mémoire avec myisamchk, voyez la section
          Section 5.7.3.6, « Utilisation de la mémoire par myisamchk ».
        
Notez que si vous obtenez une erreur comme celle-ci :
myisamchk: warning: 1 clients is using or hasn't closed the table properly
          Cela signifie que vous essayez de vérifier une table qui a
          été modifiée par un autre programme (comme le serveur
          mysqld) qui n'a pas encore refermé le
          fichier de table, ou que le fichier n'a pas été correctement
          refermé.
        
          Si mysqld fonctionne, vous devez forcer la
          fermeture correcte des fichiers de tables avec la commande
          FLUSH TABLES, et vous assurer que personne
          n'utilise les tables durant vos opérations avec
          myisamchk. En MySQL version 3.23, la
          meilleure méthode pour éviter ce problème est d'utiliser la
          commande CHECK TABLE au lieu de
          myisamchk pour vérifier les tables.
        
          Les options décrites dans cette section peuvent être
          utilisées pour toutes les maintenances de tables effectuée
          myisamchk. Les sections suivant celles-ci
          décrivent les options spécifiques à certaines opérations,
          comme la vérification et la réparation.
        
          myisamchk supporte les options suivantes :
        
              --help, -?
            
Affiche le message d'aide, et termine le programme.
              --debug=debug_options, -# debug_options
            
              Affiche le log de débogage. La chaîne
              debug_options vaut souvent :
              'd:t:o,filename'.
            
              --silent, -s
            
              Mode silencieux. Affiche uniquement les erreurs. Vous
              pouvez utiliser deux fois -s
              (-ss) pour que
              myisamchk soit très silencieux.
            
              --verbose, -v
            
              Mode détaillé. Affiche plus d'informations. Vous pouvez
              combiner ce mode avec les options -d et
              -e. Utilisez -v
              plusieurs fois, (-vv,
              -vvv) pour plus de détails encore.
            
              --version, -V
            
Affiche la version et quitte.
              --wait, -w
            
              Au lieu de s'arrêter avec une erreur si la table est
              verrouillé, le programme attend que la table soit
              libérée avant de continuer. Notez que si vous utilisez
              mysqld avec l'option
              --skip-external-locking, la table peut ne
              peut être verrouillée que par une autre commande
              myisamchk.
            
          Vous pouvez aussi configurer les variables suivantes avec la
          syntaxe --var_name=value :
        
| Variable | Valeur par défaut | 
decode_bits | 9 | 
ft_max_word_len | dépend de la version | 
ft_min_word_len | 4 | 
ft_stopword_file | liste par défaut | 
key_buffer_size | 523264 | 
myisam_block_size | 1024 | 
read_buffer_size | 262136 | 
sort_buffer_size | 2097144 | 
sort_key_blocks | 16 | 
write_buffer_size | 262136 | 
          Il est aussi possible de configurer les variables avec les
          syntaxes --set-variable=var_name=value et
          -O var_name=value. Toutefois, cette syntaxe
          est obsolète depuis MySQL 4.0.
        
          Les variables myisamchk possibles et leur
          valeur par défaut sont affichées par myisamchk
          --help :
        
          sort_buffer_size sert lors de la
          réparation des index par tri des clés, qui est le mode
          utilisé par l'option --recover.
        
          key_buffer_size sert lorsque vous vérifiez
          une table avec l'option --extend-check ou
          lorsque les clés sont réparées par insertion de lignes dans
          la table (comme lors des insertions normales). La réparation
          par buffer de clés est utilisée dans ces situations :
        
              Vous utiliez l'option --safe-recover.
            
              Les fichiers temporaires utilisés pour trier les clés
              seraient deux fois plus gros que lors de la création
              directe du fichier. C'est souvent le cas lorsque vous avez
              de grandes clés pour les colonnes
              CHAR, VARCHAR et
              TEXT, car l'opération de trie a besoin
              de stocker la clé complète. Si vous avez beaucoup
              d'espace temporaire, vous pouvez forcer
              myisamchk à réparer en triant, en
              utilisant l'option --sort-recover.
            
La répartion par buffer de clé prend beaucoup moins d'espace disque, mais est bien plus lente.
          Si vous voulez une réparation plus rapide, donnez à
          key_buffer_size et
          sort_buffer_size des valeurs représentant
          25% de votre mémoire. Vous pouvez leur donner de grandes
          valeurs, car une seule des deux variables est utilisée.
        
          myisam_block_size est la taille des blocs
          d'index. Elle est disponible depuis MySQL 4.0.0.
        
          Les variables ft_min_word_len et
          ft_max_word_len sont disponibles depuis
          MySQL 4.0.0. ft_stopword_file est
          disponible depuis MySQL 4.0.19.
        
          ft_min_word_len et
          ft_max_word_len indique la taille minimum
          et maximum pour les index FULLTEXT.
          ft_stopword_file est le nom du fichier de
          mots ignorés. Ils doivent toujours être configurés.
        
          Si vous utilisez myisamchk pour faire une
          opération qui modifie les index de tables (comme la
          répartion ou l'analyse), les index
          FULLTEXT sont reconstruit en utilisant les
          valeurs par défaut pour les tailles minimales et maximales,
          et pour le fichier de mots ignorés. Cela peut conduire à
          l'échec de requêtes.
        
          Le problème survient lorsque ces paramètre ne sont connus
          que par le serveur. Elles ne sont pas stockées dans le
          fichier d'index MyISAM. Pour éviter ce
          problème si vous avez modifié la taille des mots ou le
          fichier de mots ignorés dans le serveur, pensez à spécifier
          les mêmes valeurs avec les options
          ft_min_word_len,
          ft_max_word_len et
          ft_stopword_file de
          myisamchk. Par exemple, si vous avez
          configuré une taille minimale de 3, vous pourrez réparer la
          table avec myisamchk comme ceci :
        
shell> myisamchk --recover --ft_min_word_len=3 tbl_name.MYI
          Pour vous assurer que myisamchk et le
          serveur utilisent les mêmes valeurs pour les paramètres des
          index en texte plein, vous pouvez placez ces valeurs dans les
          groupes [mysqld] et
          [myisamchk] du fichier d'options :
        
[mysqld] ft_min_word_len=3 [myisamchk] ft_min_word_len=3
          Une alternative à l'utilisation de
          myisamchk est les commandes REPAIR
          TABLE, ANALYZE TABLE,
          OPTIMIZE TABLE et ALTER
          TABLE. Ces commandes sont effectuées par le
          serveur, qui sait comment traiter les paramétrages des index.
        
              -c, --check
            
              Vérifie les erreurs d'une table. Ceci est l'opération
              par défaut de myisamchk si vous ne lui
              donnez aucune autre option.
            
              -e, --extend-check
            
              Vérifie la table minutieusement (ce qui est un peu lent
              si vous avez des index). Cette option ne doit être
              utilisée que pour les cas extrêmes. Normalement,
              myisamchk ou myisamchk
              --medium-check devrait, dans la plupart des cas,
              être capable de trouver s'il y a des erreurs dans la
              table.
            
              Si vous utilisez --extended-check et que
              vous avez beaucoup de mémoire, vous devez augmenter de
              beaucoup la valeur de
              key_buffer_size !
            
              -F, --fast
            
Ne vérifie que les tables qui n'ont pas été fermées proprement.
              -C, --check-only-changed
            
Ne vérifie que les tables qui ont changé depuis la dernière vérification.
              -f, --force
            
              Redémarrez myisamchk avec
              -r (répare) sur la table, si
              myisamchk trouve une erreur dans la
              table.
            
              -i, --information
            
Affiche des statistiques à propos de la table vérifiée.
              -m, --medium-check
            
              Plus rapide que --extended-check, mais ne
              trouve que 99.99% des erreurs. Devrait, cependant, être
              bon pour la plupart des cas.
            
              -U, --update-state
            
              Enregistre le fichier .MYI lorsque la
              table à été vérifiée ou a été corrompue. Cela
              devrait être utilisé pour tirer tous les avantages de
              l'option --check-only-changed, mais vous
              ne devez pas utiliser cette option si le serveur
              mysqld utilise cette table et que vous
              utilisez mysqld avec
              --skip-external-locking.
            
              -T, --read-only
            
              Ne marque pas la table comme vérifiée. C'est pratique si
              vous utilisez myisamchk pour vérifier
              une table issue d'une autre application qui n'utilise pas
              les verrous. (comme mysqld
              --skip-external-locking).
            
          Les options suivantes sont utilisées avec
          myisamchk et l'option de réparation
          -r ou -o:
        
              --backup, -B
            
              Fait une sauvegarde du fichier .MYD,
              sous le nom filename-time.BAK
            
              --character-sets-dir=path
            
Dossier qui contient les jeux de caractères. See Section 5.8.1, « Le jeu de caractères utilisé pour les données et le stockage ».
              --correct-checksum
            
Somme de contrôle correcte pour la table.
              --data-file-length=#, -D #
            
Taille maximale du fichier de données (lors de la recréation du fichier de données, et qu'il est complet).
              --extend-check, -e
            
Essaie de retrouver toutes les lignes possibles du fichier de données. Normalement, cette option va aussi découvrir beaucoup de lignes erronées. N'utilisez pas cette option si vous n'êtes pas totalement désespérés.
              --force, -f
            
              Ecrase les anciens fichiers temporaires
              (table_name.TMD) au lieu d'annuler.
            
              --keys-used=#, -k #
            
              Si vous utilisez les tables ISAM,
              indique au gestionnaire de table ISAM
              qu'il doit uniquement modifier les #
              premiers index. Si vous utilisez le gestionnaire de table
              MyISAM, cette option indique quelles
              clés utiliser, et chaque bit binaire représente une clé
              (la première clé est le bit 0). Cela permet de réaliser
              des insertions plus rapides. Les index désactivés
              pourront être réactivés avec l'option
              myisamchk -r.
            
              --no-symlinks, -l
            
              Ne pas suivre les lignes symboliques. Normalement,
              myisamchk répare les tables qu'un lien
              symbolique représente. Cette option n'existe pas en MySQL
              4.0, car MySQL 4.0 ne va pas supprimer les liens
              symboliques durant la réparation.
            
              --parallel-recover, -p
            
              Utilise la même technique que -r et
              -n, mais crée les clés avec des
              threads différents, en parallèle. Cette option a été
              ajoutée en MySQL 4.0.2. Ceci est du code alpha.
              Utilisez le à vos risques et périls!
            
              --quick, -q
            
              Réparation rapide, sans modifier le fichier de données.
              Il est possible d'ajouter l'option -q
              pour forcer myisamchk à modifier le
              fichier original en cas de clés doublons.
            
              --recover, -r
            
              Peut réparer presque tout, sauf les clés uniques qui ne
              le sont plus (ce qui est extrêmement rare avec les tables
              ISAM/MyISAM). Si
              vous voulez restaurer un table, c'est l'option à utiliser
              en premier. Si myisamchk indique que la
              table ne peut pas être corrigée avec l'option
              -r, vous pouvez alors passer à
              l'option -o. Notez que dans le cas
              rarissime où -r, le fichier de
              données est toujours intact. Si vous avez beaucoup de
              mémoire, vous pouvez augmenter la taille du buffer
              sort_buffer_size!
            
              --safe-recover, -o
            
              Utilise une ancienne méthode de restauration (lit toutes
              les lignes dans l'ordre, et modifie l'arbre d'index
              conformément pour les lignes trouvées). C'est une
              méthode qui est beaucoup plus lente que l'option
              -r, mais elle est capable de traiter
              certaines situations exceptionnelles que
              -r ne pourrait pas traiter. Cette
              méthode utilise aussi moins d'espace disque que
              -r. Normalement, vous devriez commencer
              à réparer avec l'option -r, et
              uniquement sur l'échec de cette option, passer à
              -o.
            
              Si vous avez beaucoup de mémoire, vous devriez augmenter
              la taille du buffer de clé !
              key_buffer_size!
            
              --set-character-set=name
            
Change le jeu de caractères utilisé par l'index.
              --sort-recover, -n
            
              Force myisamchk à utiliser le tri pour
              résoudre les clés, même si le fichier temporaire doit
              être énorme.
            
              --tmpdir=path, -t path
            
              Chemin pour stocker les fichiers temporaires. Si cette
              option n'est pas fournie, myisamchk va
              utiliser la variable d'environnement
              TMPDIR pour cela. Depuis MySQL 4.1,
              tmpdir peut prendre une liste de
              chemins différents, qui seront utilisés successivement,
              pour les fichiers temporaires. Le caractère de
              séparation des différents chemins est le deux-points
              sous Unix (‘:’) et le
              point-virgule (‘;’) sous
              Windows, NetWare et OS/2.
            
              --unpack, -u
            
              Décompresse des données compressées avec
              myisampack.
            
          Les autres actions que myisamchk peut
          réaliser, en dehors de vérifier et réparer une table
          sont :
        
              -a, --analyze
            
              Analyser la distribution des clés. Cela améliore les
              performances des jointures en permettant à l'optimiseur
              de jointure de mieux choisir l'ordre d'utilisation des
              clés. myisamchk --describe --verbose
              table_name' ou SHOW KEYS dans
              MySQL.
            
              -d, --description
            
Affiche des informations sur la table.
              -A, --set-auto-increment[=value]
            
              Force AUTO_INCREMENT à commencer avec
              une valeur supérieure. Si aucune valeur n'est fournie, la
              prochaine valeur de la colonne
              AUTO_INCREMENT sera la plus grande
              valeur de la colonne +1.
            
              -S, --sort-index
            
Trie les blocs de l'arbre d'index dans l'ordre haut / bas. Cela va optimiser les recherches, et les scans de tables par clés.
              -R, --sort-records=#
            
              Trie les lignes en fonction de l'index. Cela rassemble vos
              données, et peut accélérer les lectures de lignes par
              intervalle avec SELECT et
              ORDER BY sur cet index (ce tri peut
              être très lent la première fois). Pour connaître les
              numéros d'index de tables, utilisez la commande
              SHOW INDEX, qui affiche les index dans
              le même ordre que myisamchk ne les
              voit. Les index sont numérotés à partir de 1.
            
          L'espace mémoire est très important quand vous utilisez
          myisamchk. myisamchk
          n'utilise pas plus de mémoire que ce que vous spécifiez avec
          les options -O. Si vous pensez utiliser
          myisamchk sur des fichiers très grands,
          vous devez d'abord décider la quantité de mémoire que vous
          souhaitez utiliser. Avec des valeurs plus grandes, vous pouvez
          accélérer myisamchk. Par exemple, si vous
          avez plus de 32 Mo de RAM, vous pourriez utiliser les options
          suivantes (en plus des autres options que vous pourriez
          spécifier) :
        
shell> myisamchk -O sort=16M -O key=16M -O read=1M -O write=1M ...
          Utiliser -O sort=16M sera probablement
          suffisant pour la plupart des cas.
        
          Soyez conscient que myisamchk utilise des
          fichiers temporaires dans le dossier
          TMPDIR. Si TMPDIR est un
          fichier en mémoire, vous pourriez facilement rencontrer des
          erreurs de mémoire. Si cela arrive, choisissez une autre
          valeur pour TMPDIR, avec plus d'espace
          disque, et redémarrez myisamchk.
        
          Lors de la réparation, myisamchk va aussi
          avoir besoin d'espace disque :
        
              Doublez la taille du fichier de données (l'original plus
              une copie). Cet espace n'est pas nécessaire si vous
              faites des réparations de type --quick,
              car dans ce cas, seul le fichier d'index sera recréé.
              Cet espace est nécessaire sur le même disque que
              l'original !
            
De l'espace pour le nouveau fichier d'index qui remplacera l'ancien. L'ancien fichier d'index est réduit dès le démarrage, ce qui vous permet généralement d'ignorer cet espace. Cet espace est nécessaire sur le même disque que l'original !
              Lorsque vous utilisez les options
              --recover ou
              --sort-recover (mais pas lorsque vous
              utilisez --safe-recover), vous aurez
              besoin d'espace pour le buffer de tri :
            
(plus_grande_cle + taille_du_pointeur_de_ligne)*nombre_de_lignes * 2
              Vous pouvez vérifier la taille des clés et la taille du
              pointeur de ligne avec la commande myisamchk -dv
              table. Cet espace est alloué sur le disque
              temporaire (spécifié par TMPDIR par
              --tmpdir=#).
            
          Si vous avez des problèmes avec l'espace disque durant la
          réparation, vous pouvez utiliser l'option
          --safe-recover au lieu de
          --recover.
        
          Si vous utilisez mysqld avec l'option
          --skip-external-locking (qui est la
          configuration par défaut pour certains systèmes, comme
          Linux), vous ne pouvez pas utiliser
          myisamchk pour vérifier une table, lorsque
          mysqld utilise aussi la table. Si vous
          pouvez être sûr que personne n'utilise cette table via
          mysqld lorsque vous utilisez
          myisamchk, vous n'aurez qu'à utiliser la
          commande mysqladmin flush-tables avant de
          commencer à vérifier les tables. Si vous ne pouvez pas
          garantir cette condition, vous devez alors éteindre le
          serveur mysqld pour vérifier les tables.
          Si vous exécutez myisamchk alors que
          mysqld modifie la table, vous pourriez
          obtenir un diagnostic de corruption de la table, alors que ce
          n'est pas le cas.
        
          Si vous n'utilisez pas l'option
          --skip-external-locking, vous pouvez vous
          servir de myisamchk pour vérifier les
          tables à tout moment. Pendant que vous le faites, les autres
          clients qui tentent de modifier la table devront attendre que
          myisamchk ait fini.
        
          Si vous utilisez myisamchk pour réparer ou
          optimiser les tables, vous devez toujours
          vous assurer que mysqld n'utilise pas cette
          table (ce qui s'applique aussi si vous utilisez
          --skip-external-locking). Si vous n'éteignez
          pas le serveur mysqld, vous devez au moins
          utiliser mysqladmin flush-tables avant de
          lancer myisamchk. Vos tables
          peuvent être corrompues si le serveur et
          myisamchk travaillent dans une même table
          simultanément.
        
Ce chapitre décrit comment vérifier et gérer les corruptions de données dans les bases MySQL. Si vos tables sont fréquemment corrompues, vous devriez commencer par en rechercher la raison ! See Section A.4.2, « Que faire si MySQL plante constamment ? ».
          La section sur les tables MyISAM contient
          différentes raisons pour lesquelles une table peut être
          corrompue. See Section 14.1.4, « Problèmes avec les tables MyISAM ».
        
          Lorsque vous effectuez une restauration de table, il est
          important que chaque table tbl_name dans
          une base corresponde aux trois fichiers dans le dossier de
          base, du dossier de données :
        
| Fichier | Utilisation | 
tbl_name.frm | Définition de la table | 
tbl_name.MYD | Fichier de données | 
tbl_name.MYI | Fichier d'index | 
Chacun de ces trois fichiers est sujet à des corruptions diverses, mais les problèmes surviennent généralement dans les fichiers de données ou d'index.
          myisamchk fonctionne en créant une copie
          du fichier .MYD (les données), ligne par
          ligne. Il termine sa réparation en supprimant l'ancien
          fichier .MYD et en renommant le nouveau
          à la place de l'ancien. Si vous utilisez l'option
          --quick, myisamchk ne
          crée pas de fichier temporaire .MYD mais
          suppose plutôt que le fichier .MYD est
          correct et il génère simplement un nouveau fichier d'index
          sans toucher au fichier .MYD. C'est une
          méthode sécuritaire, car myisamchk va
          automatiquement détecter si le fichier
          .MYD est corrompu, et annulera alors la
          réparation si c'est le cas. Vous pouvez aussi ajouter deux
          options --quick à
          myisamchk. Dans ce cas,
          myisamchk ne s'interrompt pas sur certaines
          erreurs (comme des clés doublons), et essaie de résoudre ce
          problème en modifiant le fichier .MYD.
          Normalement, l'utilisation de deux options
          --quick n'est utile que si vous n'avez pas
          trop d'espace disque pour réaliser la réparation. Dans ce
          cas, vous devez au moins faire une copie de sauvegarde avant
          d'utiliser myisamchk.
        
Pour vérifier les tables de type MyISAM, utilisez les commandes suivantes :
              myisamchk nom_de_table
            
              Cette commande trouvera 99.99% de toutes les erreurs. Ce
              qu'elle ne peut pas découvrir comme erreurs, sont celles
              qui impliquent uniquement le fichier
              de données (ce qui est très inhabituel). Si vous voulez
              vérifier une table, vous devriez utiliser l'utilitaire
              myisamchk sans les options ou avec les
              options -s ou
              --silent.
            
              myisamchk -m nom_de_table
            
Cette commande trouvera 99.999% de toutes les erreurs. Elle vérifie toutes les entrées dans le fichier d'index, puis lit toutes les lignes. Elle calcule une somme de contrôle pour toutes les clés et les lignes, et vérifie que les deux se correspondent dans l'arbre d'index.
              myisamchk -e nom_de_table
            
              Cette commande fait une vérification complète et
              exhaustive de toutes les données (-e
              signifie ``extended check''). Elle fait une lecture de
              contrôle de chaque ligne, pour vérifier qu'elle
              correspond bien aux index. Cette commande va prendre un
              long moment sur les grosses tables.
              myisamchk va normalement s'arrêter
              dès qu'il trouve une erreur. Si vous voulez obtenir plus
              d'information sur cette erreur, vous pouvez utiliser
              l'option --verbose (ou
              -v). Cela fera que
              myisamchk va continuer à travailler et
              accumuler jusqu'à 20 erreurs. En utilisation normale,
              l'utilisation de cet utilitaire sans options est
              suffisante.
            
              myisamchk -e -i nom_de_table
            
              Comme les commandes précédentes, mais l'option
              -i indique à
              myisamchk qu'il doit afficher des
              informations statistiques.
            
          Dans la section présente, nous allons uniquement parler de
          l'utilitaire myisamchk sur les tables
          MyISAM (extensions
          .MYI et .MYD). Si
          vous utilisez les tables ISAM (extensions
          .ISM et .ISD), vous
          devriez vous servir de isamchk à la place.
        
          Depuis MySQL version 3.23.14, vous pouvez réparer les tables
          MyISAM avec la commande SQL REPAIR TABLE.
          See Section 13.5.2.6, « Syntaxe de REPAIR TABLE ».
        
Les symptômes de corruption de tables sont des requêtes qui s'interrompent inopinément :
              tbl_name.frm locked against change :
              tbl_name.frm est verrouillée en
              écriture
            
              Can't find file tbl_name.MYI (Errcode: ###)
              : Impossible de trouver le fichier
              tbl_name.MYI (Errcode: ###)
            
              Unexpected end of file : Fin de fichier
              inattendue
            
              Record file is crashed : Fichier de
              données crashé
            
              Got error ### from table handler :
              Reception de l'erreur ### de la part du gestionnaire de
              table
            
              Pour obtenir plus d'informations sur l'erreur, vous pouvez
              exécuter la commande perror ###. Voici
              les erreurs les plus courantes :
            
shell> perror 126 127 132 134 135 136 141 144 145
126 = Index file is crashed / Wrong file format : le fichier d'index est corrompu / le format du fichier est incorrect.
127 = Record-file is crashed : le fichier de données est corrompu.
132 = Old database file / ce fichier provient d'une vieille base de données.
134 = Record was already deleted (or record file crashed) / La ligne était déjà effacée.
135 = No more room in record file / Plus de place dans le fichier de données.
136 = No more room in index file / Plus de place dans le fichier d'index.
141 = Duplicate unique key or constraint on write or update / Doublon pour une clé unique trouvé durant la lecture ou l'écriture.
144 = Table is crashed and last repair failed / la table est corrompue et la dernière réparation a échoué.
145 = Table was marked as crashed and should be repaired / La table a été marquée comme corrompue et doit être réparée.
Notez que l'erreur 135, "no more room in record file", n'est pas une erreur qui sera facile à corriger. Dans ce cas, vous devez utiliser la commande suivante :
ALTER TABLE table MAX_ROWS=xxx AVG_ROW_LENGTH=yyy;
          Dans d'autres cas, vous devrez réparer vos tables.
          myisamchk peut généralement détecter et
          corriger la plupart des erreurs.
        
Le processus de réparation se déroule en 4 étapes décrites ici. Avant de vous lancer, vous devriez vous placer dans le dossier de données et vérifier les permissions des fichiers de données. Assurez-vous qu'ils sont bien lisibles par l'utilisateur Unix que MySQL utilise (et à vous aussi, car vous aurez besoin d'accéder à ces fichiers durant la vérification. Si vous devez corriger ces fichiers, vous aurez aussi besoin des droits d'écriture.
          Si vous utilisez MySQL version 3.23.16 et plus récent, vous
          pouvez (et vous devriez) utiliser les commandes
          CHECK et REPAIR pour
          réparer vos tables MyISAM. Voyez
          Section 13.5.2.3, « Syntaxe de CHECK TABLE » et
          Section 13.5.2.6, « Syntaxe de REPAIR TABLE ».
        
          La section du manuel sur l'entretien des tables inclut la
          présentation des options des utilitaires
          isamchk/myisamchk :
          Section 5.7.3, « Utilisation de myisamchk pour la maintenance des tables et leur recouvrement ».
        
          La section suivante est destinée aux cas où les commandes
          ci-dessus ont échoué ou que vous voulez exploiter les
          fonctionnalités avancées que
          isamchk/myisamchk
          proposent.
        
          Si vous allez réparer une table en ligne de commande, il est
          recommandé d'arrêter le serveur mysqld.
          Notez que lorsque vous exécutez une commande
          mysqladmin shutdown sur un serveur distant,
          le serveur mysqld sera encore opérationnel
          pendant un instant après que mysqladmin
          ait terminé, jusqu'à ce que toutes les requêtes et toutes
          les clés aient été écrites sur le disque.
        
Etape 1 : Vérifier vos tables
          Exécutez la commande myisamchk *.MYI ou
          myisamchk -e *.MYI si vous avez plus de
          temps. Utilisez -s (silencieux) pour
          supprimer les informations peu pertinentes.
        
          Si le serveur mysqld a terminé, vous
          devriez utiliser l'option --update pour indiquer à
          myisamchk d'enregistrer la vérification
          des tables ('checked').
        
          Vous n'aurez à réparer que les tables pour lesquelles
          myisamchk vous annonce une erreur. Pour de
          telles tables, passez à l'étape 2.
        
          Si vous obtenez des erreurs étranges lors de la
          vérification, (comme, l'erreur out of
          memory), ou si myisamchk crashe,
          passez à l'étape 3.
        
Etape 2 : réparation simple et facile
          Note : Si vous voulez réparer très rapidement, vous devriez
          ajouter -O sort_buffer=# -O key_buffer=#
          (où # vaut environ le quart de la mémoire du serveur), à
          toutes les commandes isamchk/myisamchk.
        
          Premièrement, essayez myisamchk -r -q
          tbl_name (-r -q signifie ``mode
          de réparation rapide''). Cette commande va tenter de réparer
          le fichier d'index sans toucher au fichier de données. Si le
          fichier de données contient toutess les données qu'il est
          sensé contenir, et que les points d'ancrage pour les
          effacements sont corrects, cette commande doit réussir, et la
          table sera alors réparée. Passez alors à la table suivante.
          Sinon, suivez la procédure suivante :
        
Faites une copie de sauvegarde de votre fichier de données.
              Utilisez la commande myisamchk -r
              tbl_name (-r signifie ``mode
              de réparation''). Cette commande va supprimer les lignes
              invalides et effacer ces lignes du fichier de données,
              puis reconstruire le fichier d'index.
            
              Si l'instruction précédente a échoué, utilisez
              myisamchk --safe-recover tbl_name. Le
              mode restauration sécuritaire utilise une vieille
              méthode de réparation qui peut gérer certains cas
              rares, mais elle est bien plus lente.
            
          Si vous obtenez des erreurs étranges lors de la répaaration
          (comme des erreurs de type out of memory),
          ou si myisamchk crashe, passez à l'étape
          3.
        
Etape 3 : Réparations difficiles
Nous ne devriez atteindre cette étape que si les 16 premiers ko du fichier d'index sont détruits, ou qu'il contient des données erronées, ou si le fichier d'index manque. Dans ce cas, il est nécessaire de créer un nouveau fichier d'index. Faites ceci :
Déplacez le fichier de données dans une archive sûre.
Utilisez le fichier description de la table pour créer de nouveaux fichiers de données et d'index vides.
shell>mysql db_namemysql>SET AUTOCOMMIT=1;mysql>TRUNCATE TABLE table_name;mysql>quit
              Si votre version SQL ne dispose pas de TRUNCATE
              TABLE, utilisez la commande DELETE FROM
              table_name.
            
Copiez l'ancien fichier de données à la place du nouveau fichier de données (ne faites pas un simple déplacement de fichier. Utilisez une copie, au cas où un problème surviendrait).
          Retournez à l'étape 2. myisamchk -r -q
          doit alors fonctionner (et ceci ne doit pas être une boucle
          infinie).
        
          Depuis MySQL 4.0.2, vous pouvez aussi utiliser REPAIR
          ... USE_FRM qui effectue toute cette opération
          automatiquement.
        
Etape 4 : Réparation très difficiles
          Vous ne devriez atteindre cette étape que si votre fichier de
          description .frm a aussi crashé. Cela ne
          devrait jamais arriver, car le fichier de description n'est
          jamais modifié une fois que la table est créée.
        
              Restaurez le fichier de description avec une sauvegarde,
              et retournez à l'étape 3. Vous pouvez aussi restaurer le
              fichier d'index et retourner à l'étape 2. Dans ce
              dernier cas, vous pouvez démarrer avec l'option
              myisamchk -r.
            
              Si vous n'avez pas de sauvegarde, mais que vous savez
              exactement comment la table a été créée, vous pouvez
              créer une telle table dans une autre base. Supprimez
              alors le nouveau fichier de données, puis déplacez les
              fichiers de description .frm et
              d'index .MYI dans votre base de
              données crashée. Cela vous donnera un nouveau fichier
              d'index et de description, mais laisse intact le fichier
              de données .MYD. Retournez à
              l'étape 2 et essayez de reconstruire le fichier d'index.
            
          Pour réorganiser les lignes fragmentées et éliminer
          l'espace perdu par les effacements et les modifications de
          lignes, vous pouvez exécuter l'utilitaire
          myisamchk en mode de restauration :
        
shell> myisamchk -r tbl_name
          Vous pouvez optimiser une table de la même fa¸on que vous le
          faîtes avec la commande SQL OPTIMIZE
          TABLE. OPTIMIZE TABLE effectue
          une réparation de la table, et une analyse des index, puis
          trie l'arbre d'index pour accélérer les recherches de clés.
          L'utilisation de la commande réduit aussi les interférences
          entre le serveur et l'utilitaire car c'est le serveur
          lui-même qui fait le travail. See
          Section 13.5.2.5, « Syntaxe de OPTIMIZE TABLE ».
        
          myisamchk dispose aussi d'un grand nombre
          d'options que vous pouvez utiliser pour améliorer les
          performances de la table :
        
              -S, --sort-index
            
              -R index_num,
              --sort-records=index_num
            
              -a, --analyze
            
          Pour une description complète de ces options, voyez
          Section 5.7.3.1, « Syntaxe de l'utilitaire myisamchk ».
        
        C'est une bonne idée que d'effectuer des vérifications des
        tables régulièrement, plutôt que d'attendre qu'un problème
        survienne. Pour faire ces vérifications, vous pouvez utiliser
        la commande myisamchk -s. L'option
        -s (raccourci pour --silent)
        fait que myisamchk s'exécute en mode
        silencieux, et n'affiche que les messages d'erreurs. Voyez les
        sections Section 13.5.2.3, « Syntaxe de CHECK TABLE » et
        Section 13.5.2.6, « Syntaxe de REPAIR TABLE ».
      
        C'est aussi une bonne idée que de vérifier les tables lorsque
        le serveur démarre. Par exemple, à chaque fois qu'une machine
        redémarre au milieu d'une modification de table, vous devrez
        faire une vérification de toutes les tables qui pourraient
        être affectées : c'est une ``table supposément corrompue''.
        Vous pouvez ajouter un test à safe_mysqld
        pour qu'il exécute myisamchk, afin de
        vérifier toutes les tables qui ont été modifiées dans les 24
        dernières heures, si il reste un vieux fichier
        .pid (identifiant de processus) après un
        redémarrage : le fichier .pid est créé
        par le serveur mysqld lorsqu'il démarre, et
        il est supprimé lorsque le serveur s'arrête dans des
        conditions normales. La présence d'un fichier
        .pid au démarrage indique que le serveur
        s'est arrêté anormalement.
      
        Un test encore meilleur serait de vérifier toutes les tables
        dont la date de modification est plus récente que celle du
        fichier .pid.
      
        Vous devriez aussi vérifiez vos tables régulièrement durant
        les opérations normales. Chez MySQL AB, nous utilisons une
        tâche en cron pour vérifier toutes nos
        tables importantes au moins une fois par semaine, avec une ligne
        comme celle-ci dans le fichier crontab :
      
35 0 * * 0 /path/to/myisamchk --fast --silent /path/to/datadir/*/*.MYI
Cela nous affiche les informations sur les tables qui ont été corrompues, de fa¸on à ce que nous puissions les examiner et les réparer.
Comme nous n'avons jamais eu de table qui se soit corrompue inopinément (des tables qui se corrompent pour d'autres raisons que des problèmes matériels) depuis quelques années (ce qui est véridique), une fois par semaine est un bon rythme pour nous.
        Nous recommandons que vous commenciez par exécuter la commande
        myisamchk -s chaque nuit, sur toutes les
        tables qui ont été modifiées dans les 24 dernières heures,
        jusqu'à ce que vous preniez confiance en MySQL.
      
        Normalement, vous n'avez pas à maintenir autant les tables
        MySQL. Si vous changez les tables avec un format de ligne
        dynamique (les tables avec des colonnes
        VARCHAR, BLOB ou
        TEXT) ou que vous avez des tables avec de
        nombreuses lignes effacées, vous pouvez envisager de faire des
        défragmentations du fichier, pour récupérer cet espace. Une
        fois par mois est un bon rythme.
      
        Vous pouvez faire cela avec la commande SQL OPTIMIZE
        TABLE sur les tables en question, ou bien, si vous
        avez éteint le serveur mysqld, faites :
      
shell> myisamchk -r -s --sort-index -O sort_buffer_size=16M */*.MYI
        Pour les tables ISAM, la commande est
        similaire à :
      
shell> isamchk -r -s --sort-index -O sort_buffer_size=16M */*.MYI
Pour obtenir la description d'une table ou des statistiques à son sujet, utiliser les commandes affichées ici. Nous allons expliquer certains de leurs détails ultérieurement.
            myisamchk -d nom_de_table Exécute
            myisamchk en ``mode description'' pour
            produire une description de votre table. Si vous démarrez
            le serveur MySQL en utilisant l'option
            --skip-external-locking,
            myisamchk va rapporter une erreur si la
            table est modifiée durant l'exécution de la commande.
            Cependant, comme myisamchk ne modifie pas
            les tables, durant le mode description, il n'y a pas de
            risque de perte de données.
          
            myisamchk -d -v nom_de_table Pour produire plus
            d'informations durant l'exécution de
            myisamchk, ajoutez l'option
            -v pour indiquer qu'elle doit fonctionner
            en mode détaillé.
          
myisamchk -eis nom_de_table Affiche les informations les plus importantes pour une table. C'est une commande lente, car elle doit lire toute la table.
            myisamchk -eiv nom_de_table C'est l'équivalent de
            -eis, mais qui vous indique ce qui se
            passe.
          
        Exemple d'affichage résultant de myisamchk
        -d :
MyISAM file:     company.MYI
Record format:   Fixed length
Data records:    1403698  Deleted blocks:         0
Recordlength:    226
table description:
Key Start Len Index   Type
1   2     8   unique  double
2   15    10  multip. text packed stripped
3   219   8   multip. double
4   63    10  multip. text packed stripped
5   167   2   multip. unsigned short
6   177   4   multip. unsigned long
7   155   4   multip. text
8   138   4   multip. unsigned long
9   177   4   multip. unsigned long
    193   1           text
        Exemple d'affichage résultant de myisamchk -d
        -v:
MyISAM file:         company
Record format:       Fixed length
File-version:        1
Creation time:       1999-10-30 12:12:51
Recover time:        1999-10-31 19:13:01
Status:              checked
Data records:           1403698  Deleted blocks:              0
Datafile parts:         1403698  Deleted data:                0
Datafilepointer (bytes):      3  Keyfile pointer (bytes):     3
Max datafile length: 3791650815  Max keyfile length: 4294967294
Recordlength:               226
table description:
Key Start Len Index   Type                  Rec/key     Root Blocksize
1   2     8   unique  double                      1 15845376      1024
2   15    10  multip. text packed stripped        2 25062400      1024
3   219   8   multip. double                     73 40907776      1024
4   63    10  multip. text packed stripped        5 48097280      1024
5   167   2   multip. unsigned short           4840 55200768      1024
6   177   4   multip. unsigned long            1346 65145856      1024
7   155   4   multip. text                     4995 75090944      1024
8   138   4   multip. unsigned long              87 85036032      1024
9   177   4   multip. unsigned long             178 96481280      1024
    193   1           text
        Exemple d'affichage résultant de myisamchk
        -eis:
Checking MyISAM file: company Key: 1: Keyblocks used: 97% Packed: 0% Max levels: 4 Key: 2: Keyblocks used: 98% Packed: 50% Max levels: 4 Key: 3: Keyblocks used: 97% Packed: 0% Max levels: 4 Key: 4: Keyblocks used: 99% Packed: 60% Max levels: 3 Key: 5: Keyblocks used: 99% Packed: 0% Max levels: 3 Key: 6: Keyblocks used: 99% Packed: 0% Max levels: 3 Key: 7: Keyblocks used: 99% Packed: 0% Max levels: 3 Key: 8: Keyblocks used: 99% Packed: 0% Max levels: 3 Key: 9: Keyblocks used: 98% Packed: 0% Max levels: 4 Total: Keyblocks used: 98% Packed: 17% Records: 1403698 M.recordlength: 226 Packed: 0% Recordspace used: 100% Empty space: 0% Blocks/Record: 1.00 Record blocks: 1403698 Delete blocks: 0 Recorddata: 317235748 Deleted data: 0 Lost space: 0 Linkdata: 0 User time 1626.51, System time 232.36 Maximum resident set size 0, Integral resident set size 0 Non physical pagefaults 0, Physical pagefaults 627, Swaps 0 Blocks in 0 out 0, Messages in 0 out 0, Signals 0 Voluntary context switches 639, Involuntary context switches 28966
        Exemple d'affichage résultant de myisamchk
        -eiv:
Checking MyISAM file: company Data records: 1403698 Deleted blocks: 0 - check file-size - check delete-chain block_size 1024: index 1: index 2: index 3: index 4: index 5: index 6: index 7: index 8: index 9: No recordlinks - check index reference - check data record references index: 1 Key: 1: Keyblocks used: 97% Packed: 0% Max levels: 4 - check data record references index: 2 Key: 2: Keyblocks used: 98% Packed: 50% Max levels: 4 - check data record references index: 3 Key: 3: Keyblocks used: 97% Packed: 0% Max levels: 4 - check data record references index: 4 Key: 4: Keyblocks used: 99% Packed: 60% Max levels: 3 - check data record references index: 5 Key: 5: Keyblocks used: 99% Packed: 0% Max levels: 3 - check data record references index: 6 Key: 6: Keyblocks used: 99% Packed: 0% Max levels: 3 - check data record references index: 7 Key: 7: Keyblocks used: 99% Packed: 0% Max levels: 3 - check data record references index: 8 Key: 8: Keyblocks used: 99% Packed: 0% Max levels: 3 - check data record references index: 9 Key: 9: Keyblocks used: 98% Packed: 0% Max levels: 4 Total: Keyblocks used: 9% Packed: 17% - check records and index references [LOTS OF ROW NUMBERS DELETED] Records: 1403698 M.recordlength: 226 Packed: 0% Recordspace used: 100% Empty space: 0% Blocks/Record: 1.00 Record blocks: 1403698 Delete blocks: 0 Recorddata: 317235748 Deleted data: 0 Lost space: 0 Linkdata: 0 User time 1639.63, System time 251.61 Maximum resident set size 0, Integral resident set size 0 Non physical pagefaults 0, Physical pagefaults 10580, Swaps 0 Blocks in 4 out 0, Messages in 0 out 0, Signals 0 Voluntary context switches 10604, Involuntary context switches 122798
Voici les tailles des fichiers de données et d'index utilisés dans les tables précédentes :
-rw-rw-r-- 1 monty tcx 317235748 Jan 12 17:30 company.MYD -rw-rw-r-- 1 davida tcx 96482304 Jan 12 18:35 company.MYM
        Des détails sur les types d'informations retournés par
        myisamchk sont listés ici. Le ``keyfile''
        est le fichier d'index. ``Record'' et ``row'' sont synonymes de
        ligne :
      
            ISAM file Nom du fichier d'index ISAM.
          
            Isam-version Version du format ISAM.
            Actuellement, c'est toujours 2.
          
            Creation time Date de création du
            fichier de données.
          
            Recover time Date de dernière
            reconstruction du fichier de données ou d'index.
          
            Data records Combien de lignes sont
            stockées dans la table.
          
            Deleted blocks Combien de blocs effacés
            occupent toujours de l'espace. Vous pouvez optimiser la
            table pour récupérer cet espace. See
            Section 5.7.3.10, « Optimisation de table ».
          
            Data file: Parts Pour les tables au
            format de ligne dynamique, ceci indique combien de blocs de
            données sont présents. Pour une table optimisée sans
            lignes fragmentées, la valeur doit être égale à
            Data records.
          
            Deleted data Combien d'octets de données
            effacées et non réutilisées sont présents dans la table.
            Vous pouvez optimiser la table pour récupérer cet espace.
            See Section 5.7.3.10, « Optimisation de table ».
          
            Data file pointer La taille du pointeur
            de fichier de données, en octets. C'est généralement 2,
            3, 4, ou 5 octets. La plupart des tables peuvent se gérer
            avec 2 octets, mais ceci ne peut être contrôlé par MySQL
            actuellement. Pour les tables à format de ligne fixe, c'est
            une adresse de ligne. Pour les tables dynamiques, c'est une
            adresse d'octet.
          
            Keyfile pointer La taille du pointeur de
            fichier d'index, en octets. C'est généralement 1, 2 ou 3
            octets. La plupart des tables supportent 2 octets, mais cela
            est calculé automatiquement par MySQL. C'est toujours une
            adresse de bloc.
          
            Max datafile length Taille maximale du
            fichier de données, en octets.
          
            Max keyfile length Taille maximale du
            fichier d'index, en octets.
          
            Recordlength Taille occupée par chaque
            ligne, en octets.
          
            Record format Le format utilisé pour
            stocker les lignes de la table. Les exemples ci-dessus
            utilisaient Fixed length. Les autres
            valeurs possibles sont Compressed et
            Packed.
          
            table description Une liste de toutes les
            clés de la table. Pour chaque clé, des informations de bas
            niveau sont présentées :
          
                Key Le numéro d'index.
              
                Start Où, dans la ligne, l'index
                débute.
              
                Len Taille de cette partie d'index.
                Pour les nombres compactés, c'est toujours la taille
                maximale de la colonne. Pour les chaînes, c'est plus
                petit que la taille maximale de la colonne index, car
                vous pouvez indexer un préfixe de la chaîne.
              
                Index unique et
                multip. (multiple). Indique si une
                valeur peut exister plusieurs fois dans cet index.
              
                Type De quel type de données cet
                index est. C'est un type de données ISAM avec les
                options packed,
                stripped ou empty.
              
                Root Adresse du premier bloc d'index.
              
                Blocksize La taille de chaque bloc
                d'index. Par défaut, c'est 1024, mais cette valeur peut
                être modifiée lors de la compilation.
              
                Rec/key C'est une valeur statistique,
                utilisée par l'optimiseur. Il indique combien de lignes
                sont disponibles par valeur de cette clé. Une clé
                unique aura toujours une valeur de 1. Cela peut être
                modifié une fois que la table est chargée (ou
                modifiée de fa¸on majeure), avec la commande
                myisamchk -a. Si ce n'est pas mis à
                jour, une valeur par défaut de 30 est utilisée.
              
Dans le premier exemple ci-dessus, la neuvième clé est une clé multi-partie, avec deux parties.
            Keyblocks used Quel pourcentage des blocs
            de clé est utilisé. Comme les tables utilisées dans les
            exemples ont tout juste été réorganisées avec
            myisamchk, ces valeurs sont très grandes
            (très proches du maximum théorique).
          
            Packed MySQL essaie de compacter les
            clés ayant un préfixe commun. Cela ne peut être utilisé
            que pour les colonnes de type
            CHAR/VARCHAR/DECIMAL.
            Pour les longues chaînes comme des noms, cette technique va
            significativement réduire l'espace utilisé. Dans le
            troisième exemple ci-dessus, la quatrième clé fait 10
            caractères de long et a une réduction de 60 % dans
            l'espace utilisé effectivement.
          
            Max levels La profondeur du
            B-tree. Les grandes tables avec de
            longues clés peuvent obtenir de grandes valeurs.
          
            Records Combien de lignes sont
            enregistrées dans la table.
          
            M.recordlength La taille moyenne d'une
            ligne. Pour les tables avec un format de ligne statique,
            c'est la taille de chaque ligne.
          
            Packed MySQL efface les espaces à la fin
            des chaînes. Packed indique le
            pourcentage d'économie d'espace réalisé.
          
            Recordspace used Quel est le pourcentage
            d'utilisation du fichier de données.
          
            Empty space Quel est le pourcentage
            d'utilisation du fichier d'index.
          
            Blocks/Record Le nombre moyen de blocs
            par enregistrements (c'est à dire, de combien de liens une
            ligne fragmentées est constituée). C'est toujours 1.0 pour
            les tables à format de ligne statique. Cette valeur doit
            être aussi proche que possible de 1.0. Si elle grossit
            trop, vous pouvez réorganiser la table avec
            myisamchk. See
            Section 5.7.3.10, « Optimisation de table ».
          
            Recordblocks Combien de blocs sont
            utilisés. Pour les tables à format de ligne fixe, c'est le
            même nombre que le nombre de lignes.
          
            Deleteblocks Combien de blocs (liens)
            sont effacés.
          
            Recorddata Combien d'octets sont
            utilisés dans le fichier.
          
            Deleted data Combien d'octets dans le
            fichier de données sont effacés (inutilisés).
          
            Lost space Si une ligne est modifiée, et
            réduite en taille, de l'espace est perdu. Ce chiffre est la
            somme de ces espaces perdus, en octets.
          
            Linkdata Lorsque le format de ligne
            dynamique est utilisé, les fragments de lignes sont liés
            avec des pointeurs de (4 à 7 octets chacun).
            Linkdata est la somme du stockage
            utilisé par ces pointeurs.
          
        Si une table a été compressée avec
        myisampack, myisamchk -d
        affiche des informations supplémentaires à propos de chaque
        colonne. Voir Section 8.2, « myisampack, le générateur de tables MySQL compressées en lecture seule », pour un exemple de
        ces informations, et une description de leur signification.
      
Par défaut, MySQL utilise le jeu de caractères ISO-8859-1 (Latin1) avec tri en accord au Suédois/Finnois. C'est le jeu de caractère le mieux adapté pour les USA et l'Europe de l'ouest.
        Tous les binaires standards MySQL sont compilés avec
        --with-extra-charsets=complex. Cela ajoutera du
        code à tous les programmes standards pour qu'ils puissent
        gérer latin1 et tous les jeux de caractères
        multi-octets compris dans le binaire. Les autres jeux de
        caractères seront chargés à partir d'un fichier de
        définition de jeu si besoin.
      
        Le jeu de caractères détermine quels caractères sont
        autorisés dans les noms et comment s'effectuent les tris dans
        les clauses ORDER BY et GROUP
        BY de la commande SELECT.
      
        Vous pouvez changer le jeu de caractères avec l'option de
        démarrage du serveur --default-character-set.
        Les jeux de caractères disponibles dépendent des options
        --with-charset=charset et
        --with-extra-charsets= list-of-charset | complex |
        all de configure, et des fichiers
        de configuration de jeux de caractères situés dans
        SHAREDIR/charsets/Index. See
        Section 2.4.2, « Options habituelles de configure ».
      
        Depuis MySQL 4.1.1, vous pouvez aussi changer la collation du
        jeu de caractères avec l'option
        --default-collation lorsque le serveur
        démarre. La collation doit être valide pour le jeu de
        caractères par défaut. Utilisez la commande SHOW
        COLLATION pour déterminer quelles collations sont
        disponibles pour chaque jeu de caractères. See
        Section 2.4.2, « Options habituelles de configure ».
      
        Si vous changez le jeu de caractères lors de l'utilisation de
        MySQL (ce qui pourra aussi changer l'ordre de tri), vous devez
        exécuter myisamchk -r -q
        --set-character-set=charset sur toutes les tables.
        Sinon, vos index pourront ne pas être ordonnés correctement.
      
Lorsqu'un client se connecte à un serveur MySQL, le serveur envoie le jeu de caractères utilisé par défaut au client. Le client changera de jeu de caractères pour cette connexion.
        Vous devez utiliser
        mysql_real_escape_string() pour protéger les
        chaînes pour une requête SQL.
        mysql_real_escape_string() est identique à
        l'ancienne fonction mysql_escape_string(),
        excepté qu'elle prend le gestionnaire de connexion
        MYSQL en tant que premier paramètre.
      
Si le client est compilé avec d'autres chemins que ceux où le serveur est installé et que la personne qui a configuré MySQL n'a pas inclut tous les jeux de caractères dans le binaire MySQL, vous devez indiquer au client où il peut trouver les jeux de caractères additionnels dont il aura besoin si le serveur utilise un autre jeu de caractères que le client.
On peut le spécifier en pla¸ant dans un fichier d'options MySQL :
[client] character-sets-dir=/usr/local/mysql/share/mysql/charsets
où le chemin pointe vers le répertoire où les jeux de caractères dynamiques de MySQL sont stockés.
On peut forcer le client à utiliser un jeu de caractères spécifique en précisant :
[client] default-character-set=character-set-name
mais on n'en a normalement jamais besoin.
          Pour obtenir l'ordre de tri Allemand, vous devez démarrer
          mysqld avec
          --default-character-set=latin1_de. Cela vous
          donnera les caractéristiques différentes.
        
Lors du tri et de la comparaison des chaînes, les remplacements suivants sont faits dans la chaîne avant d'effectuer la comparaison :
ä -> ae ö -> oe ü -> ue ß -> ss
Tous les caractères accentués sont convertis en leur majuscule non-accentuée. Toutes les lettres sont transformées en majuscules.
              Lors de la comparaison des chaînes de caractères avec
              LIKE, la conversion un vers deux
              caractères n'est pas effectuée. Toutes les lettres sont
              transformées en majuscules. Les accents sont supprimés
              de toutes les lettres, à l'exception de :
              Ü, ü,
              Ö, ö,
              Ä et ä.
            
        mysqld peut émettre des messages d'erreurs
        dans les langues suivantes : Tchèque, Danois, Néerlandais,
        Anglais (par défaut), Estonien, Fran¸ais, Allemand, Grec,
        Hongrois, Italien, Japonais, Coréen, Norvégien, Norwegian-ny,
        Polonais, Portugais, Roumain, Russe, Slovaque, Espagnol et
        Suédois.
      
        Pour démarrer mysqld avec une langue
        particulière, utilisez soit l'option
        --language=lang, soit -L
        lang. Par exemple :
      
shell> mysqld --language=french
ou :
shell> mysqld --language=/usr/local/share/french
Notez que tout les noms de langue sont spécifiés en minuscule.
        Les fichiers de langue sont situés (par défaut) dans
        share/.
      LANGUAGE/
        Pour modifier le fichier de messages d'erreurs, vous devez
        éditer le fichier errmsg.txt et exécuter
        la commande suivante pour générer le fichier
        errmsg.sys :
      
shell> comp_err errmsg.txt errmsg.sys
        Si vous changez de version de MySQL, pensez à modifier le
        nouveau fichier errmsg.txt.
      
Cette section présente la procédure à suivre pour ajouter un autre jeu de caractères à MySQL. Vous devez avoir une distribution source pour suivre ces instructions.
Pour choisir la procédure adaptée, il faut savoir si le jeu de caractères est simple ou complexe :
Si le jeu de caractères n'a pas besoin d'utiliser des routines de collations de chaînes spéciales pour le tri et n'a pas besoin du support des jeux de caractères multi-octets, il est simple.
S'il a besoin de l'une de ces deux fonctionnalités, il est complexe.
        Par exemple, latin1 et
        danish sont des jeux de caractères simples
        tandis que big5 et czech
        sont complexes.
      
        Dans la section suivante, nous supposons que vous nommez votre
        jeu de caractères MONJEU.
      
Pour un jeu de caractères simple, effectuez ce qui suit :
            Ajoutez MONJEU à la fin du fichier
            sql/share/charsets/Index Assignez-lui
            un nombre unique.
          
            Créez le fichier
            sql/share/charsets/MONJEU.conf. (Vous
            pouvez vous inspirer de
            sql/share/charsets/latin1.conf.)
          
La syntaxe pour le fichier est très simple :
                Les commentaires commencent avec le caractère
                ‘#’ et se terminent à la
                fin de la ligne.
              
Les mots sont séparés par un nombre changeant d'espaces blancs.
Lors de la définition d'un jeu de caractères, chaque mot doit être un nombre au format hexadécimal.
                Le tableau ctype prends les 257
                premiers mots. Les tableaux
                to_lower[],
                to_upper[] et
                sort_order[] prennent chacun 256 mots
                après cela.
              
See Section 5.8.4, « Le tableau de définition des caractères ».
            Ajoutez le nom du jeu de caractères aux listes
            CHARSETS_AVAILABLE et
            COMPILED_CHARSETS dans
            configure.in.
          
Reconfigurez, recompilez et testez.
Pour un jeu de caractères complexe faites ce qui suit :
            Créez le fichier
            strings/ctype-MONJEU.c dans la
            distribution des sources MySQL.
          
            Ajoutez MONJEU à la fin du fichier
            sql/share/charsets/Index. Assignez-lui
            un nombre unique.
          
            Regardez un des fichiers ctype-*.c
            existant pour voir ce qui doit être défini, par exemple,
            strings/ctype-big5.c. Notez que les
            tableaux dans votre fichier doivent avoir des noms tels que
            ctype_MONJEU,
            to_lower_MONJEU, etc. Cela correspond aux
            tableaux dans les jeux de caractères simples. See
            Section 5.8.4, « Le tableau de définition des caractères ». Pour un jeu de
            caractère complexe
          
Au début du fichier, placez un commentaire spécial comme celui-ci :
/* * This comment is parsed by configure to create ctype.c, * so don't change it unless you know what you are doing. * * .configure. number_MONJEU=MYNUMBER * .configure. strxfrm_multiply_MONJEU=N * .configure. mbmaxlen_MONJEU=N */
            Le programme configure utilise ce
            commentaire pour inclure automatiquement le jeu de
            caractères dans la bibliothèque MySQL.
          
            Les lignes strxfrm_multiply et
            mbmaxlen seront expliquées dans les
            sections suivantes. Ne les incluez que si vous avez besoin
            des fonctions d'assemblage des chaînes ou des fonctions de
            jeu de caractères multi-octets, respectivement.
          
Vous devez alors créer les fonctions suivantes :
                my_strncoll_MONJEU()
              
                my_strcoll_MONJEU()
              
                my_strxfrm_MONJEU()
              
                my_like_range_MONJEU()
              
            Ajoutez le nom du jeu de caractères aux listes
            CHARSETS_AVAILABLE et
            COMPILED_CHARSETS dans
            configure.in.
          
Reconfigurez, recompilez et testez.
        Le fichier sql/share/charsets/README
        fournit plus d'instructions.
      
        Si vous voulez qu'un jeu de caractères soit ajouté dans la
        distribution MySQL, envoyez un patch aux listes
        internes. See Section 1.4.1.1, « Les listes de diffusion de MySQL ».
      
        to_lower[] et to_upper[]
        sont de simples tableaux qui contiennent les caractères
        minuscules et majuscules correspondant à chaque membre du jeu
        de caractère. Par exemple :
      
to_lower['A'] doit contenir 'a' to_upper['a'] doit contenir 'A'
        sort_order[] est une carte indiquant comment
        les caractères doivent être ordonnés pour les comparaisons et
        les tris. Pour beaucoup de jeux de caractères, c'est la même
        chose que to_upper[] (ce qui signifie que le
        tri sera insensible à la casse). MySQL triera les caractères
        en se basant sur la valeur de
        sort_order[caractère]. Pour des règles de
        tri plus compliquées, voyez la discussion suivante sur
        l'assemblage des chaînes. See
        Section 5.8.5, « Support d'assemblage des chaînes ».
      
        ctype[] est un tableau de valeurs de bit,
        avec un élément par caractère. (Notez que
        to_lower[], to_upper[], et
        sort_order[] sont indexés par la valeur du
        caractère, mais que ctype[] est indexé par
        la valeur du caractère + 1. C'est une vielle habitude pour
        pouvoir gérer EOF.)
      
        Vous pouvez trouver les définitions de bitmask suivantes dans
        m_ctype.h :
      
#define _U 01 /* Majuscule */ #define _L 02 /* Minuscule */ #define _N 04 /* Numérique (nombre) */ #define _S 010 /* Caractère d'espacement */ #define _P 020 /* Ponctuation */ #define _C 040 /* Caractère de contrôle */ #define _B 0100 /* Blanc */ #define _X 0200 /* nombre hexadecimal */
        L'entrée ctype[] de chaque caractère doit
        être l'union des valeurs de masque de bits qui décrivent le
        caractère. Par exemple, 'A' est un
        caractère majuscule (_U) autant qu'une
        valeur hexadécimale (_X), et donc
        ctype['A'+1] doit contenir la valeur :
      
_U + _X = 01 + 0200 = 0201
        Si les règles de tri de votre langue sont trop complexes pour
        être gérées par le simple tableau
        sort_order[], vous devez utiliser les
        fonctions d'assemblage de chaînes.
      
        Jusqu'à présent, la meilleure documentation traitant de ce
        sujet est présente dans les jeux de caractères implémentés
        eux-mêmes. Regardez les jeux de caractères
        big5, czech,
        gbk, sjis, et
        tis160 pour des exemples.
      
        Vous devez spécifier la valeur de
        strxfrm_multiply_MYSET=N dans le commentaire
        spécial au début du fichier. N doit être
        le rationnel maximal vers lequel la chaîne pourra croître
        durant my_strxfrm_MYSET (cela doit être un
        entier positif).
      
Si vous voulez ajouter le support de jeu de caractères incluant des caractères multi-octets, vous devez utiliser les fonctions de caractères multi-octets.
        Jusqu'à présent, la meilleure documentation traitant de ce
        sujet est présente dans les jeux de caractères implémentés
        eux-mêmes. Regardez les jeux de caractères
        euc_kr, gb2312,
        gbk, sjis, et
        ujis pour des exemples. Ils sont
        implémentés dans les fichiers
        ctype-'charset'.c dans le dossier
        strings.
      
        Vous devez spécifier la valeur de
        mbmaxlen_MYSET=N dans le commentaire spécial
        en haut du fichier source. N doit être la
        taille en octet du caractère le plus large dans le jeu.
      
Si vous essayez d'utiliser un jeu de caractères qui n'est pas compilé dans votre exécutable, vous pouvez rencontrer différents problèmes :
            Votre programme a un chemin faux en ce qui concerne
            l'endroit où sont stockés les jeux de caractères. (Par
            défaut
            /usr/local/mysql/share/mysql/charsets).
            Cela peut être réparé en utilisant l'option
            --character-sets-dir du programme en
            question.
          
Le jeu de caractères est un jeu de caractères multi-octets qui ne peut être chargé dynamiquement. Dans ce cas, vous devez recompiler le programme en incluant le support du jeu de caractère.
Le jeu de caractères est un jeu de caractères dynamique, mais vous n'avez pas de fichier de configuration lui étant associé. Dans ce cas, vous devez installer le fichier de configuration du jeu de caractères à partir d'une nouvelle distribution MySQL.
            Votre fichier Index ne contient pas le
            nom du jeu de caractères.
          
ERROR 1105: File '/usr/local/share/mysql/charsets/?.conf' not found (Errcode: 2)
            Dans ce cas, vous devez soit obtenir un nouveau fichier
            Index ou ajouter à la main le nom du jeu
            de caractères manquant.
          
        Pour les tables MyISAM, vous pouvez vérifier
        le nom du jeu de caractères et son nombre associé d'une table
        avec myisamchk -dvv nom_de_table.
      
        Avant MySQL version 4.1.3, vous pouviez modifier le fuseau
        horaire du serveur avec l'option
        --timezone=timezone_name de
        mysqld_safe. Vous pouvez aussi le modifier
        avec la variable d'environnement TZ avant de
        lancer mysqld.
      
        Les valeurs autorisées pour --timezone et
        TZ dépendent du système d'exploitation.
        Consultez la documentation de votre système d'exploitation pour
        connaître ces valeurs.
      
Depuis MySQL 4.1.3, le serveur entretien différentes configurations de fuseau horaire :
            Le fuseau horaire du système. Lorsque le serveur se lance,
            il tente de déterminer le fuseau horaire de la machine
            serveur, et l'utilise dans la variable système
            system_time_zone.
          
            Le fuseau horaire courant. La variable système globale
            time_zone indique le fuseau horaire
            courant du serveur. La valeur initiale est
            'SYSTEM', qui indique que le serveur est
            dans le même fuseau horaire que le serveur. La valeur
            initiale peut être spécifiée explicitement avec l'option
            --default-time-zone=.
            Si vous avez les droits de timezoneSUPER, vous
            pouvez modifier la valeur de cette variable durant
            l'exécution du serveur, avec cette commande :
          
mysql> SET GLOBAL time_zone = timezone;
            Fuseau horaire de connexion. Chaque client qui se connecte
            peut disposer de sa propre configuration de fuseau horaire,
            grâce à la variable de session
            time_zone. Initialement, elle prend la
            valeur de time_zone mais peut être
            redéfinie avec la commande suivante :
          
mysql> SET time_zone = timezone;
La valeur courante du fuseau horaire global et de session est accessible avec cette commande :
mysql> SELECT @@global.time_zone, @@session.time_zone;
        Les valeurs de timezone peuvent être
        fournies sous forme de chaînes de caractères, indiquant un
        décalage par rapport au temps UTC, comme
        '+10:00' ou '-6:00'. Si la
        table de fuseau horaire de la base mysql a
        été créée et remplie, vous pouvez aussi utiliser les noms de
        fuseaux, comme 'Europe/Paris' ou
        'Canada/Eastern', ou
        'MET'. La valeur 'SYSTEM'
        indique le fuseau horaire du système. Les noms de fuseau
        horaire sont insensibles à la casse.
      
        La procédure d'installation de MySQL crée la table des fuseaux
        horaires, mais ne la remplit pas. Vous devez le faire
        manuellement. Si vous passez en MySQL version 4.1.3 ou plus
        récent depuis une version plus récente, il est important de
        créer ces tables en mettant à jour la base
        mysql. Utilsiez les instructions de
        Section 2.6.7, « Mise à jour des tables de droits ».)
      
Note : actuellement, la table des fuseaux horaires peut être remplie uniquement sous Unix. Le problème sera bientôt réglé pour Windows.
        Le programme mysql_tzinfo_to_sql sert à
        charger la table des fuseaux horaires. Vous devez connaître le
        nom du dossier dans lequel votre système d'exploitation
        enregistre les fuseaux horaires. Typiquement, c'est
        /usr/share/zoneinfo. Indiquez cette valeur
        au programme en ligne de commande
        mysql_tzinfo_to_sql, et passez le résultat
        du programme au client mysql. Par exemple :
      
shell> mysql_tzinfo_to_sql /usr/share/zoneinfo | mysql -u root mysql
mysql_tzinfo_to_sql lit les fichiers de fuseau horaire de votre système et génère des requêtes SQL. Le client mysql traite ces commandes et les charge dans la base de données.
mysql_tzinfo_to_sql peut aussi charger un fichier de fuseau horaire, et générer les secondes additionnelles.
        Pour charger un fichier de fuseaux horaires
        tz_file qui correspond au fuseau
        appelé tz_name, appelez le programme
        mysql_tzinfo_to_sql comme ceci :
      
shell> mysql_tzinfo_to_sql tz_file tz_name | mysql -u root mysql
        SI votre système doit prendre en compre les secondes
        additionnelles, initialisez les informations de secondes
        additionnelles comme ceci, où
        tz_file est le nom de votre fichier
        de fuseau :
      
shell> mysql_tzinfo_to_sql --leap tz_file | mysql -u root mysql
      MySQL a plusieurs fichiers de log qui peuvent vous aider à savoir
      ce qui se passe à l'intérieur de mysqld:
    
| Fichier | Description | 
| Le log d'erreurs | Problèmes rencontrés lors du démarrage, de l'exécution ou de
              l'arrêt de mysqld. | 
Le log ISAM | Garde une trace des changements liés au tables ISAM.
              Utilisé uniquement pour déboguer le code
              ISAM. | 
| Le log de requêtes | Connexions établies et requêtes exécutées. | 
| Le log de mises à jour | Désapprouvé : Enregistre toutes les commandes qui changent les données. | 
| Le log binaire | Enregistre toutes les commandes qui changent quelque chose. Utilisé pour la réplication. | 
| Le log des requêtes lentes | Enregistre toutes les requêtes qui ont pris plus de
              long_query_time à s'exécuter ou
              celles qui n'ont pas utilisé d'index. | 
      Par défaut, tous les fichiers de log peuvent être trouvés dans
      le dossier de données de mysqld. Vous pouvez
      forcer mysqld à rouvrir les fichiers de log
      (ou dans quelques cas à passer à un nouveau log) en exécutant
      FLUSH LOGS. See Section 13.5.4.2, « Syntaxe de FLUSH ».
    
Si vous utilisez les fonctionnalités de réplications de MySQL, les serveurs esclaves entretiennent un fichier de log supplémentaire, appelé log de relais. Chapitre 6, Réplication de MySQL.
        Le fichier d'erreurs contient les informations indiquant quand
        mysqld a été lancé et arrêté, ainsi que
        les erreurs critiques qui sont survenues lorsque le serveur
        fonctionnait.
      
        Si mysqld s'arrête inopinément, et que
        mysqld_safe doit le relancer,
        mysqld_safe va écrire un message
        restarted mysqld dans le log d'erreurs. Si
        mysqld remarque qu'une table a besoin d'être
        réparée ou analysée, il écrit aussi un message dans le log
        d'erreurs.
      
        Sur certains systèmes d'exploitation, le log d'erreur contient
        automatiquement une pile de trace si mysqld.
        La trace peut être utilisée pour déterminer quand
        mysqld. See
        Section D.1.4, « Utilisation d'un tra¸age de pile mémoire ».
      
        Depuis MySQL 4.0.10, vous pouvez spécifier où
        mysqld stocke le fichier d'erreurs avec
        l'option --log-error[=file_name]. Si aucune
        valeur file_name n'est donnée,
        mysqld utilise le nom
        host_name.err et écrit le fichier dans le
        dossier de données. (Avant MySQL 4.0.10, le nom de fichier
        d'erreurs Windows était mysql.err.) Si
        vous exécutez FLUSH LOGS, le log d'erreur
        est renommé avec le suffixe -old et
        mysqld crée un nouveau fichier de log vide.
      
        Dans les anciennes versions de MySQL sous Unix, le log d'erreur
        était géré par mysqld_safe qui redirigeait
        les erreurs vers host_name.err. Vous pouvez
        modifier le nom du fichier en spécifiant l'option
        --err-log=filename de
        mysqld_safe.
      
        Si vous ne spécifiez pas --log-error, ou, sous
        Windows, si vous utilisez l'option --console,
        les erreurs sont écrites dans la sortie standard
        stderr. C'est généralement le terminal qui
        a lancé MySQL.
      
        Sous Windows, les erreurs sont toujours écrites dans le fichier
        .err si --console n'est pas
        donné.
      
        Si vous voulez savoir ce qui se passe à l'intérieur de
        mysqld, vous devez le démarrer avec
        --log[=fichier]. Cela aura pour effet d'écrire
        toutes les connexions et les requêtes dans le fichier de log
        (pas défaut nommé 'hostname'.log). Ce log
        peut être très utile quand vous suspectez une erreur dans un
        client et voulez savoir exactement ce que
        mysqld pense que le client lui a envoyé.
      
        Les anciennes versions du script mysql.server
        (de MySQL 3.23.4 à 3.23.8) passent à
        safe_mysqld une option --log
        (active le log général de requêtes). Si vous avez besoin de
        meilleurs performances lorsque vous démarrez MySQL dans un
        environnement de production, vous pouvez supprimer l'option
        --log de mysql.server ou la
        changer en --log-bin. See
        Section 5.9.4, « Le log binaire ».
      
        mysqld écrit le scommandes dans le log de
        requêtes, dans l'ordre où il les rec¸oit. Cela peut être
        différent de l'ordre dans lequel elles sont exécutées. Cela
        est différent du log de modifications et du log binaire, qui
        sont toujours écrits après exécution, mais avant la
        libération des verrous.
      
Les redémarrage de serveur et les écritures de logs ne génèrent pas un nouveau fichier de log de requêtes (même si l'écriture des logs ferme puis ouvre à nouveau le fichier). Sous Unix, vous pouvez renommer le fichier et en créer un nouveau avec les commandes suivantes :
shell>mv hostname.log hostname-old.logshell>mysqladmin flush-logsshell>cp hostname-old.log to-backup-directoryshell>rm hostname-old.log
Sous Windows, vous ne pouvez pas renommer le fichier de logs, alors que le serveur l'a ouvert. Vous devez arrêter le serveur, puis renommer le log. Puis, redémarrez le le serveur pour créer un nouveau log.
Note : le log de modifications a été remplacé par le log binaire. See Section 5.9.4, « Le log binaire ». Avec ce nouveau log, vous pouvez faire tout ce que vous faisiez avec le log de modifications. Le log de modifications n'est plus disponible depuis MySQL 5.0.0.
        Lors l'option --log-update[=file_name] est
        utilisée au démarrage, mysqld écrit un
        fichier de log contenant toutes les commandes SQL qui modifie
        les données. Si aucun fichier n'est spécifié, il prendra la
        valeur par défaut du nom de l'hôte. Si un fichier est
        spécifié mais qu'aucun chemin n'est indiqué, le fichier sera
        écrit dans le dossier de données. Si le fichier
        file_name n'a pas d'extension,
        mysqld va créer un fichier de log avec ce
        nom : file_name.###, où
        ### est un nombre qui s'incrémente à chaque
        vois que vous exécutez la commande mysqladmin
        refresh, mysqladmin flush-logs,
        FLUSH LOGS ou que vous redémarrez le
        serveur.
      
Note : pour que la technique ci-dessus fonctionne, vous ne devez pas créer de fichiers avec le nom du fichier de log + une extension, qui pourrait être considérée comme un nombre, dans le dossier qui contient les log de modifications.
L'enregistrement dans le log de modification est fait juste après l'achèvement de la requête, mais avant la levée des verrous, et les validations. Cela garantit que la requête sera enregistrée.
        Si vous voulez modifier une base grâce aux fichier de log de
        modification, vous pouvez utiliser la commande suivante (en
        supposant que vos fichiers de log de modification porte le nom
        de file_name.###) :
      
shell> ls -1 -t -r file_name.[0-9]* | xargs cat | mysql
        ls est utilisé pour obtenir toute la liste
        des fichiers de logs du dossier.
      
Ceci peut être utile si vous devez repartir d'un fichier de sauvegarde après un crash, et que vous souhaitez re-exécuter les modifications qui ont eu lieu depuis la sauvegarde.
Le log binaire a remplacé l'ancien log de modifications, qui ne sera plus disponible à partir de MySQL version 5.0. Le log binaire contient toutes les informations du log de modifications, dans un format plus efficace, et compatible avec les transactions.
        Le log binaire, comme le log de modifications, contient toutes
        les requêtes qui modifient les données. Ainsi, une commande
        UPDATE ou DELETE avec une
        clause WHERE qui ne trouve aucune ligne ne
        sera pas écrite dans le log. Les commandes
        UPDATE qui donnent à une colonne sa valeur
        courante sont même évitées.
      
Le log binaire contient aussi des informations sur le temps d'exécution de la requête dans la base. Il ne contient que des commandes qui modifient des données. Si vous voulez avoir toutes les commandes (par exemple, si vous identifiez un problème de requête, vous devez utiliser le log de requête général. See Section 5.9.2, « Le log général de requêtes ».
Le but principal de ce log est de pouvoir reprendre les modifications de la base durant les opérations de restaurations, car le log binaire contiendra les requêtes qui ont eu lieu après une sauvegarde.
Le log binaire est aussi utilisé lorsque de la réplication d'un maître par un esclave. See Chapitre 6, Réplication de MySQL.
L'utilisation du log binaire ralentit le serveur d'environ 1%. Cependant, les avantages du log binaire durant les opérations de restauration et pour la réplication sont généralement plus intéressants.
        Lorsque l'option de démarrage
        --log-bin[=file_name] est utilisée,
        mysqld écrit un fichier de log contenant
        toutes les commandes SQL qui modifient les données. Si aucun
        nom de fichier n'est donné, le nom de la machine hôte est
        utilisé, suivi de -bin. Si un nom est
        donné, mais qu'il ne contient pas de chemin, le fichier sera
        écrit dans le dossier de données.
      
        Si vous fournissez une extension à
        --log-bin=filename.extension, l'extension sera
        automatiquement supprimée.
      
        mysqld va ajouter une extension au nom du
        fichier de log binaire qui est un nombre automatiquement
        incrémenté chaque fois que vous exécutez mysqladmin
        refresh, mysqladmin flush-logs,
        FLUSH LOGS ou redémarrez le serveur. Un
        nouveau fichier de log sera automatiquement créé lorsque le
        fichier en cours atteint la taille de
        max_binlog_size. Un fichier de log binaire
        peut être plus grand que max_binlog_size si
        vous utilisez de grandes transactions : une transaction est
        écrite dans le log binaire d'un seul coup, et n'est jamais
        répartie entre plusieurs fichiers.
      
        Pour être capable de faire la différence entre les fichiers de
        logs binaire utilisés, mysqld crée aussi un
        fichier d'index de logs, qui porte le même nom que le fichier
        de log, mais avec l'extension '.index'. Vous
        pouvez changer le nom du fichier de log avec l'option
        --log-bin-index=[file_name]. N'éditez pas
        manuellement ce fichier durant l'exécution de
        mysqld ; cela va induire
        mysqld en erreur.
      
        Vous pouvez effacer tous les fichiers de log avec la commande
        RESET MASTER, ou seulement certains d'entre
        eux avec PURGE MASTER LOGS. Voyez
        Section 13.5.4.5, « Syntaxe de la commande RESET » et
        Section 13.6.1, « Requêtes SQL pour contrôler les maîtres de réplication ».
      
        Vous pouvez utiliser les options suivantes avec
        mysqld pour modifier ce qui est enregistré
        dans le fichier de log :
      
            binlog-do-db=database_name
          
            Indique au maître qu'il doit enregistrer les modifications
            si la base courante (c'est à dire, celle qui est
            sélectionnée par USE) est
            db_name. Toutes les autres bases de
            données qui ne sont pas explicitement mentionnées sont
            ignorées. Si vous utilisez cette option, assurez vous que
            vous ne faites des modifications que dans la base courante.
          
            Un exemple qui ne fonctionnera pas comme on pourrait
            l'attendre : Si le serveur est lancé avec l'option
            binlog-do-db=sales, et que vous utilisez
            USE prices; UPDATE sales.january SET
            amount=amount+1000;, cette commande ne sera pas
            écrite dans le fichier de log binaire.
          
            binlog-ignore-db=database_name
          
            Indique au maître qu'il doit ne doit pas enregistrer les
            modifications si la base courante (c'est à dire, celle qui
            est sélectionnée par USE) est
            db_name. Si vous utilisez cette option,
            assurez vous que vous ne faites des modifications que dans
            la base courante.
          
            Un exemple qui ne fonctionnera pas comme on pourrait
            l'attendre : Si le serveur est lancé avec l'option
            binlog-ignore-db=sales, et que vous
            utilisez USE prices; UPDATE sales.january SET
            amount=amount+1000;, cette commande sera écrite
            dans le fichier de log binaire.
          
Pour ignorer ou forcer plusieurs bases, spécifiez l'option plusieurs fois, une fois par base.
Les règles suivante sont utilisées dans l'ordre suivant, pour décider si la requête doit aller dans le log binaire ou pas :
            Y a-t-il des règles binlog-do-db ou
            binlog-ignore-db ?
          
Non : écrit la requête dans le log binaire, et quitte.
Oui : aller à l'étape suivante.
            Il y a des règles (binlog-do-db ou
            binlog-ignore-db ou les deux). Y a t il
            une base de données courante (une base sélectionnée avec
            la commande USE)?
          
Non : N'écrit pas la requête, et quitte.
Oui : aller à l'étape suivante.
            Il y a une base de données courante. Y a-t-il des règles
            binlog-do-db?
          
                Oui : Est-ce que la base de données courante vérifie
                une des règles binlog-do-db?
              
Oui : écrit la requête dans le log binaire, et quitte.
Non : N'écrit pas la requête, et quitte.
Non : aller à l'étape suivante.
            Il y a des règles binlog-ignore-db.
            Est-ce que la base de données courante vérifie une des
            règles binlog-ignore-db?
          
Oui : N'écrit pas la requête, et quitte.
Non : écrit la requête dans le log binaire, et quitte.
        Par exemple, un esclave qui fonctionne avec l'option
        binlog-do-db=sales ne va pas écrire dans le
        log binaire les commandes qui concernent d'autres bases que
        sales (en d'autres termes, l'option
        binlog-do-db peut être considéré comme
        ``ignore les autres bases'').
      
        Si vous utilisez la réplication, vous ne devez pas effacer les
        anciens log binaires jusqu'à ce que vous soyez sûrs que les
        esclaves n'en auront plus besoin. Une fa¸on de faire cela est
        d'utiliser la commande mysqladmin flush-logs
        une fois par jour, et d'effacer les fichiers de log qui ont plus
        de trois jours. Vous pouvez les supprimer manuellement, ou
        utilisez de préférence la commande PURGE MASTER LOGS
        TO (see Section 13.6, « Commandes de réplication ») qui va
        aussi modifier le fichier de log binaires pour vous depuis MySQL
        4.1.
      
        Un client avec le droit de SUPER peut
        désactiver le log binaire pour ses commandes avec SET
        SQL_LOG_BIN=0. See Section 13.5.2.8, « Syntaxe de SET ».
      
        Vous pouvez examiner le fichier de log binaire avec la commande
        mysqlbinlog. Par exemple, vous pouvez mettre
        à jour le serveur MySQL depuis la ligne de commande comme
        ceci :
      
shell> mysqlbinlog log-file | mysql -h server_name
        Vous pouvez aussi utiliser le programme
        Section 8.5, « mysqlbinlog, Exécuter des requêtes dans le log binaire » pour lire le fichier de log
        binaire directement dans le serveur MySQL.
      
Si vous utilisez les transactions, vous devez utiliser le fichier de log binaire pour les sauvegardes, plutôt que le vieux fichier de log de modifications.
L'enregistrement dans le fichier de log binaire est fait immédiatement après l'achèvement de la requête, mais avant la libération des verrous ou la validation de la requête. Cela garantit que les requêtes seront enregistrées dans l'ordre d'exécution.
        Les modifications dans les tables non transactionnelles sont
        enregistrées dans le fichier de log binaire immédiatement
        après exécution. Pour les tables transactionnelles comme
        BDB ou InnoDB, toutes les
        modifications (UPDATE,
        DELETE ou INSERT) qui
        modifient les tables sont mises en cache jusqu'à ce qu'une
        commande COMMIT ne les envoie au serveur. A
        ce moment, mysqld écrit la totalité de la
        transaction dans le log binaire, avant d'appliquer la commande
        COMMIT. Tous les threads vont, au démarrage,
        allouer un buffer de la taille de
        binlog_cache_size octets pour enregistrer les
        requêtes. Si la requête est plus grande que ce buffer, le
        thread va ouvrir un fichier temporaire pour écrire la
        transaction. Le fichier temporaire sera supprimé dès que le
        thread se termine.
      
        L'option max_binlog_cache_size (par défaut
        4Go) peut être utilisé pour limiter la taille utilisée pour
        mettre en cache une transaction multi-requête. Si la
        transaction est plus grande que que cette taille, elle sera
        annulée.
      
        Si vous utilisez les log de modification ou binaire, les
        insertions concurrentes seront converties en insertions normales
        lors de l'utilisation de CREATE ... SELECT ou
        INSERT ... SELECT. Cela garantit que vous
        pourrez recréer une copie exacte de la table en appliquant les
        même commandes sauvegardées.
      
Le format de log binaire est différent entre les versions 3.23, 4.0 et 5.0.0. Ces changements de formats sont nécessaires pour améliorer la réplication. MySQL 4.1 a le même format de log binaire que 4.0. See Section 6.5, « Compatibilité de la réplication entre les versions de MySQL ».
        Lorsqu'il est démarré avec l'option
        --log-slow-queries[=file_name],
        mysqld va écrire dans un fichier les
        requêtes SQL qui vont mettre plus de
        long_query_time secondes à s'exécuter. Le
        temps d'acquisition d'un verrou n'est pas compté.
      
Les requêtes lentes sont enregistrées après l'achèvement de l'exécution de la requête, et libération du verrou. Cela peut être différent de l'ordre dans lequel les commandes sont exécutées.
        Si aucun nom de fichier n'est donné, le fichier de log prendra
        par défaut le nom de la machine, suffixé avec
        -slow.log. Si un nom de fichier est donné,
        mais qu'il manque le chemin, le fichier sera écrit dans le
        dossier de données.
      
        Le log de requêtes lentes peut être utilisé pour repérer les
        requêtes qui prennent longtemps à s'exécuter, et donc, qui
        sont candidates à l'optimisation. Avec un grand fichier de log,
        cela peut devenir difficile. Vous pouvez alors passer le fichier
        de log à mysqldumpslow pour obtenir un
        sommaire des requêtes dans ce fichier.
      
        Si vous utilisez l'option --log-long-format
        alors les requêtes qui n'utilisent pas d'index sont aussi
        enregistrées. See Section 4.3.1, « Options de ligne de commande de mysqld ».
      
Le serveur MySQL peut créer un grand nombre de fichiers de logs différents, qui permettent de suivre ce qui se passe. See Section 5.9, « Les fichiers de log de MySQL ». Vous devez toutefois nettoyer régulièrement ces fichiers, pour être sûr que les logs ne prennent pas tout le disque de la machine.
Lorsque vous utilisez MySQL avec des fichiers de log, vous voudrez, de temps en temps, supprimer ou sauvegarder les fichiers, et demander à MySQL d'utiliser de nouveaux fichiers. See Section 5.7.1, « Sauvegardes de base de données ».
        Sous une installation Linux (Redhat), vous
        pouvez utiliser le script mysql-log-rotate
        pour cela. Si vous avez installé MySQL depuis une distribution
        RPM, le script doit avoir été installé
        automatiquement. Notez que vous devez être prudent avec cette
        commande si vous utilisez les logs pour la réplication.
      
        Sur d'autres systèmes, vous devez installer un court script par
        vous même, qui sera exécuté via le démon
        cron.
      
        Vous pouvez forcer MySQL à utiliser de nouveaux fichiers de log
        en utilisant la commande mysqladmin
        flush-logs ou avec la commande SQL FLUSH
        LOGS. Si vous utilisez MySQL version 3.21, vous devez
        utiliser mysqladmin refresh.
      
Les commandes ci-dessus effectue les tâche suivantes :
            Si le log standard (--log) ou le log de
            requêtes lentes (--log-slow-queries) est
            utilisé, la commande ferme et rouvre le fichier de log
            (mysql.log et
            `hostname`-slow.log par défaut).
          
            Si le log de modifications est utilisé
            (--log-update), la commande ferme le log de
            modification et ouvre un nouveau fichier, avec un nouveau
            numéro de séquence plus grand.
          
Si vous utilisez uniquement le log de modification, vous pour simplement vider les logs sur le disque, et sauver l'ancien fichier de modification dans une sauvegarde. Si vous utilisez le log normal, vous pouvez faire ceci :
shell>cd mysql-data-directoryshell>mv mysql.log mysql.oldshell>mysqladmin flush-logs
        puis faire une sauvegarde du fichier, et le supprimer
        (mysql.old).
      
Il y a des situations où vous souhaiterez avoir plusieurs serveurs MySQL sur la même machine. Par exemple, si vous voulez tester une nouvelle version du serveur avec votre configuration de production sans perturber votre installation de production. Ou bien, vous êtes un fournisseur de services Internet, et vous voulez fournir des installations distinctes pour des clients différents.
      Si vous voulez exécuter plusieurs serveurs MySQL, le plus simple
      et de compiler les serveurs avec différents ports TCP/IP et
      fichiers de sockets pour qu'ils ne soient pas tous à l'écoute du
      même port ou de la même socket. Voir
      Section 4.3.1, « Options de ligne de commande de mysqld » et
      Section 4.3.2, « Fichier d'options my.cnf ».
    
Au minimum, les options suivantes doivent être différentes sur chaque serveur :
          --port=port_num
        
          --port contrôle le numéro de port des
          connexions TCP/IP.
        
          --socket=path
        
          --socket contrôle le chemin de la socket
          sous Unix, et le nom du pipe nommé sous Windows. Sous
          Windows, il est nécessaire de spécifier un pipe distinct
          pour les serveurs qui supportent les connexions par pipes
          nommés.
        
          --shared-memory-base-name=name
        
Cette option ne sert actuellement que sous Windows. Elle désigne la portion de mémoire partagée, utilisée par Windows pour mettre aux clients de se connecter via la mémoire partagée. Cette option est nouvelle en MySQL 4.1.
          --pid-file=path
        
Cette option ne sert que sous Unix. Elle indique le nom du fichier dans lequel le serveur écrit l'identifiant de processus.
      --port contrôle le numéro de port des
      connexions TCP/IP. --socket contrôle le chemin
      du fichier de socket sous Unix et le nom du pipe sous Windows. Il
      est nécessaire d'indiquer des noms de pipe différents sous
      Windows, uniquement si le serveur supporte les pipes nommés.
      --shared-memory-base-name désigne le nom du
      segment de mémoire partagée utilisé par un serveur Windows pour
      permettre à ses clients de se connecter via la mémoire
      partagée. --pid-file indique le nom du fichier
      sur lequel le serveur Unix écrit le numéro de processus.
    
Si vous utilisez les options suivantes, elles doivent être différentes sur chaque serveur :
          --log=path
        
          --log-bin=path
        
          --log-update=path
        
          --log-error=path
        
          --log-isam=path
        
          --bdb-logdir=path
        
Si vous voulez plus de performances, vous pouvez aussi spécifier les options suivantes différemment pour chaque serveur, pour répartir la charge entre plusieurs disques physiques :
          --tmpdir=path
        
          --bdb-tmpdir=path
        
Avoir plusieurs dossiers temporaires comme ci-dessus est aussi recommandé car il est plus facile pour vous de savoir quel serveur MySQL aura créé quel fichier temporaire.
      Généralement, chaque serveur doit aussi utiliser des options
      différentes pour les dossiers de données, qui est spécifié
      avec l'option --datadir=path.
    
Attention : normalement, vous ne devez pas avoir deux serveurs qui modifient en même temps les données dans les mêmes bases. Si votre OS ne supporte pas le verrouillage sans échec, cela peut vous mener à de déplaisantes surprises !
Cette mise en garde contre le partage de données entre deux serveur s'applique aussi aux environnements NFS. Permettre à plusieurs serveurs MYSQL d'accéder aux même données via NFS est une mauvaise idée!
Le problème principale est que NFS devient rapidement une limitation en termes de vitesse. Il n'a pas été con¸u pour cela.
          Un autre risque avec NFS est que vous devez vous assurer que
          deux serveurs n'interfèrent pas les uns avec les autres.
          Généralement, le verrouillage de fichier NFS est fait avec
          lockd, mais pour le moment, aucune
          plate-forme ne sera 100% fiable avec cette technique.
        
Simplifie vous la vie : évitez de partager le même dossier de données entre plusieurs serveurs, via NFS. Une solution plus intelligente est d'avoir un serveur avec plusieurs processeurs, et un système d'exploitation bien optimisé pour les threads.
      Si vous avez plusieurs installations de serveurs MySQL a plusieurs
      endroits, vous pouvez spécifier le dossier de données pour
      chaque serveur avec l'option --basedir=path, pour
      que chaque serveur utilise des données différentes, des fichiers
      de log différents et un PID différent. Les valeurs par défaut
      de ces options sont relatives au dossier d'installation. Dans ce
      cas, la seule chose qui reste à adapter est la socket
      --socket et le --port. Par
      exemple, supposons que vous installez différentes versions de
      MySQL en utilisant la distribution binaire
      .tar. Elles vont être installées en
      différents dossiers, et vous pouvez lancer le serveur à chaque
      fois, avec le script ./bin/mysqld_safe de
      chaque dossier respectif. mysqld_safe va
      déterminer la bonne option --basedir à passer
      à mysqld, et vous devrez spécifier
      --socket et --port à
      mysqld_safe.
    
Comme présenté dans les prochaines sections, il est possible de démarrer d'autres serveurs en modifiant des variables d'environnement ou en spécifiant les bonnes options de ligne de commande. Cependant, si vous devez lancer des serveurs de manière récurrente, il sera plus pratique de stocker ces valeurs dans le fichier de configuration.
Vous pouvez utiliser plusieurs serveur MySQL sur Windows, en lan¸ant manuellement chacun d'entre eux en ligne de commande, avec ses paramètres de fonctionnement appropriés. Sur les systèmes Windows NT, vous pouvez aussi installer plusieurs serveurs comme services Windows, et les faire fonctionner de cette fa¸on. Des instructions générales pour exécuter MySQL depuis la ligne de commande ou comme services sont données dans la section Section 2.2.1, « Installer MySQL sous Windows ». Cette section décrit comme lancer chaque serveur, avec différentes valeurs de démarrage, qui doivent être uniques pour chaque serveur, à commencer par le dossier de données. Ces options sont décrites dans la section Section 5.10, « Faire fonctionner plusieurs serveurs MySQL sur la même machine ».
          Pour lancer plusieurs serveurs manuellement depuis la ligne de
          commande, vous pouvez spécifier les options appropriés en
          ligne de commande, ou dans un fichier d'options. Il est plus
          pratique de le faire dans un fichier d'option, mais il est
          nécessaire que chaque serveur utilise bien un fichier
          d'options différent. Pour cela, créez un fichier pour chaque
          serveur, et donner le nom du fichier au serveur avec l'option
          --defaults-file.
        
          Supposez que vous voulez utiliser mysqld
          sur le port 3307 avec un dossier de données situé dans
          C:\mydata1, et
          mysqld-max sur le port 3308 avec un dossier
          de données situé dans C:\mydata2. Pour
          cela, créez deux fichiers d'options. Par exemple créez un
          fichier appelé C:\my-opts1.cnf qui
          ressemble à celui-ci :
        
[mysqld] datadir = C:/mydata1 port = 3307
          Créez un fichier appelé C:\my-opts2.cnf
          qui ressemble à celui-ci :
        
[mysqld] datadir = C:/mydata2 port = 3308
Puis, lancez chaque serveur avec ses propres options :
shell>mysqld --defaults-file=C:\my-opts1.cnfshell>mysqld-max --defaults-file=C:\my-opts2.cnf
(Sur NT, les serveurs vont se lancer en tâche de fond, et vous devrez ouvrir deux consoles pour lancer les deux commandes séparées).
Pour éteindre ces deux serveurs, vous devez vos connecter au bon numéro de port :
shell>mysqladmin --port=3307 shutdownshell>mysqladmin --port=3308 shutdown
          Les serveurs configurés comme décrit ci-dessus permettent
          aux clients de se connecter via un réseau TCP/IP. Si vous
          voulez aussi utiliser les pipes nommés, utilisez les serveurs
          mysqld-nt ou
          mysqld-max-nt et spécifiez les options qui
          permettent d'activer les pipes nommés et leur nom. Chaque
          serveur qui supporte les pipes nommés doit avoir un nom de
          pipe unique. Par exemple, le fichier
          C:\my-opts1.cnf peut être écrit comme
          ceci :
        
[mysqld] datadir = C:/mydata1 port = 3307 enable-named-pipe socket = mypipe1
Puis, lancez le serveur comme ceci :
shell> mysqld-nt --defaults-file=C:\my-opts1.cnf
          C:\my-opts2.cnf doit être modifié
          similairement pour l'utiliser avec le second serveur.
        
Sur les systèmes NT, MySQL peut fonctionner comme un service Windows. Les procédures pour installer, contrôler et supprimer un service MySQL sont décrites dans la section Section 2.2.9.1, « Lancer MySQL comme un service Windows ».
Depuis MySQL 4.0.2, vous pouvez installer plusieurs serveurs sous forme de plusieurs services. Dans ce cas, vous devez vous assurer que chaque serveur utilise un nom de service différente, en plus de tous les autres paramètres qui doivent être uniques pour chaque instance.
          Pour les instructions suivantes, supposez que vous vouez
          utiliser le serveur mysqld-nt avec
          différentes versions de MySQL, qui sont installées dans les
          dossiers C:\mysql-4.0.8 et
          C:\mysql-4.0.17, respectivement. Cela
          peut être le cas si vous utilisez la version 4.0.8 comme
          serveur de production, mais que vous voulez tester la version
          4.0.17 avant de l'utiliser.
        
          Les règles suivantes sont applicables lors de l'installation
          d'un service MYSQL avec l'option --install :
        
              Si vous ne spécifiez aucun nom de service, le serveur
              utilise le nom de service par défaut de MySQL et le
              serveur lit les options dans le groupe
              [mysqld], du groupe de fichiers
              d'options standard.
            
              Si vous spécifiez un nom de service après l'option
              --install, le serveur va ignorer le group
              d'options [mysqld] et lire les options
              dans le groupe qui a le même nom que le service. Les
              options seront lues dans le fichier d'options standard.
            
              Si vous spécifiez --defaults-file après
              un nom de service, le serveur va ignorer le fichier
              d'options standard, et lire les options dans le groupe
              [mysqld] du fichier ainsi nommé.
            
          Note : avant MySQL 4.0.17,
          seul le serveur utilisant le nom de service par défaut
          (MySQL) ou un service installé explicitement avec le nom de
          mysqld lira le groupe d'options
          [mysqld] dans le fichier d'options. Depuis
          4.0.17, tous les serveurs lisent le groupe
          [mysqld] s'ils lisent dans le fichier
          d'options standard, même si ils ont été installé avec un
          autre nom de service. Cela permet d'utiliser le groupe
          [mysqld] pour des options qui doivent être
          utilisées par tous les services MySQL, et un groupe d'options
          pour chaque service sera utilisé individuellement par chaque
          service.
        
En se basant sur les informations précédentes, vous avez plusieurs moyens pour installer des services Windows multiples. Les instructions suivantes décrivent certaines situations. Avant de tous les essayer, assurez vous de bien éteindre et supprimer tous les services MySQL existant.
              Approche 1 : Spécifiez
              les options de tous les services dans un fichier
              d'options. Pour cela, utilisez différent noms de services
              pour chaque serveur. Supposons que vous vouliez utiliser
              mysqld-nt 4.0.8 sous le nom de
              mysqld1 et le
              mysqld-nt 4.0.17 sous le nom de
              mysqld2. Dans ce cas, vous pouvez
              utiliser le groupe [mysqld1] pour le
              serveur version 4.0.8 et le groupe
              [mysqld2] pour le serveur version
              4.0.17. Par exemple, vous pourriez configurer votre
              fichier d'options C:\my.cnf ainsi :
            
# options for mysqld1 service [mysqld1] basedir = C:/mysql-4.0.8 port = 3307 enable-named-pipe socket = mypipe1 # options for mysqld2 service [mysqld2] basedir = C:/mysql-4.0.17 port = 3308 enable-named-pipe socket = mypipe2
Installez les services comme ceci, en utilisant les noms de chemin complet pour vous assurer que Windows trouve les bons programmes pour chaque service :
shell>C:\mysql-4.0.8\bin\mysqld-nt --install mysqld1shell>C:\mysql-4.0.17\bin\mysqld-nt --install mysqld2
              Pour lancer les services, utilisez le gestionnaire de
              services, ou bien utilisez la commande NET
              START avec les bons noms de services :
            
shell>NET START mysqld1shell>NET START mysqld2
              Pour lancer les services, utilisez le gestionnaire de
              services, ou bien utilisez la commande NET
              STOP avec les bons noms de services :
            
shell>NET STOP mysqld1shell>NET STOP mysqld2
              Approche 2 : Spécifiez
              les options de chaque serveur dans un fichier séparé, et
              utilisez l'option --defaults-file lorsque
              vous installez le service pour dire au serveur quel
              fichier utiliser. Dans ce cas, chaque fichier doit
              contenir les options du groupe
              [mysqld].
            
              Avec cette approche, pour spécifier les options du
              serveur mysqld-nt 4.0.8, il faut créer
              un fichier C:\my-opts1.cnf qui
              ressemble à ceci :
            
[mysqld] basedir = C:/mysql-4.0.8 port = 3307 enable-named-pipe socket = mypipe1
              Pour la version 4.0.17 de mysqld-nt,
              créez un fichier C:\my-opts2.cnf qui
              ressemble à ceci :
            
[mysqld] basedir = C:/mysql-4.0.17 port = 3308 enable-named-pipe socket = mypipe2
Installez les services comme suit (entrez chaque commande comme une seule ligne) :
shell>C:\mysql-4.0.8\bin\mysqld-nt --install mysqld1--defaults-file=C:\my-opts1.cnf shell>C:\mysql-4.0.17\bin\mysqld-nt --install mysqld2--defaults-file=C:\my-opts2.cnf
              Pour utiliser l'option --defaults-file
              lors de l'installation du serveur MySQL comme service,
              vous devez la faire précéder du nom de service.
            
Après avoir installé les services, lancez et arrêtez les services de la même fa¸on que dans l'exemple précédent.
          Pour supprimer plusieurs services, utilisez la commande
          mysqld --remove pour chacun d'entre eux, en
          spécifiant le nom du service, suivi de l'option
          --remove si le service a un nom qui n'est pas
          le nom par défaut.
        
Le plus simple pour utiliser plusieurs serveurs sous Unix, est de le compiler avec différents ports TCP/IP et sockets pour que chacun puisse utiliser une interface réseau différente. De plus, en compilant le serveur dans différents dossier de base, cela conduit automatiquement à la configuration de différents dossiers de données, fichiers de logs, et PID pour chaque serveur.
        Supposons que le serveur existant est configuré avec le numéro
        de port (3306) et le fichier de socket par défaut
        (/tmp/mysql.sock). Pour configurer un
        nouveau serveur en ayant des paramètres opératoires
        différents, vous pouvez utiliser le script de configuration
        configure avec les options suivantes :
      
shell>./configure --with-tcp-port=port_number \--with-unix-socket-path=file_name \--prefix=/usr/local/mysql-4.0.17
        Ici, port_number et
        file_name doivent être différents des
        valeurs par défaut de numéro de port et de chemin. La valeur
        --prefix doit spécifier un dossier
        d'installation différent de celui dans lequel le serveur
        existant est installé.
      
Si vous avez un serveur MySQL qui écoute sur un port donné, vous pouvez utiliser la commande suivante pour connaître ses caractéristiques, y compris son dossier de base et son fichier de socket :
shell> mysqladmin --host=host_name --port=port_number variables
Avec les informations affichées par la commande, vous pouvez savoir quelles valeurs ne doivent pas être utilisées lors de la configuration du nouveau serveur.
        Notez que si vous spécifiez ``localhost''
        comme nom d'hôte, mysqladmin va utiliser par
        défaut une socket Unix plutôt que TCP/IP. En MySQL 4.1, vous
        pouvez explicitement spécifier le protocole de connexion avec
        l'option --protocol={TCP | SOCKET | PIPE |
        MEMORY}.
      
Vous n'avez pas à compiler un nouveau serveur MySQL pour le lancer avec un numéro de port et une socket différente. Il est aussi possible de spécifier ces valeurs au moment du démarrage. Une méthode pour faire cela est d'utiliser les options de ligne de commande :
shell> /path/to/mysqld_safe --socket=file_name --port=port_number
        Pour utiliser un dossier de données différent, utilisez
        l'option --datadir=path à
        mysqld_safe.
      
Un autre moyen pour arriver au même résultat est d'utiliser les variables d'environnement pour spécifier le nom de la socket et le numéro de port.
shell>MYSQL_UNIX_PORT=/tmp/mysqld-new.sockshell>MYSQL_TCP_PORT=3307shell>export MYSQL_UNIX_PORT MYSQL_TCP_PORTshell>scripts/mysql_install_dbshell>bin/mysqld_safe &
C'est une méthode rapide pour lancer un second serveur pour le tester. Le plus agréable de cette méthode est que les variables d'environnement vont être adoptées par les logiciels clients que vous invoquerez avec le même Shell. Par conséquent, les connexions seront automatiquement dirigées vers le nouveau serveur.
        Annexe E, Variables d'environnement inclut une liste des
        variables d'environnement que vous pouvez utiliser pour affecter
        mysqld.
      
Pour les scripts de lancement automatique, votre script de démarrage qui est exécuté au démarrage doit utiliser la commande suivante avec les options appropriées pour chaque serveur :
mysqld_safe --defaults-file=path-to-option-file
Chaque fichier d'options doit contenir les valeurs spécifique du serveur.
        Sous Unix, le script mysqld_multi est une
        autre méthode pour lancer plusieurs serveurs. See
        Section 5.1.5, « mysqld_multi, un programme pour gérer plusieurs serveurs MySQL ».
      
Lorsque vous voulez connecter un client à un serveur MySQL qui écoute sur différentes interfaces réseau que celles que vous utilisez sur votre client, vous devez utiliser les méthodes suivantes :
            Lancez le client avec les options --host=host_name
            --port=port_number pour vous connecter via TCP/IP
            sur un hôte distant, ou avec --host=localhost
            --socket=file_name pour vous connecter localement,
            via les sockets Unix, ou un pipe nommé Windows.
          
            Depuis MySQL 4.1, lancez le programme avec l'option
            --protocol=tcp pour vous connecter via
            TCP/IP, --protocol=socket pour vous
            connecter via les socket Unix,
            --protocol=pipe pour vous connecter via un
            pipe nommé, ou --protocol=memory pour vous
            connecter via la mémoire partagée. Pour TCP/IP, vous aurez
            peut être besoin d'indiquer les options d'hôte
            --host et de port --port.
            Pour les autres types de connexion, vous aurez peut être
            besoin de spécifier l'option --socket pour
            indiquer la socket ou le pipe nommé, ou encore
            --shared-memory-base-name pour spécifier
            la mémoire partagée.
          
            
            
            
            
            Sous Unix, configurez les variables d'environnement
            MYSQL_UNIX_PORT et
            MYSQL_TCP_PORT pour qu'elles pointent sur
            la socket Unix et le port TCP/IP que vous voulez, avant de
            lancer le client. Si vous utilisez normalement une socket ou
            un port spécifique, vous pouvez placer des commandes pour
            configurer ces variables dans votre script
            .login, afin que vous les ayez à
            chaque connexion. See
            Annexe E, Variables d'environnement.
          
            
            
            Spécifiez la socket par défaut et le port TCP/IP dans le
            groupe d'options [client] du fichier
            d'options. Par exemple, vous pouvez utiliser
            C:\my.cnf sur Windows, ou
            .my.cnf dans votre dossier racine sous
            Unix. See Section 4.3.2, « Fichier d'options my.cnf ».
          
            Dans un programme C, vous pouvez spécifier le port ou la
            socket dans l'appel à
            mysql_real_connect(). Vous pouvez aussi
            faire que le programme lise des fichiers d'options en
            utilisant la fonction mysql_options().
            See Section 24.2.3, « Description des fonctions de l'API C ».
          
            Si vous utilisez le module DBD::mysql,
            vous pourrez lire les options dans les fichiers d'options
            MySQL. Par exemple :
          
$dsn = "DBI:mysql:test;mysql_read_default_group=client;"
        . "mysql_read_default_file=/usr/local/mysql/data/my.cnf";
$dbh = DBI->connect($dsn, $user, $password);
      Depuis la version 4.0.1, le MySQL server
      bénéficie d'un cache de requêtes. En fait,
      le cache sauvegrade le texte d'une requête
      SELECT avec le résultat qui a été envoyé au
      client. Si une requête identique est appelée par la suite, le
      serveur retournera le résultat à partir du cache plutôt que
      d'analyser puis exécuter la requête à nouveau.
    
Le cache de requêtes est extrêmement utile dans un environnement où les tables ne changent pas souvent, et que vous avez de nombreuses requêtes identiques. C'est la situation classique des serveurs Web, qui génèrent beaucoup de pages dynamiques à partir du même contenu.
Note: The query cache does not return stale data. When tables are modified, any relevant entries in the query cache are flushed.
Note : Le cache de requêtes ne retourne pas de données périmées. A chaques fois que les données sont modifiées, les entrées correspondantes dans le cache sont effacées.
Voici quelques performances du cache de requêtes. (Ces résultats on été générés en utilisant la suite benchmark MySQL sur un Linux Alpha 2 x 500 MHz avec 2GB RAM et un cache de requêtes de 64MB) :
Si toutes les requêtes que vous effectuez sont simples (comme séléctionner un champ d'une table n'en contenant qu'un) mais diffèrent d'une manière que toutes les requêtes ne peuvent être cachées, le gain lors de l'utilisation du cache est de 13%. Cela peut être considéré comme le pire des cas. En réalité, les requêtes sont plus compliquées que notre exemple le gain est donc plus petit.
Les recherches sur une colonne dans une table n'en contenant qu'une sont 238% plus rapides. Cela peut être considéré comme le gain minimal à attendre pour une requête cachée.
      Si vous ne voulez pas utiliser le cache de requêtes paramétrez
      query_cache_size à zéro. En désactivant le
      cache de requête, il n'y a aucune surcharge apparente. (le cache
      de requêtes peut être désactivé à l'aide de l'option de
      configuration --without-query-cache)
    
Cette section décrit le fonctionnement du cache de requêtes lorsque ce dernier est opérationnel. La section Section 5.11.3, « Configuration du cache de requêtes » décrit comment contrôler ce cache, qu'il soit opérationnel ou pas.
Les requêtes sont comparées avant analyse, alors les deux requêtes suivantes seront considérées comme différentes pour le cache de requête :
SELECT * FROM tbl_name Select * from tbl_name
Les requêtes doivent être les mêmes (caractère à caractère) pour être considérées comme identiques. Les requêtes qui utilisent différentes bases de données, différents protocoles ou différents jeux de caractères sont alors considérées comme différentes, et mises en cache différemment.
        Si un résultat de requête a été retourné depuis le cache de
        requête, alors la variable Com_select ne
        sera pas incrémenté, mais Qcache_hits le
        sera. See Section 5.11.4, « Statut du cache de requêtes et maintenance ».
      
        Si une table change (INSERT,
        UPDATE, DELETE,
        TRUNCATE, ALTER ou
        DROP TABLE|DATABASE), alors toutes les
        requêtes mises en cache qui utilisaient cette table deviennent
        obsolètes et en sont retirées.
      
        Les tables transactionnelles InnoDB qui ont
        été modifiées seront rendues obsolètes lorsqu'un
        COMMIT sera exécuté.
      
        En MySQL 4.0, le cache de requêtes est désactivé dans les
        transactions : elles ne retourne pas le résultats. Depuis
        MySQL 4.1.1, le cache de requête fonctionne aussi dans les
        transactions avec les tables InnoDB : le
        serveur utilise le numéro de version de table pour détecter si
        le contenu est à jour ou non.
      
Avant MySQL 5.0, une requête qui commence avec un commentaire peut être mise en cache, mais ne sera jamais lue depuis le cache. Ce problème est résolu en MySQL 5.0.
        Le cache de requête fonctionne pour les requêtes
        SELECT SQL_CALC_FOUND_ROWS ... et
        SELECT FOUND_ROWS(). Les requêtes
        FOUND_ROWS() retournent la valeur correcte
        même si la requête précédent a aussi été lue dans le
        cache, car le nombre de lignes lues est conservé dans le cache.
      
Une requête ne peut être mise en cache si elle contient l'une des fonctions suivantes :
BENCHMARK() | CONNECTION_ID() | CURDATE() | 
CURRENT_DATE() | CURRENT_TIME() | CURRENT_TIMESTAMP() | 
CURTIME() | DATABASE() | ENCRYPT() avec un paramètre | 
FOUND_ROWS() | GET_LOCK() | LAST_INSERT_ID() | 
LOAD_FILE() | MASTER_POS_WAIT() | NOW() | 
RAND() | RELEASE_LOCK() | SYSDATE() | 
UNIX_TIMESTAMP() sans paramètre | USER() | 
Une requête ne sera pas mise en cache dans ces conditions :
            Elle contient des fonctions définies par l'utilisateur :
            UDF.
          
Elle contient des variables utilisateur.
            Elle fait référence à des tables de la base
            mysql.
          
Elle est de l'une des formes suivantes :
SELECT ... IN SHARE MODE SELECT ... INTO OUTFILE ... SELECT ... INTO DUMPFILE ... SELECT * FROM ... WHERE autoincrement_col IS NULL
            La dernière forme n'est pas mise en cache, car elle est
            utilisée comme palliatfi pour ODBC, afin d'obtenir la
            dernière valeur insérée. See
            Section 25.1.14.1, « Comment obtenir la valeur d'une colonne AUTO_INCREMENT avec ODBC ».
          
            Elle utilise une table TEMPORARY.
          
Elle n'utilise pas de tables.
L'utilisateur a un droit de niveau colonne pour l'une des tables impliquée.
            Avant la lecture de la requête dans le cache de requête,
            MySQL vérifie que l'utilisateur a les droits
            SELECT pour toutes les bases de données
            impliquées. Si ce n'est pas le cas, le résultat n'est pas
            utilisé.
          
        Il y a deux options relatives au cache de requêtes qui peuvent
        être utilisées dans une requête SELECT :
      
            SQL_CACHE
          
            Le résultat de la requête est en cache si la valeur de la
            variable système query_cache_type est à
            ON ou DEMAND.
          
            SQL_NO_CACHE
          
Le résultat de la requête n'est pas mis en cache.
Exemples:
SELECT SQL_CACHE id, name FROM customer; SELECT SQL_NO_CACHE id, name FROM customer;
        La variable système serveur have_query_cache
        indique si le cache est actif :
      
mysql> SHOW VARIABLES LIKE 'have_query_cache';
+------------------+-------+
| Variable_name    | Value |
+------------------+-------+
| have_query_cache | YES   |
+------------------+-------+
        Le cache de requête ajoute plusieurs variables système MySQL
        liées à mysqld qui peuvent être
        spécifiées dans un fichier de configuration, en ligne de
        commande lors du démarrage de mysqld. Les
        variables systèmes liées au cache sont toutes préfixées avec
        query_cache_. Elles sont décrites
        brièvement dans la section
        Section 5.2.3, « Variables serveur système », avec des informations
        complémentaires.
      
        Pour configurer la taille du cache de requêtes, modifiez la
        variable système query_cache_size. En lui
        donnant la valeur de 0, vous le désactivez. La taille par
        défaut du cache est de 0 : le cache est désactivé par
        défaut.
      
        Si le cache de requête est actif, la variable
        query_cache_type modifie son comportement.
        Cette variable peut prendre les valeurs suivantes :
      
            La valeur de 0 ou OFF
            empêche la mise en cache ou la lecture de résultats en
            cache.
          
            La valeur de 1 ou ON
            permet le cache, sauf pour les commandes qui commencent par
            SELECT SQL_NO_CACHE.
          
            La valeur de 2 ou
            DEMAND impose la mise en cache de toutes
            les requêtes, même celles qui commencent par
            SELECT SQL_CACHE.
          
        Modifier la valeur GLOBAL de
        query_cache_type détermine le comportement
        du cache pour tous les clients qui se connecteront après la
        modification. Les clients individuels peuvent modifier le
        comportement du cache pour leur connexion avec l'option
        SESSION de
        query_cache_type. Par exemple, un client peut
        désactiver le cache de requête pour ses propres requêtes
        avec :
      
mysql> SET SESSION query_cache_type = OFF;
        Pour contrôler la taille maximale des résultats de requêtes
        qui peuvent être mis en cache, il faut modifier la valeur de la
        variable query_cache_limit. La valeur par
        défaut de 1Mo.
      
        Le résultat d'une requête (les données envoyées au client)
        sont stockées dans le cache durant la lecture. Par conséquent,
        les données ne sont pas manipulées en un seul gros morceau. Le
        cache de requête alloue des blocs à la demande, pour stocker
        les données, et dès qu'un bloc est rempli, un autre est
        alloué. Comme l'allocation de mémoire est une opération
        coûteuse (en temps), le cache de requêtes crée des blocs avec
        une taille minimale de
        query_cache_min_res_unit, jusqu'à la taille
        des données à mettre en cache. Suivant le type de requêtes
        exécutées, vous pourrez adapter la valeur de la variable
        query_cache_min_res_unit :
      
            La valeur par défaut de
            query_cache_min_res_unit est 4Ko. Cela
            doit être adapté la plupart des situations.
          
            Si vous avez beaucoup de requêtes avec de petits
            résultats, la taille par défaut sera un peu grande, et
            conduit à une fragmentation inutile de la mémoire,
            indiquée par un grand nombre de blocs libres. La
            fragmentation va forcer le cache à effacer d'anciennes
            requêtes pour libérer de la place. Dans ce cas, réduisez
            la valeur de query_cache_min_res_unit. Le
            nombre de blocs libres et de requêtes supprimées pour
            libérer de la place sont stockées dans les variables
            Qcache_free_blocks et
            Qcache_lowmem_prunes.
          
            Si la plupart de vos requêtes ont de grands résultats
            (vérifiez les variables
            Qcache_total_blocks et
            Qcache_queries_in_cache), vous pouvez
            augmenter la valeur de
            query_cache_min_res_unit. Cependant,
            soyez prudent de ne pas aggrandir trop la valeur (voir point
            précédent).
          
        query_cache_min_res_unit a été ajoutée en
        MySQL 4.1.
      
Vous pouvez vérifier que vous avez le cache de requête sur MySQL avec la commande suivante :
mysql> SHOW VARIABLES LIKE 'have_query_cache';
+------------------+-------+
| Variable_name    | Value |
+------------------+-------+
| have_query_cache | YES   |
+------------------+-------+
1 row in set (0.00 sec)
        Avec la commande FLUSH QUERY CACHE, vous
        pouvez défragmenter le cache de requêtes pour mieux en
        utiliser la mémoire. Cette commande n'effacera aucune requête
        du cache.
      
        La commande RESET QUERY CACHE efface tous les
        résultats de requêtes du cache. FLUSH
        TABLES aussi.
      
        Vous pouvez visualiser les performances du cache de requêtes
        avec SHOW STATUS:
      
mysql> SHOW STATUS LIKE 'Qcache%';
+-------------------------+--------+
| Variable_name           | Value  |
+-------------------------+--------+
| Qcache_free_blocks      | 36     |
| Qcache_free_memory      | 138488 |
| Qcache_hits             | 79570  |
| Qcache_inserts          | 27087  |
| Qcache_lowmem_prunes    | 3114   |
| Qcache_not_cached       | 22989  |
| Qcache_queries_in_cache | 415    |
| Qcache_total_blocks     | 912    |
+-------------------------+--------+
La description de chaque variable est présentée dans la section Section 5.2.4, « Variables de statut du serveur ». Certaines utilisations sont présentées ici.
        Le nombre total de commandes SELECT vaut :
      
Com_select + Qcache_hits + requêtes avec une erreur
        La valeur de Com_select est :
      
Qcache_inserts + Qcache_not_cached + erreurs de droits d'accès ou de colonnes
        Le cache de requêtes utilise des blocs de longueur variable, ce
        qui fait que Qcache_total_blocks et
        Qcache_free_blocks peuvent indiquer une
        fragmentation de la mémoire du cache. Après un appel à
        FLUSH QUERY CACHE un seul (grand) bloc libre
        subsiste.
      
Note : Chaque requête a besoin au minimum de deux blocs (un pour le texte de la requête et un autre, ou plus, pour le résultat). De même, chaque table utilisée par une requête a besoin d'un bloc, mais si deux ou plusieurs requêtes utilisent la même table, seul un bloc a besoin d'être alloué.
        Vous pouvez aussi utiliser la variable
        Qcache_lowmem_prunes pour ajuster la taille
        du cache de requêtes. Elle compte le nombre de requêtes qui
        ont été supprimées du cache pour libérer de la place pour
        les nouvelles requêtes. Le cache de requêtes utilise une
        stratégie du type la plus anciennement
        utilisée (least recently used ou
        LRU) pour décider de quelle requête doit être
        retirée. Des informations de paramétrage sont données dans la
        section Section 5.11.3, « Configuration du cache de requêtes ».
      
This is a translation of the MySQL Reference Manual that can be found at dev.mysql.com. The original Reference Manual is in English, and this translation is not necessarily as up to date as the English version.